L'ordre du labyrinthe

Lisa Goldstein

Ayant gardé un bon souvenir de ma lecture de Touristes de Lisa Goldstein, j’ai eu ici l’occasion de me replonger dans cette œuvre singulière.

L'ordre du labyrinthe

Quelques mots sur l'auteur. Lisa Goldstein, née le 21 novembre 1953 à Los Angeles, est une écrivaine de fantasy et de science-fiction américaine.

Plusieurs fois nommée aux prix Hugo et Nebula, elle a reçu le National Book Award pour The Red Magician. Elle fait partie des auteurs de fantasy considérés comme les plus littéraires, avec Tanith Lee, Patricia A. McKillip ou Peter S. Beagle.

Elle a aussi publié deux romans sous le pseudonyme d'Isabel Glass. Elle vit à Oakland en Californie.

Pitch. Étudiant l'histoire de sa famille pendant qu'elle travaille comme intérimaire à San Francisco, Molly Travers découvre qu'elle est la descendante de magiciens de cabaret qui faisaient de la véritable magie au dix-neuvième siècle, en compagnie d'un groupe d'occultistes nommé l'Ordre du Labyrinthe.

Élevée par une grande-tante après que ses parents soient morts dans un accident de voiture, Molly apprend par le détective privé John Stow qu'elle possède une famille dont elle ne savait rien. Leur enquête va dévoiler les sombres mystères d'une société occulte. Histoire de famille et histoire secrète s'avèrent tissées étroitement ensemble.

Ce que j'en ai pensé. Avant celui-ci, je n’avais lu de l’auteur que deux romans. Si Touristes m’avait paru très convaincant au point d’être un des rares livres que j’ai lu plus d’une fois, son roman de fantasy Roi de l’été, fou de l’hiver m’avait beaucoup déçu. C’est donc avec un œil critique que j’abordais ce récit fantastique contemporain.

Il es trouve que l’auteur se sort très bien de cette histoire, entre épopée familiale et sorcellerie ésotérique. Elle arrive particulièrement bien à entremêler des personnages ancrée dans la réalité avec des éléments fantastiques.

La psychologie des personnages est très subtile et cela donne un récit très bien équilibré et agréable à lire. C’est déjà ce qui m’avait plu dans Touristes et que l’on retrouve ici.

L’histoire en elle même est construite comme une enquête autour de la famille de l’héroïne et se trouve très bien menée. Au final, ce roman m’a bien réconcilié avec Lisa Goldstein et je vais certainement fouiller un peu plus sa bibiographie à la recherche de récits similaires.

diaspora*
blog comments powered by Disqus

(c) Ceci n'est pas un copyright.