Or not to be

Fabrice Colin

Fabrice Colin nous offre ici un récit très différent de ses précédents romans. De fait, on peut le voir comme un hommage à William Shakespeare.

Or not to be

Quelques mots sur les auteurs. Né le 6 juillet 1972, Fabrice Colin est un écrivain français qui s'est d'abord fait connaître par ses textes relevant des littératures de l'imaginaire, fantasy et science-fiction, avant d'élargir son champ d'action et de se tourner vers le polar et la littérature générale.

Il est l'auteur de nombreux romans pour adultes, romans pour la jeunesse, nouvelles et scénarios de BD, ainsi que de dramatiques radiophoniques pour Radio France. Depuis avril 2014, il est également directeur éditorial des éditions Super 8.

Pitch. « Mes rêves étaient toujours là. D’une précision absolue. C’étaient ces rêves qui me maintenaient en vie, je le sais maintenant. Sans Shakespeare, mon existence n’aurait eu aucun sens. Je n’étais né que pour le faire revivre. »

1923. À la mort de sa mère, Vitus Amleth de Saint-Ange quitte l’institution d’Elisnear Manor où il séjourne, amnésique, depuis sept ans. Il part à la reconquête de son passé. Son chemin à rebours le conduit de Londres au Nord de l’Angleterre, jusqu’au village de Fayrwood qui n’apparaît sur aucune carte… Comme Vitus de Saint-Ange, OR NOT TO BE brasse l’imaginaire et la réalité dans une empoignade féroce et subtile. L’allégorie prend chair et le Grand Pan, dieu des bergers d’Arcadie, dieu de la fécondité, arpente la forêt de Fayrwood. Qui d’autre a la réponse au mystère qui hante le personnage comme le roman celui de la création quand elle incarne au plus juste la vie elle-même ? Comment William Shakespeare est-il devenu l’égal des dieux ?

Ce que j'en ai pensé. Il est assez vain de vouloir résumer ce type d’ouvrage. De par sa forme, il est très décousu pour refléter l’état d’esprit d’un amnésique à la recherche de son passé. C’est donc avant tout un roman d’ambiance sous la forme d’une quête du passé mais, avant tout, c’est une formidable déclaration d’amour au poète anglais. On se laisse bercer par le flot du récit, on se perd dans les méandres de la mémoire capricieuse du personnage, on ne distingue plus vraiment le rêve de la réalité.

Il faut donc accepter de se laisser prendre par la main et, souvent, de ne pas chercher à vouloir trouver une explication à tout.

S’il déroute parfois, c’est une lecture assez intéressante, d’autant plus si l’on est passionné par Shakespeare.

diaspora*
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