Ce soir les souris sont bleues

Pierre Pelot

Un récit tout de suite très attachant nous est ici livré avec cette tranche de vie dans la campagne vosgienne où l'on retrouve une course de vélo, un héron, des touristes de la ville et bien d'autres choses.

Ce soir les souris sont bleues

Quelques mots sur l'auteur. Pierre Pelot, de son vrai nom Pierre Grosdemange, né le 13 novembre 1945 à Saint-Maurice-sur-Moselle dans les Vosges, est un écrivain français. Il est extrêmement prolifique, on lui attribue près de 200 titres. Il écrit également sous les pseudonymes de Pierre Suragne et Pierre Carbonari.

Pitch. "C'est au cours de cet été que tout le monde, là-haut, devint dingo, dans cette chaleur qui déferla et qui aurait fait fondre les pierres du chemin si les jours avaient compté une heure ou deux en plus." Là-haut habitent Elian, cinquante ans, Anjo, trente ans, et surtout Cinq-Six-Mouches, dix ans, qui comme chaque année est venu passer les vacances dans la maison si peu ordinaire de l'oncle.

Mais quand survient une fille, belle comme ils n'auraient jamais cru la chose possible, l'amitié et la tendresse qui les unissent s'en trouvent chavirées. Anjo sera le premier à devenir fou et, en un clin d'œil, le trio basculera rudement de l'enfance à l'âge adulte.

Ce que j'en ai pensé. Ce qui frappe dans ce récit, c'est avant tout qu'il puisse y avoir un tel intérêt à le suivre jusqu'au bout tant l'intrigue paraît mince. En fait, elle est même totalement secondaire et si l'on se prête au jeu, c'est bien pour ces personnages si attachants et complexes et leurs relations.

Comme dans Les chiens qui traversent la nuit, la situation stable depuis bien des années est soudainement bouleversée par l'arrivée d'une famille de touristes dans la chambre d'hôte familiale. Le récit peut ensuite aller crescendo jusqu'au climax de la scène du clocher où tout peut basculer d'un seul coup.

Si ce n'est pas un livre majeur dans la bibliographie de Pierre Pelot, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à sortir un peu de la science-fiction pour ce récit campagnard.

diaspora*
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