Mör

Johana Gustawsson

Ce polar assez noir est le second tome d’une série promise à un grand avenir. Je n’ai malheureusement pas lu le premier mais c’est une erreur qu’il me faudra réparer.

Mor

Quelques mots sur l'auteur. Née en 1978 à Marseille et diplômée de Sciences Politiques, Johana Gustawsson a été journaliste pour la télévision et la presse françaises. Elle vit aujourd’hui à Londres, en Angleterre.

Pitch. Falkenberg, 16 juillet 2015. Sur les rives d’un lac, on retrouve le cadavre affreusement dépecé d’une femme. Ses seins, ses fesses, ses cuisses et ses hanches ont été amputés de plusieurs kilos de chair.

Londres, le lendemain matin. La profileuse Emily Roy est appelée sur les lieux d’une disparition inquiétante : l’actrice Julianne Bell a été enlevée à l’aube, et ses chaussures ont été retrouvées à proximité de chez elle, emballées dans un sac de congélation.

Ces deux crimes portent la signature de Richard Hemfield, le « tueur de Tower Hamlets », enfermé à perpétuité à l’hôpital psychiatrique de haute sécurité de Broadmoor. Dix ans plus tôt, il a été reconnu coupable du meurtre de six femmes et de celui de l’ancien compagnon de l’écrivaine Alexis Castells. Comment alors expliquer que ses crimes recommencent ?

Ce que j'en ai pensé. Comme son nom ne l’indique pas, l’auteure est bien française mais le ton du roman fait indéniablement penser aux polars nordiques mais peut-être suis-je influencé inconsciemment par son nom suédois.

Si les deux enquêtrices restent les mêmes, on peut parfaitement lire ce roman de manière indépendante du premier, malgré de fréquents rappels à une histoire passée. L’alchimie des personnages fonctionnent très bien et l’on retrouve beaucoup de thèmes classiques de ce type de roman (meurtre sordide, intégration d’éléments nouveaux dans un commissariat, relations entres personnages, etc.)

L’enquête en elle même est très intéressante et le suspense bien géré, dans un style beaucoup plus efficace et ordonné par rapport à du Fred Vargas. Le style est efficace pour ce type d’intrigue sans être particulièrement remarquable.

Cela donne envie d’en lire d’autres car les personnages sont attachants donc je profiterais de l’achat du premier de la série pour me faire une meilleure idée.

diaspora*
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