Spin

Robert Charles Wilson

Spin est le roman le plus ambitieux de Robert Charles Wilson à ce jour. Une ambition récompensée en septembre 2006 par le prix Hugo, la plus haute distinction de la science-fiction, et en novembre 2007 par le grand prix de l'Imaginaire dans la catégorie roman étranger.

Spin

Quelques mots sur l'auteur. Né à Whittier1 en Californie le 15 décembre 1953, Robert Charles Wilson est le cadet de trois enfants. Jusqu'en 1962, ce fils d'un salarié d'une société d’édition de cartes de vœux vit en Californie. Il émigre à 9 ans au Canada, dans la ville de Toronto.

En 2007, il est naturalisé canadien. Il vit actuellement à Concord, au nord de Toronto, avec son épouse Sharry. Il a deux fils, Paul et Devon.

Son premier récit publié, sous le pseudonyme Bob Chuck Wilson, s'appelle Equinocturne. Il est paru dans le magazine américain Analog en février 1975.

Il s'est fait réellement connaître en France depuis la parution de Darwinia en 1999. Plusieurs de ses œuvres ont reçu des récompenses littéraires, dont la plus prestigieuse dans le domaine de la science-fiction, le prix Hugo, pour son roman Spin en 2006. Ce livre est le début d'une trilogie, qui se poursuit avec Axis et Vortex, publié aux États-Unis en 2011.

Pitch. Une nuit d'octobre, Tyler Dupree, douze ans, et ses deux meilleurs amis, Jason et Diane Lawton, quatorze ans, assistent à la disparition soudaine des étoiles. Bientôt, l'humanité s'aperçoit que la Terre est entourée d'une barrière à l'extérieur de laquelle le temps s'écoule des millions de fois plus vite. La lune a disparu, le soleil est un simulacre, les satellites artificiels sont retombés sur terre. Mais le plus grave, c'est qu'à la vitesse à laquelle vieillit désormais le véritable soleil, l'humanité n'a plus que quelques décennies à vivre... Qui a emprisonné la terre derrière le Bouclier d'Octobre ? Et s'il s'agit d'extraterrestres, pourquoi ont-ils agi ainsi ?

Ce que j'en ai pensé. Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu une oeuvre d'anticipation offrant une telle impression d'étrangeté, de réellement futuriste et pas simplement une amélioration technique de notre existant.

Je serais plus circonspect sur les personnages qui ne semble qu'accompagner le récit. Le narrateur est très détaché et ne joue que le rôle de témoin pour servir le récit au lecteur.

Ce n'est que le premier tome d'une série, ce qui ne chagrine aussi un peu car je trouve presque plus intéressant de clôre là l'histoire plutot que de fournir les explications aux interrogations du premier volume.

diaspora*
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