The king in yellow

Robert W. Chambers

Roman ayant servi d'influence à la fois à Lovecraft et aux auteurs de la série True Detective, j'étais assez curieux de voir à quoi il ressemblait.

The king in yellow

Quelques mots sur l'auteur. Robert William Chambers naît à Brooklyn le 26 mai 1865, dans une riche famille de l'État de New York (père médecin, frère avocat). Après des études artistiques à l'Arts Students League de New York puis, de 1886 à 1892, à l'Académie Julian à Paris, il travaille comme illustrateur pour quelques grands hebdomadaires (Life et Vogue, entre autres) et commence à écrire. En 1894 il publie un premier roman sur la « vie de bohème », In the Quarter.

L'année suivante, son recueil de nouvelles fantastiques Le Roi en jaune rencontre un succès non négligeable. L'ouvrage, où transparaît l'influence de Poe, de Maeterlinck et des décadents parisiens, est jugé morbide, malsain et extravagant par les critiques conservateurs, cependant que d'autres revues littéraires soulignent le talent de l'auteur et lui prédisent une belle carrière.

Pitch. Ces récits sont parmi les premiers exemples d'un fantastique qui, par bien aspects, rappellent également les genres du fantasy, du roman d'amour, du roman policier, de l'horreur et, surtout, de la science-fiction par le recours à des récits se déroulant dans un futur proche. Les quatre premières nouvelles du recueil font référence à une mystérieuse pièce de théâtre en deux actes dont le titre, Le Roi en jaune, donne son nom à l'ensemble de l'ouvrage.

Ce que j'en ai pensé. Lu pour le principe et après avoir vu la série True Detective, je suis resté un peu sur ma faim. S'il compte parmi les influences de Lovecraft, je n'ai vraiment apprécié que la première partie, réellement fantastique et centré sur le roi en jaune justement. Le reste se perd vite dans les tribulations d'artistes dans un Paris d'entre deux guerres et ne présente que peu d'intérêt.

diaspora*
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