La stratégie des as

Damien Snyers

Avec ce premier roman bien rythmé, l’auteur nous emmène dans un univers entre steampunk et fantasy autour d’un vol légendaire.

La stratégie des as

Quelques mots sur l'auteur. Damien Snyers est un jeune auteur belge. Il signe avec "La Stratégie des as" un premier roman nerveux, mélange réussi de fantasy et de steampunk, dans la plus pure tradition des films de casse.

Pitch. Pour vivre, certains choisissent la facilité. Un boulot peinard, un quotidien pépère. Humains, elfes, demis... Tous les mêmes. Mais très peu pour moi. Alors quand on m'a proposé ce contrat juteux, je n'avais aucune raison de refuser. Même si je me doutais que ce n'était pas qu'une simple pierre précieuse à dérober. Même si le montant de la récompense était plus que louche. Même si le bracelet qu'on m'a gentiment offert de force risque bien de m'éparpiller dans toute la ville. Comme un bleu, j'ai sauté à pieds joints dans le piège. L'amour du risque, je vous dis. Enfin... c'est pas tout ça, mais j'ai une vie à sauver. La mienne.

Ce que j'en ai pensé. M’étant laissé convaincre par l’auteur sur le stand des Indés de l’imaginaire à Mons, je me suis lancé dans ce roman, relativement court et à l’intrigue bien mené. Comme l’auteur le dit, c’est un mélange entre Ocean’s eleven et de la fantasy dans un univers steampunk. Fantasy et steampunk fonctionnent souvent très bien ensemble et c’est encore le cas ici encore que ce soit surtout l’aspect fantasy qui domine.

Les personnages deviennent très vite attachants, même s’il aurait pu être intéressant de développer un peu plus leurs personnalités au-delà d’un ou deux traits marquants. Je reconnais que ce n’est pas simple dans un roman court comme celui-ci et plutôt orienté vers l’action.

À ce sujet, l’intrigue est très bien rythmé, sans temps mort et l’auteur parvient parfaitement à nous mener où il le souhaite. Au plus, pourrait-on regretter que l’on devine assez souvent le scénario à l’avance mais cela ne nuit pas forcément car la manière dont sont décrites les scènes importent plus que le suspense.

C’est donc un premier roman très bien fichu et qui arrive à nous distraire de la plus belle des manière, en nous faisant rêver à un autre monde.

diaspora*
blog comments powered by Disqus

(c) Ceci n'est pas un copyright.