The handmaid's tale

Margaret Atwood

Mondialement célèbre depuis son adaptation en série, le roman n’en reste pas moins une référence en matière de dystopie.

The handmaid's tale

Quelques mots sur l'auteur. Margaret Atwood, née le 18 novembre 1939 à Ottawa, en Ontario, est une romancière, poétesse et critique littéraire canadienne. Elle est l'une des écrivaines canadiennes les plus connues, en particulier pour son roman La Servante écarlate (The Handmaid's Tale), publié en français en 1985, qui est adapté au cinéma sous le même titre par Volker Schlöndorff en 1990 et en série télévisée sous le titre The Handmaid's Tale : La Servante écarlate en 2017.

Le prix Arthur C. Clarke lui est décerné en 1987 pour son roman La Servante écarlate (The Handmaid's Tale).

Elle remporte le Booker Prize en 2000 pour son roman Le Tueur aveugle (The Blind Assassin), qui n'est publié qu'en 2002 en France.

Pitch. Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d'esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d'autres, à qui l'on a ôté jusqu'à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté.

Ce que j'en ai pensé. Parmi les différentes dystopies célèbres, celle-ci se détache par son caractère profondément féministe et également par son pessimisme. Tout espoir est systématiquement nié dans cette exploration des rapports humains faits de faux semblants et de mensonges.

Je ne sais pas ce qu’il en est de la série Mais l’écriture rend ici parfaitement l’atmosphère de cet univers : sèche et introspective.

Les nombreux renvois au passé distillés au sein du récit permettent de mieux comprendre la manière dont le monde en est arrivé là où il est sans avoir une explication artificielle. Il laisse aussi des zones d’ombres que chacun peut remplir comme il le souhaite. C’est un procédé très intelligent et qui fonctionne ici très bien. Il faut également souligner qu’il est très difficile de savoir où l’auteur veut nous emmener.

Au final, malgré une lecture très aride parfois et un fond parfaitement désespérant, c’est une dystopie majeure qu’il convient de lire absolument. Il faut d’ailleurs noter que, suite au succès de la série, un second volume dans cet univers devrait bientôt sortir.

diaspora*
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