Le testament d'Erich Zann

Brian Stapleford

Deux longues nouvelles constituent ici ce roman de Brian Stapleford que j'ai reçu par ma contribution aux Moutons Electriques.

Le testament d'Erich Zann

Quelques mots sur l'auteur. Brian Michael Stableford (né le 25 juillet 1948) est un auteur de science-fiction britannique qui a publié plus d'une cinquantaine de romans, d'abord sous le nom de Brian M. Stableford, et plus récemment simplement Brian Stableford.

À ses débuts il a également publié une ou deux œuvres sous le pseudonyme de Brian Craig qu'il a repris pour des publications récentes. Ce pseudonyme associe son prénom et celui de Craig A. Mackintosh, avec lequel il a collaboré dans les années 1960.

Stableford est l'auteur de plusieurs séries et d'un grand nombre de romans dans lesquels il s'essaie à plusieurs genres, notamment le space opera ("Hooded Swan", série publiée entre 1972 et 1975) ou le steampunk. Il a participé à plusieurs anthologies et traduit des auteurs français tels que Paul Féval, Camille Flammarion, Auguste Villiers de l'Isle-Adam et Gaston de Pawlowski. Il a publié également des essais et des études sur la Science-Fiction ou sur des auteurs de Science-Fiction.

Pitch. Quinze ans après la célèbre nouvelle de Lovecraft, le violon et les compositions maudites d'Erich Zann font l'objet de toutes les convoitises. Le grand détective Charles Auguste Dupin est le seul à savoir pourquoi, et à pouvoir s'y opposer. Rendu fameux sous la plume d'Edgar Allan Poe, Dupin enquête également de nouveau sur Ernest Valdemar, dont le corps a disparu : le comte de Saint-Germain est-il impliqué, et pourquoi Balzac, à l'article de la mort, s'y intéresse-t-il ?

Ce que j'en ai pensé. Si je suis un amateur de longue date des ecrits de Lovecraft, tout ce qui a été écrit par la suite ne mérite pas que l'on s'y attarde. J'ai par exemple beaucoup de mal avec August Derleth ou Bian Lumley alors que les récits de la Laverie de Charles Stross méritent vraiment le détour. Ici, le ton est un pastiche assez léger qui reprend le style des feuilletonistes du XIXe.

Je peux reconnaître que c'est bien écrit et que cela reprend bien les codes du genre mais je n'ai pas vraiment été sensible à ces deux histoires. J'ai eu beaucoup de mal à m'attacher aux personnages, principalement à celui de Charles Auguste Dupin. Bien que l'ayant lu en français, je ne pense pas que mon problème vienne de la traduction qui semble tout à fait correcte.

C'est au final un roman qui se lit assez vite et qui permet de passer un moment agréable mais sans plus pour moi, et donc une expérience que je ne renouvellerai pas.

diaspora*
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