Nous avons quitté avec regret et tôt le matin, sous un ciel plus chargé mais donnant une atmosphère plus sereine encore à ce lieu magique, le petit village romantique d'Ulvik pour une longue étape qui doit nous conduire à Sogndal et nous faire emprunter notre premier ferry ainsi que le plus long tunnel d'Europe. Nous ne pouvions néanmoins partir sans photographier la dernière coutume locale : les rideaux trop courts aux fenêtres (en longueur).
Nous avions programmé notre réveil pour 4 h afin de se laisser une marge de manoeuvre confortable pour arriver à bon (aéro)port. Gavroche a donc décidé de nous aider à nous maintenir éveillés à partir de 2 h, la pluie l'ayant cloué à la maison. Le voyage jusqu'à Roissy se passa sans encombre, malgré les efforts de CDG pour nous envoyer en Norvège en tant que fret. Après s'être attendus au pire pour la fouille des bagages, nous fûmes agréablement surpris par les douaniers français. On ne pourra pas en dire autant de ceux norvégiens... ceux-ci n'ont, par exemple, pas aimé mes chaussures... A mon avis, un coureur dopé à l'EPO n'a aucune chance de passer.