Debout dans la clarté

Lendraste

Prêté par une amie pour savoir ce que j'en pensais, j'ai donc découvert cet auteur et le premier tome de son cycle L'éau des ténèbres.

Debout dans la clarté

Quelques mots sur l'auteur. Né en 1972 dans la région nantaise, Lendraste est un jeune auteur passionné depuis sa plus tendre enfance par les univers fantastiques. Créateur de jeux de rôles et d'histoires passionnantes, inspiré par une génération d'auteurs de fantasy, il vous dévoile ici le début d'un récit sombre et tortueux qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.

Pitch. Dans les ténèbres et le froid, amnésiques, les Humains sont enfantés pour la seconde fois. Terrorisés et désemparés, ils ont confié leur sort à un seul homme. Ce dernier a voyagé vers cette lueur vacillante dans le lointain. Il y a reçu l’illumination du Dieu Solaire qui a nimbé une large contrée de son aura. Dans ce refuge de lumière et de chaleur, l’homme a forgé une théocratie militarisée, la Théologie, afin d’y accueillir les siens.

La mort rôde. Elle surgit de l’obscurité empruntant les traits des sauvages Ovarks. Une guerre sanglante et impitoyable ravage les terres et broie les destins. L’union et la foi de tout un peuple triomphe de l’envahisseur.

Mais d’autres ombres s’agitent déjà dans les Confins gelés du monde. À leur tour, les reptiliens Atarks se ruent à l’assaut de la lumière. Les Humains, méfiants et meurtris, déversent leur courroux sur cette nouvelle menace. Malgré leur écrasante supériorité, ils acceptent finalement de conclure une paix avec leurs adversaires.

Pourquoi ce revirement de la Théologie ? Que réservent aux Humains les « Serpents » qui s’installent dans le Monde Éclairé ? Pourquoi choisir un ambassadeur empli de haine pour les aider à s’intégrer ? Le mal erre-t-il toujours dans les Confins ou se cache-t-il dans la lumière ?

Ce que j'en ai pensé. Pour son premier roman, l'auteur se débrouille plutôt bien. L'univers est assez intéressant, suffisamment riche pour laisser entrevoir quelques développements futurs mais sans être trop vaste pour perdre le lecteur. Bien entendu, il n'est pas exempt de certains écueils. En premier lieu, c'est encore une fois un long cycle de fantasy qui commence. Le genre a beau s'y prêter, je regrette pour ma part que peu d'auteurs prennent le risque de conclure une histoire simple sans avoir à développer tout un univers autour et chercher à tout expliciter.

Les personnages sont assez caricaturaux, encore une loi du genre dirons-nous, et ne révèlent que peu de surprises. L'intrigue avance correctement, sans grande surprise encore, mais le rythme est bien adapté à la longueur du roman.

Il n'en reste pas moins que certains aspects de l'univers sont originaux, notamment le fait que la religion soit vue d'un point de vue plus politique que spirituel mais globalement il y a assez peu de chance pour que le cycle se démarque franchement de l'abondante littérature de fantasy.

diaspora*
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