Crépuscules

Thierry Di Rollo

Actu-SF nous propose ici ce recueil de six nouvelles idéales pour commencer à aborder l'oeuvre de Thierry Di Rollo.

Crépuscules

Quelques mots sur l'auteur. Thierry Di Rollo, né le 28 novembre 1959 à Lyon 3e, est un écrivain français de science-fiction, fantasy, fantastique et roman noir.

C'est après la lecture de La Machine à explorer le temps de H. G. Wells, à 14 ans, qu'il se met à écrire ses premières nouvelles.

Son œuvre de référence est la chanson Eleanor Rigby des Beatles. C'est elle qui continue d'initier, inspirer et déterminer tous ses univers.

Thierry Di Rollo a également été bassiste dans un groupe de musique.

Pitch. Thierry Di Rollo est l’une des voix les plus passionnantes de la science fiction en France. Chacune de ses histoires possède une force peu commune avec une poésie du désespoir effroyablement belle. Si ses univers sont noirs, c’est pour mieux dénoncer la folie humaine et tous les abus de notre société.

En six nouvelles, il nous entraîne dans des futurs qui déchantent et qui interpellent. Vous visiterez les mines de la planète Loren III, découvrirez d’étranges hippopotames chercheurs d’or, assisterez à des crucifixions puis, dans un autre récit, à l’étrange résurrection de cadavres... Des textes superbes dans lesquels la mort n’est présente que pour mieux célébrer la vie.

Ce que j'en ai pensé. Grand lecteur et admirateur de l'oeuvre de Thierry Di Rollo, j'ai donc pris grand plaisir à découvrir ces quelques nouvelles que je n'avais pas eu l'occasion de lire auparavant. Les six textes sont une excellente entrée en matière car nous avons déjà là en germe le devenir de ses thèmes de prédilection.

Comme pour Cendres, il ne faut pas chercher une quelconque concession tant l'écriture est âpre et le propos d'une violence froide et sans espoir, plus encore que dans ces derniers romans. Pour ceux cherchant une lecture plus abordable, je conseillerais donc plutôt le dyptique Bankgreen/Elbrön ou Drift. L'ambiance est ici beaucoup plus proche de Number nine.

diaspora*
blog comments powered by Disqus

(c) Ceci n'est pas un copyright.