L'elixir d'oubli

Pierre Pevel

Deuxième tome du Paris des Merveilles, trilogie steampunk aussi drôle qu'érudite, L'Elixir d'Oubli a reçu le prix Imaginales en 2005.

L'elixir d'oubli

Quelques mots sur l'auteur. Pierre Pevel est né en 1968. Fils de militaire, sa jeunesse lui fait visiter de nombreuses villes (Berlin). Il fera une prépa litteraire au lycée Henri-Poincaré de Nancy. Il est d'abord scénariste, journaliste et auteur pour les jeux de rôle, et ne vient qu'ensuite à l'écriture. Il écrit plusieurs romans de fantasy sous le pseudonyme de Pierre Jacq, puis signe ses livres de son vrai nom. Il se fait connaître par sa trilogie des Ombres de Wielstadt, publiée en 2001, qui lui vaut en 2002 un Grand prix de l'Imaginaire. Pierre Pevel vit depuis des années à Nancy.

Pitch. Paris, 1909. A peine remis de sa précédente enquête, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage du Cercle Cyan, se retrouve mêlé à une bien étrange affaire, dont les ramifications pourraient remonter à plusieurs dizaines, voire plusieurs centaines d'années. Secondé - plus ou moins - par la baronne Isabel de Saint-Gil, Griffont va devoir affronter bien des dangers. Mais il se pourrait que ce soit l'avenir de notre monde et de l'OutreMonde, lui-même, rien moins, qui soit en jeu. Cela justifie bien de se replonger dans son passé, voire de mettre sa propre vie en péril.

Ce que j'en ai pensé. Ayant lu le premier tome lors de la parution de la première édition vers 2004, j'avais gardé un souvenir un peu flou de cette aventure mais c'est un univers qui m'avait bien plu, très ancré dans l'histoire malgré son côté uchronique. La cohérence de l'ensemble, avec des mages insérés dans la société tels des savants de l'époque, renforce beaucoup le plaisir de la lecture.

J'ai souvenir d'avoir eu un peu de mal avec son style dans le premier tome alors que je n'ai pas du tout eu ce sentiment cette fois ci. Je pense qu'une relecture du tome 1 s'impose pour voir qui a évolué entre l'auteur et moi.

Quoi qu'il en soit, ce roman d'aventure emprunte beaucoup à Alexandre Dumas et garde un petit côté feuilleton bien ancré dans le XIXè siècle. La magie, si elle est bien présente, n'est qu'assez peu utilisée par les héros, ceux-ci ayant plus souvent recours à leurs compétences martiales. De fait, on se rapproche beaucoup plus des romans de cape et d'épée que de fantasy traditionelle. La véritable fantasy apparaît d'ailleurs plus dans les relations avec les fées et les dragons.

À conseiller donc fortement.

diaspora*
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