Bloodchild and other Stories

Octavia Butler

Assez peu connue en France, l'auteure nous livre ici quelques uns de ses plus beaux textes emprunts d'une grande humanité.

Bloodchild and other Stories

Quelques mots sur l'auteur. Octavia Butler est née et a grandi à Pasadena, Californie (États-Unis). Sa mère travaille comme domestique pour nourrir la famille. La maisonnée est baptiste, assez stricte. Octavia Butler est une enfant rêveuse et introvertie, elle commence à écrire vers dix ans et se passionne pour la science-fiction dès l'âge de douze ans, après avoir vu le film de SF de David MacDonald en 1954, Devil Girl from Mars (en).

Après avoir suivi les ateliers Clarion, aux côtés de Vonda McIntyre1, elle obtient un diplôme au Pasadena City College (en) en 1968, puis elle entre à l'Université de Californie à Los Angeles et y étudie l'écriture, en particulier avec Harlan Ellison et Samuel R. Delany.

Elle publie des nouvelles dès 1971, y compris dans l'anthologie Dangereuses Visions d'Ellison, mais ne parvient à faire publier un roman qu'en 1976 (Le Maître du réseau). En 1979, Kindred, le récit d'une jeune femme qui voyage dans le temps et rencontre ses ancêtres esclaves, la rend célèbre. En 1984 et en 1985, elle reçoit le Prix Hugo pour des nouvelles. En 1994, c'est le Prix Nebula que remporte son roman La Parabole des talents, second tome du cycle des Paraboles. L'année suivante, en 1995, elle est le premier écrivain de science-fiction à gagner le prix Genius de la Fondation Mac Arthur Grant. Installée à Seattle à partir de 1999, elle meurt de façon brutale dans la rue, d'une chute ou d'une crise cardiaque selon les sources.

Contenu. "Bloodchild"

"The Evening and the Morning and the Night"

"Near of Kin"

"Speech Sounds"

"Crossover"

"Amnesty"

"The Book of Martha"

"Positive Obsession"

"Furor Scribendi"

Ce que j'en ai pensé. Ayant découvert l'oeuvre d'Octavia Butler aux travers de son dyptique La paraboles du semeur/La parabole des talents, j'avais gardé le souvenir d'une parole singulière et féministe sur les problèmatiques de violences et d'exclusions.

On retrouve ici toute l'humanité de l'auteure à travers un ensemble de texte assez cohérents entre eux sur le rapport à l'autre, ici bien souvent l'extraterrestre. Ces récits d'anticipation explorent bien les problématiques de l'époque notamment le racisme entre bien présent dans la société américaine.

Enfin, l'auteure explore son travail d'écriture dans les deux derniers textes du recueil en revenant sur les raisons d'écrire ainsi que ce que cela peut engendrer comme difficultés. Cela permet en tout cas de mieux connaître l'auteure.

Il est par contre assez regrétable que ce recueil n'ait pas été traduit d'autant que la plupart de ces textes ont été primés (Hugo et Nebula).

diaspora*
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