100 years of solitude

Gabriel Garcia Marquez

Roman majeur du XXe siècle, je me devais un jour de m'y plonger pour remonter aux sources du réalisme magique.

100 years of solitude

Quelques mots sur l'auteur. Gabriel García Márquez est né en 1928 à Aracataca, village de Colombie, le Macondo dont parle une grande partie de son œuvre. Formé au journalisme qu’il a toujours exercé avec passion, son œuvre romanesque et ses nouvelles ont fait de la Colombie caribéenne un mythe littéraire universel. Il a reçu le prix Nobel de littérature en 1982.

Affectueusement surnommé « Gabo » en Amérique du Sud, il est l'un des auteurs les plus significatifs et populaires du XXe siècle5. Son œuvre se démarque par un imaginaire fertile et constitue une chronique à la fois réaliste, épique et allégorique de l'Amérique latine dans laquelle se recoupent son histoire familiale, ses obsessions et ses souvenirs d'enfance.

Pitch. À Macondo, petit village isolé d'Amérique du Sud, l'illustre famille Buendia est condamnée à cent ans de solitude par la prophétie du gitan Melquiades... Dans un tourbillon de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions, elle vit une épopée mythique, à la saveur inoubliable, qui traverse les trois âges de la vie : naissance, vie et décadence... Ce roman époustouflant est un chef-d'oeuvre du XXe siècle.

Ce que j'en ai pensé. Au premier abord, le roman est très déroutant dans sa forme. Extrêmement dense et d'un ton assez monocorde, il énonce un univers où le merveilleux s'entremêle avec le réel d'une manière très naturelle. S'il est très difficile de parvenir à suivre parfaitement l'incroyable saga familiale tant les personnages sont nombreux et leurs noms proches.

Il faut donc prendre le roman autrement et s'y plonger entièrement en se laissant porter par la narration. On se retrouve donc immergé dans un long présent, gardant certains souvenirs d'un passé ne datant que de quelques pages et sans se soucier d'un quelconque avenir, d'une fin ou d'une chute. Alors seulement on peut pleinement apprécier et prendre plaisir à cette lecture.

Au final, que reste-t-il ? Le souvenir d'avoir pris du plaisir dans cette lecture, quelques anecdotes et le sentiment d'avoir traversé une partie de l'histoire de la Colombie à travers la vision que peut en avoir un petit village isolé.

diaspora*
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