All the birds in the sky

Charlie Jane Anders

Après avoir beaucoup lu et entendu parler de ce roman, j'ai fini par me lancer à mon tour et je ne regrette pas du tout de l'avoir fait.

All the birds in the sky

Quelques mots sur l'auteur. Charlie Jane Anders est une écrivaine américaine de science-fiction et de fantasy.

Elle est la fondatrice et la coéditrice, avec Annalee Newitz, du blog de science-fiction io9. Elle a quitté ses fonction en avril 2016 pour se consacrer totalement à l'écriture de fictions.

Sa nouvelle "Six Months, Three Days" a remporté le prix Hugo de la meilleure nouvelle longue 2012.

Son premier roman de science-fiction, "Tous les oiseaux du ciel" (All the Birds in the Sky, 2016), a remporté le prix Nebula du meilleur roman 2016 ainsi que le prix Locus du meilleur roman de fantasy 2017.

Elle vit avec sa compagne Annalee Newitz depuis 2000.

Pitch. Patricia Delfine, sorcière philanthrope qui parle le langage des animaux, et Laurence Armstead, génie de l'informatique qui déteste qu'on l'appelle Larry, étaient faits pour se rencontrer. Tous deux sont des parias, incompris de leurs familles et méprisés par la société, mais l'un comme l'autre sont appelés à connaître un destin exceptionnel. Alors que la fin du monde approche, ils vont devenir à leur corps défendant les champions d'un conflit qui les dépasse et dont dépend le sort de l'humanité. À moins que le lien indéfectible qui les unit ne porte en lui les clés d'une troisième voie...

Ce que j'en ai pensé. Si j'ai toujours un peu de réticence à commencer un roman d'un jeune auteur et plutôt rester dans ma zone de confort, il est parfois utile de tenter de nouvelles expériences. Ce roman a beaucoup fait parler de lui à sa sortie et a collectionné les prix. S'il n'est pas exempt de quelques défauts classiques dans un premier roman, par exemple vouloir trop en mettre, c'est tout de même une très grande réussite.

L'intrigue est pourtant bâtie sur une trame extrèmement classique avec un double récit initiatique parallèle et une dichotomie technologie/magie fonctionnant assez bien. Chacun des deux personnages est également typique des stéréotypes que l'on attend d'eux, sans compter les relations qu'ils peuvent avoir entre eux. On pourrait donc s'attendre à un récit déjà lu et bien connu mais le traitement des personnages et la qualité d'écriture parviennent à rendre le roman des plus intéressants.

De fait, on se retrouve très vite happé par le livre sans pouvoir vraiment le lâcher malgré une intrigue assez classique et sans qu'il y ait forcément de grandes surprises dans le déroulement. L'univers décrit parvient à être tout à fait crédible avec une présence souvent discrète de la magie. L'action est par contre très focalisée sur les deux protagonistes et on aurait pu apprécier un développement un peu plus important de certains des personnages secondaires.

Au final, c'est un roman assez intéressant par son traitement plus qu'un récit vraiment original. Malgré quelques défauts, il reste un des romans les plus agréables à lire de cette année.

diaspora*
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