Kabu-Kabu

Nnedi Okorafor

Dans ce recueil de nouvelles, Nnedi Okorafor explore la mythologie nigérianne en l'intégrant dans la société moderne actuelle.

Kabu-Kabu

Quelques mots sur l'auteur. Nnedimma Nkemdili Okorafor, née le 8 avril 1974 à Cincinnati en Ohio et d'origine nigériane, est une romancière américaine de science-fiction et de fantasy. Pour la publication de ses livres, elle utilise les noms Nnedi Okorafor et Nnedi Okorafor-Mbachu. Elle a obtenu le prix World Fantasy du meilleur roman en 2011 pour Who Fears Death.

En 2013, les éditions Panini ont publié Qui a peur de la mort ?. La couverture de la version française a été réalisée par l'artiste sud-africain Joey Hi-Fi. Le roman a obtenu le prix Imaginales du meilleur roman étranger 2014 et est nommé pour le grand prix de l'Imaginaire du meilleur roman étranger 2014, ainsi que la meilleure couverture.

Contenu. "The Magical Negro"

"Kabu Kabu"

"The House of Deformities"

"The Black Stain"

"How Inyang Got Her Wings"

"On the Road"

"Spider the Artist"

"The Ghastly Bird"

"The Winds of Harmattan"

"Long Juju Man"

"The Carpet"

"Icon"

"The Popular Mechanic"

"Windseekers"

"Bakasi Man"

"The Baboon War"

"Asunder"

"Tumaki"

"Biafra"

"Moom!"

"The Palm Tree Bandit"

Ce que j'en ai pensé. Après avoir beaucoup apprécié Lagoon, j'avais envie de découvrir plus en profondeur l'oeuvre de cette auteure originale. Le format de la nouvelle convient donc très bien pour cela. D'un point de vue stylistique, la forme est parfaitement maîtrisé et l'on sent que l'auteure est tout à fait à l'aise dans ce format.

Elle traite ici des mythes de son pays d'origine, et plus généralement d'une grande partie de l'afrique de l'ouest tout en y incorporant des éléments plus modernes ou même futuristes. Force est de constater que l'enseble s'intègre parfaitement et importe un souffle de fraicheur et de nouveauté dans le domaine du fantastique. On y ressent particulièrement la tradition orale du conte en arrière plan, teinté d'un soupçon de morale.

Toutefois, à lire l'ensemble, on peut avoir un certain sentiment de redondance parfois, notamment dans le traitement de la sorcière volante. Le cas de la nouvelle éponyme du recueil, Kabu-Kabu, est un peu différent. D'un format plus long, elle s'intéresse moins au folklore qu'au Nigéria moderne et se rapproche plus de l'urban fantasy de Neil Gaiman par exemple.

Au final, et malgré donc une certaine répétition sur certains textes, c'est une excellente manière de plonger dans l'univers de Nnedi Okorafor avant d'attaquer ses oeuvres maîtresses.

diaspora*
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