Le secrétaire italien

Caleb Carr

Sherlock Holmes est de retour ! Caleb Carr lui redonne vie...

Le secrétaire italien

Quelques mots sur l'auteur. Né à New York, il passe une enfance assez mouvementé dans le quartier de Greenwich Village. Son père, Lucien Carr, qui a été président de l’agence de presse UPI (United Press International) et est une figure de la Beat Generation, un mouvement littéraire et artistique américain des années 1950, écope de « écope de deux ans pour avoir poignardé un soupirant homosexuel ». Il avait auparavant eu des amis de passage, tels Allen Ginsberg et William Burroughs, mais le jeune Caleb Carr ne se reconnaît « aucune sympathie pour les idées professées par la Beat Generation ». Après le divorce de ses parent, il se passionne pour l'histoire militaire.

Il entreprend des études supérieures au Kenyon College, dans l'État de l'Ohio, puis entre à l'Université de New York, où il obtient un diplôme en histoire.

En littérature, il publie son premier roman, intitulé Casing the Promised Land, en 1979. Il est notamment l'auteur d'une biographie Le Diable blanc (The Devil Soldier, 1992) et des romans L'Ange des ténèbres (The Angel of Darkness, 1997) et Le Tueur de temps (Killing Time, 2000) et avant eux de L'Aliéniste (The Alienist, 1996), roman pour lequel il reçoit le Grand prix de littérature policière et le Prix Mystère de la critique. Dans le roman policier historique Le Secrétaire italien (The Italian Secretary, 2005), il met en scène le personnage de Sherlock Holmes qui vient en aide à la reine Victoria pour résoudre une affaire criminelle aux complexes ramifications historiques

Pitch. L'affaire commence lorsque Holmes reçoit un télégramme de son frère Mycroft l'appelant à l'aide. Proche conseiller de la reine Victoria, ce dernier craint pour la vie de la souveraine. Fait étrange, deux de ses serviteurs ont été percés de plus de cinquante coups de poignard, exactement comme le secrétaire italien de Marie Stuart, assassiné trois siècles plus tôt. Il n'en faut pas plus à Holmes et à son fidèle Watson pour accourir sur les lieux du drame et démontrer que la force de déduction vient forcément à bout de l'inextricable quand il s'agit de défendre l'ordre, l'Empire et la reine Victoria !

Ce que j'en ai pensé. Une nouvelle aventure de Sherlock Holmes écrit par un maître du polar historique avait tout pour être intéressante. D'un point de vu purement holmesien, je pense que c'est une réussite, le ton, l'ambiance et les principaux personnages sont très bien retranscrits. J'aurais par contre préféré un style et une ambiance plus proche de ses propres romans comme l'aliéniste mais ce n'était pas le propos ici. Du coup, si l'exercice est réussi en référence aux contraintes imposées, il me laisse un peu sur ma faim.

diaspora*
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