The last dark

Stephen Donaldson

Dernier tome des dernières chroniques de Thomas Covenant, l'auteur y conclut (enfin) son plus grand cycle.

The last dark

Quelques mots sur l'auteur. Stephen Reeder Donaldson est un écrivain de fantasy et de science-fiction américain.

Il a vécu jusqu'en 1963 en Inde où son père était un médecin missionnaire, notamment auprès des lépreux.

Il a obtenu une maîtrise à l'Université de Wooster et une maîtrise à l'Université d'état de Kent, toutes deux situées dans l'Ohio.

Donaldson commence ses premières "Chroniques de Thomas Covenant" en 1977. Cette longue série (sept volumes à ce jour - dix tomes prévus) a été couronnée de prix (British Fantasy et John W. Campbell Awards), tout comme ses romans de science-fiction, et s'est vendue à des millions d'exemplaires.

Pitch. Compelled step by step to actions whose consequences they could neither see nor prevent, Thomas Covenant and Linden Avery have fought for what they love in the magical reality known only as "the Land." Now they face their final crisis. Reunited after their separate struggles, they discover in each other their true power--and yet they cannot imagine how to stop the Worm of the World’s End from unmaking Time. Nevertheless they must resist the ruin of all things, giving their last strength in the service of the world's continuance.

Ce que j'en ai pensé. Sans revenir sur le plaisir que j'ai pu éprouver à la lecture des première chroniques ni à une certaine déception avec les secondes chroniques, j'aurais au moins la satisfaction de pouvoir me dire, maintenant c'est fini. En effet, les dernières chroniques furent véritablement celles de trop. Continuant sur sa lancée des secondes, il a continué à rajouter des éléments supplémentaires n'apportant pas grand chose au récit, si ce n'est celui de le prolonger.

Le monde des dernières chroniques n'a plus qu'un loitain rapport avec celui que j'avais pu connaître lors de mes premières lectures. Le changement opéré dans la narration en utilisant le personnage de Linden Avery fait rentrer la série dans un moule beaucoup plus convenu. De plus, les interrogations du personnage sur son droit à utiliser le pouvoir agacent et rallongent inutilement le récit, le rythme s'en ressent.

Au final, et en tentant de s'abstraire du passé, nous avons donc une épopée de fantasy assez classique avec une présence parfois très agaçante de deus ex machina. Définitivement, cette ultime suite n'était pas nécessaire, les premières chroniques se suffisant parfaitement à elles même.

Je ne crois pas du tout que Stephen Donaldson soit un mauvais auteur, ses autres séries (l'appel de Mordant ou les Seuils en témoignent) mais il semble atteint d'un certain syndrome du démiurge qui l'a empêché de laisser son univers en paix plutôt que de chercher à le préssurer au maximum. Il aurait bien mieux valu reprendre certaines des bonnes idées développées dans ces autres chroniques pour en faire une oeuvre à part.

diaspora*
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