The dawn of Amber

John Gregory Betancourt

Voulant rendre hommage à la série originale, John Betancourt passe totalement à côté de son sujet en n'offrant qu'un succédané de l'oeuvre de Roger Zelazny.

The dawn of Amber

Quelques mots sur l'auteur. John Gregory Betancourt a passé une grande partie de sa jeunesse en Europe avant d'entamer aux États-Unis une double carrière d'écrivain et d'éditeur spécialisé dans les littératures de l'imaginaire.

John Gregory Betancourt a écrit des romans pour la série Star Trek et sur l'Univers des Prince d'Ambre.

Pitch. « Neuf princes du Chaos, les uns des autres éloignés ; Six princesses du Chaos, où sont-elles allées errer ? » Lieutenant de l'armée du roi Elnar, souverain d'un pays en guerre contre des créatures inhumaines, le jeune Obere est sauvé in extremis d'un guet-apens par l'intervention de son oncle Dworkin, qui avait disparu depuis de nombreuses années et que tous croyaient mort.

Ce dernier emmène Obere jusqu'au royaume de Juniper, au terme d'un périple magique à travers de multiples mondes. Là, le jeune guerrier va découvrir sa véritable identité : il se nomme Oberon, il est le fils d'un seigneur du Chaos, et peut-être est-il capable de voyager parmi les Ombres, entre les dimensions... Explorant les origines d'Ambre et celles du roi Oberon, mythique et mystérieux géniteur du prince Corwin, Les Neuf Princes du Chaos ouvre un nouveau chapitre de l'extraordinaire saga imaginée par Roger Zelazny.

Ce que j'en ai pensé. J'avoue n'avoir pas encore compris le but de l'auteur en voulant écrire (contre la volonté de l'auteur a priori) une préquelle à la série de romans de Zelazny. Que l'on puisse être admiratif devant l'oeuvre originale est une chose, et lui rendre hommage est tout à fait louable, mais une nouvelle se déroulant dans l'univers aurait suffit plutôt qu'une trilogie...)

Malgré tout, et pour les besoins d'un challenge de lecture, je me suis attaqué au premier tome. En premier lieu, le talent d'écrivain de l'auteur n'est pas au niveau de son illustre aîné. Le style est plat au possible, l'humour un peu lourdingue et les personnages beaucoup moins travaillés que la série originale.

Reste l'histoire. Et la, j'ai retrouvé le syndrome Star Wars VII avec ce goût de déjà lu. L'auteur reprend ici la trame générale : le personnage principale est sans mémoire de son passé et ignore donc tout de sa famille. Cela permet à l'auteur de faire découvrir l'univers et se justifie parfaitement si celui-ci n'est pas déjà connu, encore que la ficelle commence à être un peu grosse et éculée.

On peut donc tout à fait se passer de la lecture de ce roman, et probablement de la trilogie complète.

diaspora*
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