Walking on glass

Iain Banks

Souhaitant essayer de redécouvrir Iain Banks, j'ai fait l'expérience de ce roman assez déroutant.

Walking on glass

Quelques mots sur l'auteur. Iain Menzies Banks, né le 16 février 1954 à Dunfermline dans le Fife et mort le 9 juin 2013, est un écrivain écossais qui publie ses romans grand-public sous le nom de Iain Banks et ses romans de science-fiction sous le nom de Iain M. Banks. Il a étudié l'anglais et la philosophie à l'université de Stirling. En 2009 il devient membre de la Royal Society of Literature.

Son premier roman, The Wasp Factory, paraît en 1984. En 1997, un sondage mené par le libraire britannique Waterstones et la chaîne de télévision Channel 4 auprès de 25 000 personnes le désigne comme l'un des 100 meilleurs livres du XXe siècle.

Plusieurs de ses œuvres ont connu des adaptations. Espedair Street, consacré à une vedette du rock sur le déclin paraît en 1987. Son adaptation radiophonique en quatre parties est diffusée en 1998 par BBC Radio 4. L'adaptation cinématographique de Complicity, paru en 1993, est tournée en 2000 par le réalisateur Gavin Millar. The Crow Road paraît en 1992, et son adaptation télévisuelle en quatre parties est diffusée en 1996 par BBC Scotland.

Pitch. Graham Park is in love. But Sara ffitch is an enigma to him, a creature of almost perverse mystery. Steven Grout is paranoid - and with justice. He knows that They are out to get him. They are. Quiss, insecure in his fabulous if ramshackle castle, is forced to play interminable impossible games. The solution to the oldest of all paradoxical riddles will release him. But he must find an answer before he knows the question. Park, Grout, Quiss - no trio could be further apart. But their separate courses are set for collision.

Ce que j'en ai pensé. Malgré tout ce que j'ai pu lire ou entendre sur Iain Banks, je n'ai jamais réussi à accrocher. J'ai pourtant essayer une ou deux fois des traductions mais sans grand succès. Ce roman m'ayant été offert en anglais et se situant hors du cycle de la culture, je lui ai donné sa chance.

L'intrigue tourne autour de trois fils narratifs dont on parvient mal à comprendre la manière dont ils pourraient se rejoindre tant ils paraissent parfois se dérouler dans des univers très différent. Dans la très grande majorité du roman, j'ai eu l'impression de lire un recueil de nouvelles. Si les trois histoires se laissent suivre, l'intérêt pour moi a consisté dans la recherche de ce qui pourrait les réunir.

Au niveau de l'écriture, j'ai trouvé cela beaucoup plus agréable que les traductions, ce qui me pousse à envisager de recommencer le cycle de la Culture. L'histoire est globalement originale et le dénouement finit par arriver. Cela reste un récit très curieux et j'ai du mal à savoir si c'est très malin ou une arnaque complète. De ce que je sais de la réputation de l'auteur, je pencherais pour la première solution.

Ce livre aura donc au moins servi à me réconcilier avec Iain Banks, ce qui n'est déjà pas si mal.

diaspora*
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