La porte de Ptolémée

Jonathan Stroud

Récupéré par hasard lors d’une session de livre échange, ce roman est le dernier tome de la trilogie de Bartiméus mais il peut se lire de manière indépendante sans trop y perdre.

La porte de Ptolémée

Quelques mots sur l'auteur. Jonathan Stroud est un auteur de fantasy jeunesse.

Il a commencé à écrire à l'âge de sept ans. Après avoir terminé ses études de littérature anglaise, il devient éditeur de livres pour enfants. En 1990, il publie ses propres travaux et il rencontre rapidement le succès. Sa plus grande réussite fut la « trilogie de Bartiméus ».

Pitch. Londres, ville des sorciers, est en proie aux grèves et aux émeutes. Humains et démons en ont assez d'être asservis aux magiciens dédaigneux qui les exploitent et les humilient.

Mais cette grande révolution pourrait bien tourner à l'apocalypse. Nathaniel, le jeune magicien ambitieux, Bartiméus, le djinn sarcastique, et Kitty, la résistante, sauront-ils surmonter leurs dissensions et unir leurs forces pour sauver Londres ?

Ce que j'en ai pensé. Cette trilogie de fantasy urbaine, classée plutôt en young adult, a rencontré un très grand succés mais je n’en avais jamais entendu parler avant la présentation qui m’en avait été faite. C’est donc avec un esprit totalement vierge que j’en ai abordé la lecture.

En premier lieu, je suis parvenu à facilement rentrer dans l’univers sans avoir lu les deux précédents tomes. Malgré cela, je n’ai pas l’impression que l’auteur ait fortement et artificiellement réintroduit les personnages, le talent de l’auteur a suffit pour rendre l’opération transparente. Le style est très agréable et la lecture très limpide, comme souvent en YA. Pour une lecture de vacances et un gros pavé, c’est assez louable.

Les personnages sont attachants, l’humour assez présent et, même si les ficelles sont assez grosses et les réactions un peu trop attendues, cela ne gène pas franchement.

Du côté de l’intrigue, pas non plus de surprise à attendre, on voit assez rapidement comment l’histoire va se dérouler. L’intérêt réside donc plus dans le plaisir de la lecture, des dialogues et des relations entre les personnages.

Ayant lu ce dernier tome, il est assez peu probable que je lise les deux autres (trois en comptant celui sorti en dernier mais se situant dans le passé). Néanmoins, c’est du bon roman jeunesse et une bonne détente pour les adultes également.

diaspora*
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