Métropolis

Théa Von Harbou

Roman à l'origine du film de Fritz Lang, il paraît pour la première fois dans une traduction française.

Métropolis

Quelques mots sur l'auteur. Thea von Harbou (1888-1954), actrice, écrivain et scénariste allemande, fût l'épouse de Fritz Lang de 1922 à 1933. Elle a écrit de très nombreux romans populaires et scénarios dont les plus célèbres sont : Le Tigre du Bengale, Metropolis, M le Maudit, Le Tombeau Hindou, Le Testament du Dr. Mabuse, etc. Sa réputation fût toutefois entachée par ses opinions politiques pendant la période nazie.

Pitch. La ville-machine de Metropolis où règne Joh Fredersen a divisé l'humanité en deux castes : l'élite qui vit au sommet de gigantesques gratte-ciels alors que les ouvriers s'entassent dans la ville souterraine. Mais Freder, le fils du maître de Metropolis, s'éprend de Maria qui prêche la tolérance aux gens d'en bas. Alors qu'il décide de la rejoindre, son père envoie le robot qui va déclencher l'apocalypse...

Retrouvez les aventures de Maria et Freder comme vous ne les avez jamais lues. Cette traduction française inédite révèle la véritable histoire qui a inspiré le chef d'oeuvre de Fritz Lang. Dans un style incantatoire aux accents shakespeariens, le mythe s'installe. Découvrez la cité-machine et le robot, le premier de l'histoire du cinéma, qui inspireront toute la science-fiction moderne de Blade Runner à Star Wars.

Ce que j'en ai pensé. Pour être tout à fait honnête, ce roman est plus une curiosité qu'autre chose. Autant le film était une oeuvre novatrice, tant du point de vue formel que sur le fond, autant la publication du scénario manque de pertinence. Sur la question du fond, il convient de nuancer car ces idées d'antagonismes de classes étaient tout à fait actuelles à l'époque, tant du côté du fascime que du communisme.

L'écriture est passablement vieillie et il aurait peut-être été préférable de profiter de cette traduction pour l'actualiser. Parailleurs, sachant les opinions politiques de l'auteur plutôt proche du mouvement nazi, ma lecture s'est orientée vers la manière dont cela pouvait transparaître dans le récit. C'est, à mon sens, le seul intérêt que peut avoir le roman aujourd'hui.

S'il ne fait pas ouvertement l'apologie du troisième Reich, il n'en demeure pas moins qu'il prône une division de la société en différentes classes sans les opposer entre elles mais en montrant que chacune est indispensable au bon fonctionnement de la civilisation. Le principe d'une société inégalitaire est donc reprend clairement l'idéologie fasciste.

diaspora*
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