Ceux qui grattent la terre

Patrick Eris

Dans ce roman fantastique sans prétention, Patrick Eris nous offre une histoire très bien mené à partir d'une thématique assez classique.

Ceux qui grattent la terre

Quelques mots sur l'auteur. Patrick Eris, de son vrai nom Thomas Bauduret, est un écrivain et traducteur.

Il écrit également sous les pseudonymes de Samuel Dharma et Jeffrey Lord.

Traducteur de profession, il a traduit de nombreux auteurs notamment Stuart Kaminski, Jack Higgins, Joolz Denby Graham Joyce, John Steakley, Clive Barker, F. Paul Wilson, John Jakes, Graham Masterton, Linda Barnes, Garfield Reeves-Stevens, Robert Rankin….

Pitch. Pour Karin Frémont, après deux ans de chômage, obtenir un nouvel emploi est comme un rêve. Et quel emploi ! Secrétaire de Harald Schöringen, un auteur à succès spécialiste du surnaturel retranché dans son appartement dominant Montmartre. Un véritable conte de fées… s’il n’était troublé par un cauchemar récurrent où Karin se voit arpenter une immense plaine malsaine où se dresse une muraille d’ébène…

La jeune femme découvre qu’un an plus tôt, un voisin de Schöringen a disparu sans laisser de traces. Y a-t-il un rapport avec cette légende de l’Homme Noir, un insaisissable esprit hantant le vieux Montmartre ? Avec les ombres que Karin sent s’amasser autour d’elle ? Et avec cet étrange bruit qui ne cesse de résonner dans les tréfonds de l’immeuble. Un tout petit grattement, entêtant, obsédant… Scriiitch, scriiitch…

Ce que j'en ai pensé. A partir du thème assez classique de la maison hantée, l'auteur nous fait progressivement passer du polar au fantastique en jouant sur la réalité, ou non, de ce qui peut arriver au personnage.

Le style de l'auteur sert parfaitement le propos et l'on est très vite pris par l'histoire, malgré certains moments assez convenus. Loin d'un récit d'horreur cosmique, nous avons là affaire à du fantastique de proximité, apporté par d'infimes touches. Si ce n'est pas le roman de l'année, il a tout pour plaire aux amateurs du genre.

diaspora*
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