Drift

Thierry Di Rollo

Délaissant ses univers habituels (encore que), l'auteur nous invite ici à explorer le vaste espace dans cette tentative ultime pour l'humanité de se sauver d'elle même.

Drift

Quelques mots sur l'auteur. Thierry Di Rollo, né le 28 novembre 1959 à Lyon 3e, est un écrivain français de science-fiction, fantasy, fantastique et roman noir.

C'est après la lecture de La Machine à explorer le temps de H. G. Wells, à 14 ans, qu'il se met à écrire ses premières nouvelles.

Son œuvre de référence est la chanson Eleanor Rigby des Beatles. C'est elle qui continue d'initier, inspirer et déterminer tous ses univers.

Thierry Di Rollo a également été bassiste dans un groupe de musique.

Pitch. Le Drift est un titan. Un monument sans pareil, le condensé d’un million de volontés tendues vers un but non négociable : quitter une Terre à bout de souffle. Le Drift est une cathédrale, le temple des vanités humaines, l’iniquité usinée en matériaux composites. Le Drift est la porte ouverte aux étoiles, mais une porte que bien peu prendront. Car pour gigantesque que soit le Drift, les places à son bord sont limitées. Aux seuls Justes, aux puissants, aux privilégiés des cités-dômes. Le Drift est le dernier espoir pour l’humanité. Mais une humanité qui n’est plus celle de tout le monde, une humanité aux franges de l’immortalité, orientée, assistée, nano-contrôlée, au-delà de sa propre condition, résolue à abandonner son berceau sans retour possible, déterminée à embrasser l’espace…

Ce que j'en ai pensé. Bien que le genre auquel on peut rattacher le roman (l'aventure spatiale, du moins pour la seconde partie du récit) nous retrouvons sans aucun problème ce qui fait qu'un texte de Thierry Di Rollo est nécessairement très différent de ce que l'on a l'habitude de lire.

L'histoire est donc divisé en deux parties bien distinctes. La première est plus proche du post-apocalyptique mâtiné de cyberpunk avec une civilisation coupée en deux selon une barrière sociale : les habitants des vieilles cités qui se meurrent et doivent vivre la nuit et l'élite au seuil de l'immortalité.

Pour ce qui est des éléments classiques, le hréos est plutôt un solitaire qui a les capacités de traverser le récit sans trop de souci et dont le seul véritable lien est avec un animal. On retrouve le même duo dans beaucoup de roman de l'auteur (Number nine, Archeur, Bankgreen, etc.) Par rapport à d'autres, celui-ci est beaucoup plus humain, notament dans toute la secone partie, comme ci le vaisseau l'avait civilisé. PArvenu à nouveau sur un nouveau monde, la liberté reprendra le dessus.

Pour les quelques bémols, j'ai trouvé que l'histoire du vol d'ADN n'apportait rien au récit, du moins la résolution finale est trop rapide. Pour le reste, c'est une grande réussite et le roman arrive à garder un part de mystère non résolus.

diaspora*
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