Le château de Lord Valentin

Robert Silverberg

Un grand classique de la littérature de l'imaginaire que l'on peut relier à la longue traidtion de l'exploration d'un univers-monde à travers la quête de Valentin de Majipoor.

Le château de Lord Valentin

Quelques mots sur l'auteur. Robert Silverberg est l'un des maîtres contemporains de la science-fiction. Dans la collection « Ailleurs et Demain », il a notamment fait paraître Les Monades urbaines, L'Homme stochastique, Shadrak dans la fournaise, L'Étoile des Gitans, À la fin de l'hiver, Les Royaumes du mur, Ciel brûlant de minuit et, à la suite du Château de Lord Valentin, les sept romans du cycle de Majipoor dont Le Roi des rêves, paru en avril 2002, est le dernier.

Robert Silverberg a reçu en 2004 pour l'ensemble de son œuvre le titre de Grand Maître de la science-fiction, la plus haute distinction honorifique du domaine, décerné par l'Association des auteurs américains de science-fiction.

Pitch. Sur la planète géante de Majipoor, Valentin est le Coronal désigné.

Il doit donc exercer le pouvoir suprême à la mort du dernier Pontife. Mais victime d'un complot, il se retrouve amnésique, errant sur les routes. Devenu jongleur en compagnie d'une troupe de saltimbanques, il va emprunter la longue route qui le ramènera à son château.

Ce que j'en ai pensé. Nous avons ici un récit tout à fait classique où l'auteur profite de l'amnésie de son personnage pour faire découvrir le monde à travers ces yeux de candide. L'intérêt du texte se trouve donc plus dans la description de Majipoor que dans le destin du héros dont on se doute très vite du retour à la normale. A noter que l'auteur apprécie le procédé pour l'avoir également expérimenté dans Le fils de l'homme.

Ayant déjà lu ce grand classique de la science-fantasy dans ma jeunesse, j'ai voulu savoir s'il avait bien vieilli. J'en avais effectivement gardé un très agréable souvenir. En fin de compte, la lecture en est toujours plaisante et le monde assez intéressant pour avoir envie d'en savoir un peu plus. En revanche les personnages sont au final assez insipides et sans grand intérêt. Par ailleurs, l'auteur y est bien trop attaché pour se permettre d'en éliminer ne serait-ce qu'un seul ce qui aurait pu renforcer certains éléments dramatiques.

On est donc ici bien loin des chefs d'oeuvre de l'auteur (L'homme dans le labyrinthe ou Les monades urbaines par exemple) mais il est à recommander pour les jeunes lecteurs et les amateurs des livres-univers. Je n'ai par contre plus trop de souvenirs d'avoir lu d'autres romans se déroulant dans le même univers ou alors ils ne m'ont pas marqué plus que cela.

diaspora*
blog comments powered by Disqus

(c) Ceci n'est pas un copyright.