Le temps de Palanquine

Thierry Di Rollo

Dernier roman de Thierry Di Rollo, celui-ci se détache des précédents, notamment la fresque de la comédie humain, par certains côtés assez positif.

Le temps de Palanquine

Quelques mots sur l'auteur. Né le 28 novembre 1959 à Lyon, Thierry Di Rollo est un écrivain français de science-fiction, fantasy, fantastique et roman noir. Après sa fresque de la tragédie humaine en six tableaux entamée par le puissant et âpre Number Nine, il s'essaie avec succès à la fantasy avec le dyptique Bankgreen.

Pitch. Délicité, ville monstre. XXIIe siècle.

Le monde est noir et rouge.

Noir de suie.

Rouge de Palanquine.

Palanquine, immense corps céleste qui se rue sur le système solaire et promet de tout balayer sur son passage, à commencer par la Terre. Palanquine, ou le rappel de la finitude des choses, constante réaffirmation de l’inanité de la condition humaine…

Il y a Lockerbie, génie exceptionnel à l’invention non moins exceptionnelle, qui promet d’ajouter à la catastrophe annoncée.

Il y a Eleanor et John, les derniers des rectifieurs. Leur amour infrangible.

Et cette question : l’amour peut-il à lui seul sauver un monde à l’agonie ?

Ce que j'en ai pensé. Habituellement, c’est une grande noirceur qui caractérise l’ambiance de l’oeuvre de l’auteur, entre du simple malaise eau plus sordide. Ici, si le thème de la fin du monde n’est pas des plus riante, le traitement est en revanche plutôt optimiste malgré tout. Comme souvent, on y retrouve un lien fort entre homme et animal, mais le héros n’étant pas ici un solitaire, ce n’est pas un palliatif à l’absence de chaleur humaine.

Sur la forme, je reste toujours aussi fan de son écriture, plutôt sèche et très efficace. Le fond est cette fois très particulier et le traitement qui en est fait est parfaitement rendu dans toute son étrangeté. La tension de la fin du monde approchant apporte un suspense très intéressant et une fin assez originale.

Que l’on soit au final fan ou non de cet auteur très particulier, ce roman est à recommander comme un très bon livre de science-fiction, original jusqu’au bout.

diaspora*
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