Enfant du chaos

Eva Simonin

Premier tome de la série des Veilleurs, ce roman m’est venu dans une souscription des Moutons Electriques.

Enfant du chaos

Quelques mots sur l'auteur. Eva Simonin est une écrivaine de science-fiction et de fantasy. Déjà auteur de nouvelles, elle publie en 2014 son premier roman Les tisseurs de temps. En 2017, paraît chez les Moutons électriques son second roman : Enfant du Chaos.

Pitch. Depuis la mort du dieu de l’Équilibre, le chaos ne cesse d'augmenter.

À Okkia, il engendre des spectres, êtres monstrueux qui se nourrissent des humains. Les pompiers régulent la menace de leur mieux, mais ils arrivent trop tard pour sauver la famille d’Anielle. Unique rescapée, la jeune femme décide de rejoindre leur rang pour lutter à son tour contre incendies, tempêtes surnaturelles et créatures dangereuses.

Mais ses origines pèsent lourd sur ses épaules et compromettent sa place parmi les pompiers. Son existence n’est-elle qu’une nouvelle manifestation du chaos ? Anielle n’aura de pire ennemi que sa propre nature, convoitée par certains, redoutée par d’autres.

Ce que j'en ai pensé. Hors souscription, il est très peu probable que j’aurais choisi de lire ce roman, ce fut donc un découverte tout à fait inattendue. En premier lieu, il s’agit du début d’une série et j’ai tendance à éviter cela de plus en plus, d’autant plus en fantasy car cela a tendance à s’éterniser.

A priori, le coeur de cible du cycle est plutôt le Young Adult, donc je ne suis pas non plus le plus concerné à présent, même s’il m’arrive d’en lire parfois (plutôt par hasard que par choix).

Ce roman est néanmoins assez intéressant dans l’ensemble. L’univers est original, mélangeant habilement les genres : fantasy et un certain modernisme par moment. Les personnages, sans être vraiment révolutionnaires, sont assez attachants et avec des personnalités assez détaillées.

L’ensemble est donc assez plaisant à lire, l’intrigue bien construite même si assez prévisible et sans grande surprise. Je me suis par contre souvent posé la question de savoir si l’univers était inspiré d’un jeu de rôle tant cela me semble tout à fait correspondre.

C’est un bon moment de détente, plutôt original globalement et qui donnera envie d’en lire plus. Cela change en tout cas d’une grande partie de la production de fantasy plus classique.

diaspora*
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