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Robert J. Sawyer

Voici la suite d'Eveil, qui racontait l'émergence d'une Intelligence Artificielle sur le réseau Internet.

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Quelques mots sur l'auteur. Robert J. Sawyer, fils de John Arthur Sawyer (1924), d'origine écossaise et anglaise, et de Virginia Kivley Peterson Sawyer (1925), une américaine d'origine suédoise et norvégienne, tous les deux enseignants, grandit à Toronto. Il a deux frères, Peter Douglas Sawyer (1954) et Alan Bruce Sawyer (1961).

Fasciné par la télévision et particulièrement par l'écriture des épisodes de Star Trek, il écrit sa première histoire, Bobby Bug à l'âge de six ou sept ans et se mettant dans la peau d'un extraterrestre. En 1968, il voit au cinéma le film 2001, l'Odyssée de l'espace (qu'il déclare avoir vu plus de 25 fois sur grand écran) qui lui permet de découvrir le travail d'Arthur C. Clarke qui reste son auteur de science-fiction préféré. En 1978, il entre à l'Université de Toronto (pour suivre des études de journalisme) qu'il quitte en 1982 avec une licence en radio et télévision.

Il reste assistant dans cette même université pendant une année supplémentaire, avant de se consacrer à l'écriture. Pendant les années 1980, il ne travaille pratiquement que sur des essais et des travaux de commande pour le gouvernement (il ne publie que quelques nouvelles dans des magazines de science-fiction tels qu’Amazing Stories). De 1984 à 1992, il coordonne une association d'écrivains canadiens fondée par Judith Merril qui deviendra par la suite la branche canadienne de la Science Fiction and Fantasy Writers of America dont il est président en 1988.

Ce n'est qu'en 1990 qu'est publié son premier roman, Golden Fleece. Deux ans plus tard, il s'établit comme écrivain de science-fiction à plein temps.

Pitch. Caitlin, jeune aveugle de naissance, a recouvré la vision grâce à une prothèse informatique et joue un rôle essentiel dans cette émergence puis dans l'éducation de cette conscience non humaine, Webmind. L'accès progressif de Webmind à la totalité des ressources d'Internet lui confère des pouvoirs surhumains, presque divins. Qui ne manquent pas d'inquiéter le gouvernement américain. Peut-on laisser survivre une entité qui dispose de connaissances et de pouvoirs formidables alors qu'on ignore tout de ses intentions ? Caitlin, qui lui fait une confiance absolue, parviendra-t-elle à la sauver ? Eveil puis Veille renouvellent complètement le thème de l'Intelligence Artificielle. Humain contre machine. Humain et machine. Sommes-nous au bord de la Singularité prédite par Vernor Vinge, l'auteur de Rainbows End ? Ces romans témoignent aussi d'un sens de l'humain rare dans la science-fiction et propre à Robert J. Sawyer. Eveil a été retenu parmi les cinq derniers titres en lice pour le prix Hugo 2010.

Ce que j'en ai pensé. Comme le premier tome, celui-ci ne fait que confirmer mon impression. C'est mignon, plein de bons sentiments, avec des gentils héros et des méchants agents des services secrets et du gouvernement. Le seul avantage c'est que ça se lit vite. Le style est assez plaisant et l'écriture efficace, c'est du page-turner typique.

diaspora*
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