2312

Kim Stanley Robinson

Très bon cru. Intéressante réflexion sur notre futur. Un peu optimiste mais c'est assez habituel chez Robinson.

2312

Quelques mots sur l'auteur. Kim Stanley Robinson, né le 23 mars 1952 dans l'Illinois, est un auteur américain de romans et nouvelles de science-fiction. Il habite à Davis en Californie.

Il est principalement connu pour sa trilogie sur Mars et la terraformation de celle-ci : Mars la rouge, Mars la verte et Mars la bleue.

Pitch. The year is 2312. Scientific and technological advances have opened gateways to an extraordinary future. Earth is no longer humanity's only home; new habitats have been created throughout the solar system on moons, planets, and in between. But in this year, 2312, a sequence of events will force humanity to confront its past, its present, and its future.

The first event takes place on Mercury, on the city of Terminator, itself a miracle of engineering on an unprecedented scale. It is an unexpected death, but one that might have been foreseen. For Swan Er Hong, it is an event that will change her life. Swan was once a woman who designed worlds. Now she will be led into a plot to destroy them.

Ce que j'en ai pensé. Au grè de la plupart de ces oeuvres d'anticipation, Kim Stanley Robinson nous dresse le portrait de sa vision du futur, de sa technologie qui nous semble toujours abordable mais surtout de la manière dont elle influence la société. Il nous livre une vision assez optimiste de l'avenir, que ce soit dans sa trilogie du comté d'Orange, de la terraformation de Mars ou ici de la colonisation du système solaire. Il semble garder une grande foi dans l'homme.

Le propos est ici de nous montrer l'évolution de l'Homme après qu'il ait conquis une grande partie du système solaire, depuis Mars et Vénus, jusqu'à des lieux plus insolites comme Mercure ou des satellites comme Io ou Titan.

Le propos est, à travers une enquête, de nous faire découvrir cet univers à la fois étrange par sa sociologie et compréhensible par sa technologie. Là où les choses évoluent le plus, c'est sur l'identité sexuelle, la notion de genre surtout dans sa multiplicité.

On peut par contre regretter la relative faiblesse au niveau des personnages qui ne sont là que pour porter le propos mais restent assez fades en eux mêmes. Malgré cela, je vous le conseille vivement.

diaspora*
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