L'épouse de bois

Terry Windling

Ce roman fut une des excellentes surprises de ma souscription 2018 des Moutons Electriques, tant par l’intrigue que pour le plaisir de l’écriture.

L'épouse de bois

Quelques mots sur l'auteur. Terri Windling, qui vit dans le désert au-dessus de Tucson (Arizona), est une éditrice américaine ayant joué un rôle majeur dans la définition de la fantasy en tant que littérature aboutie.

Ayant découvert de nombreux auteurs (dont Charles de Lint) et réalisé d’encore plus nombreuses anthologies (dont les seize premiers volumes de la série Year’s Best Fantasy & Horror), elle se consacre maintenant à l’écriture d’ouvrages de merveilleux (dont plusieurs en collaboration avec Brian et Wendy Froud) et à la peinture, tout en dirigeant toujours le webzine Endicott Studio.

Son roman The Wood Wife (L'épouse des bois) (1996) ( éd. Moutons électriques, 2008) a reçu le Prix Mythopeic

Pitch. Maggie Black est écrivain. Elle vient d'hériter d'une maison en plein désert, dans les montagnes de l'Arizona. Son propriétaire, un célèbre poète avec qui Maggie correspondait, est mort dans d'étranges circonstances. La jeune femme s'installe bientôt dans la maison, mais la vie semble différente : les choses sont plus pures, les formes plus essentielles, les mystères plus profonds... La magie des collines est puissante, et Maggie pourrait bien y perdre la raison -- ou la vie.

Ce que j'en ai pensé. J’ai abordé ce livre sans aucun a priori et sans savoir vraiment dans quoi je m’embarquais. Cette histoire mêle beaucoup de choses : un peu d’enquête, des fées et beaucoup de magie. C’est surtout une ambiance très particulière, en premier lieu avec l’omniprésence du désert, d’une communauté un peu isolé et d’une étrangeté qui vient voiler toute perception du réel.

J’ai tout de suite accroché à ce style et à ce type de fantasy moderne (on ne peut pas parler d’urbain dans ce cas).

Dans une certaine mesure, ce livre peut faire penser à du Neil Gaiman, avec la manière qu’il a d’introduire du fantastique dans un environnement familier sans que l’on puisse trouver cela étrange.

L’intrigue en elle-même est parfaitement bien menée et les personnages sont tout en nuance et vraiment intéressants.

À tout point de vue, c’est une réussite absolument magistrale et je ne saurais vous conseiller de vous précipiter chez votre libraire pour vous le procurer.

diaspora*
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