Treis, altitude zéro

Norbert Merjagnan

Suite des tours de Samarante, ce roman conclut le dyptique de fort belle manière.

Treis, altitude zéro

Quelques mots sur l'auteur. Norbert Merjagnan est né à Sisteron, en 1968.

En 2005, il quitte Paris et part s’installer près de Nantes, en bord de Loire, avec son épouse et leurs enfants. Il entend dès ce moment se consacrer exclusivement à l’écriture.

Les Tours de Samarante (Éditions Denoël, Lunes d’encre, mars 2008), son premier roman, est lauréat du Nouveau Grand Prix de la Science-Fiction française (Prix du Lundi) 2008. Le roman paraît chez Folio SF en avril 2011. Norbert Merjagnan est l’un des auteurs de l’anthologie 69 (ActuSF octobre 2009), dans laquelle il a publié la nouvelle : « Louis ionisée », nominée au Grand Prix de l’Imaginaire.

Pitch. La guerre est imminente. Dans ses visions, Cinabre voit Samarante en ruine. Kidnappée par le seigneur de guerre Valar de Thirce qui compte utiliser ses pouvoirs mentaux pour déjouer les plans de l'ennemi, la jeune préfigurée accepte de coopérer. A la seule condition de pouvoir se rendre à Treis, la Cité mère. Oshagan fera partie du voyage. Treis, altitude zéro, une cité rendue servile, une ville obèse, terrorisée par les guestals, rompue aux caprices de l'ambitieux conseiller Maspéro Kémal et de son redoutable tueur, le hurleur de rêves. Treis... Où vit aussi la marraine, patronne de la pègre qui connaît peut-être un moyen de retrouver Joti, la soeur disparue d'Oshagan. Suite directe des Tours de Samarante, Treis, altitude zéro est un roman vertigineux, d'une densité rare, à l'écriture unique : d'une poésie constante, mais aussi capable des plus terribles accès de violence.

Ce que j'en ai pensé. Ce second tome complète parfaitement les tours de Samarante, en gardant toujours ce style impécable et vient complèter quelques zones laissées dans l'ombre. Il faut donc vraiment lire les deux, quand bien même le premier présente une fin acceptable.

Je donnerais une mention particulière à la confrontation finale entre deux pouvoirs assez impressionante à lire, très visuelle également, et qui donne à penser qu'une adaptation cinématographique serait proablement superbe à voir.

diaspora*
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