Nine princes in Amber

Roger Zelazny

Premier tome de la série des princes d'Ambre, ce roman, que l'on peut relier globalement au genre fantasy explore également certaines hypothèses de physique.

Nine princes in Amber

Quelques mots sur l'auteur. Roger Zelazny est né aux États-Unis, à Euclid, dans l'Ohio, fils unique de Joseph Frank Zelazny, immigré polonais, et de Josephine Flora Sweet, Américaine d'origine irlandaise.

Au lycée, il devient rédacteur en chef du journal de son école et participe au club d'écriture créative. En automne 1955, il entre à l'université Case Western Reserve et en sort en 1959 avec un B.A. en littérature. Il est ensuite admis à l'université Columbia à New York, où il se spécialise dans le théâtre élisabéthain et jacobien, obtenant en 1962 un M.A.

Entre 1962 et 1969, il travaille pour la sécurité sociale à Cleveland, dans l'Ohio, puis à Baltimore, dans le Maryland. Il passe alors ses soirées à écrire de la science-fiction. Il débute par des nouvelles, d'abord courtes puis de plus en plus longues, avant de se lancer dans l'écriture de romans en 1965. Le premier mai 1969, il démissionne pour devenir écrivain à temps plein. Pendant cette période, il est un membre très actif de la Baltimore Science Fiction Society, où il côtoie d'autres écrivains du genre, comme Jack Chalker, Joe Haldeman et son frère Jack.

Il est publié pour la première fois dans le fanzine Thurban, en 1953, avec la première partie de l'histoire Conditional Benefit. Sa première publication professionnelle a lieu un an plus tard, avec une nouvelle d'heroic fantasy intitulée M. Fuller's Revolt. Ses débuts en tant qu'écrivain professionnel sont marqués par la publication simultanée, en 1962, de deux nouvelles, Passion Play et Horseman!. Il connait la célébrité en 1963 avec la nouvelle Une rose pour l'ecclésiaste, publiée dans The Magazine of Fantasy & Science Fiction. Cette histoire sera par la suite rééditée dans un recueil de nouvelles portant le même nom.

En 1966, il obtient le prix Hugo du meilleur roman pour Toi l'immortel, ex æquo avec Frank Herbert pour son roman Dune.

Pitch. Ambre est un royaume médiéval ; comme tous les autres il possède une capitale, un palais, une cour, une famille royale et des intrigues. Mais Ambre est aussi bien plus : lieu mythique considéré comme le centre de l'univers. Seul lieu réel, tous les autres n'en sont qu'un reflet, dans l'ombre, comme la Terre. Considérée comme très intéressante par la plupart des princes d'Ambre, elle leur sert de résidence secondaire, voire de cachette. Car la vie d'un prince ou d'une princesse n'est pas de tout repos.

Seuls dépositaires du pouvoir quasi divin de se déplacer entre les mondes, ils n'en restent pas moins humains : au mieux rivaux, ils sont le plus souvent ennemis jurés. En effet, depuis la disparition mystérieuse d'Obéron, le père de cette grande famille, le trône est vacant et la succession des plus agitée.

Ce que j'en ai pensé. Relecture pour moi de ce premier tome, principalement dans le but de pouvoir comparer avec le premier tome de la préquelle de John Betancourt mais j'ai retrouvé avec plaisir (et en anglais cette fois) la noble et grande famille d'Ambre.

Bien qu'ayant rapidement dérivée de l'idée originelle de Zelazny (un tome par prince) pour se concentrer sur le personnage de Corwyn, le récit n'y a pas perdu au change. Loin des stéréotypes des personnages de fantasy que l'on retrouvera plus tard, celui-ci est profondémment humain, en ce sens qu'il n'est as un noble chevalier mais un être parfois retors et songeant avant tout à vouloir sauver sa peau.

Le rythme est assez soutenu et l'écriture ne se perd pas dans d'innombrables méandres pour le seul plaisir de rajouter descriptions et digressions. Au contraire, cette saga différe grandement de ce qui sera écrit en fantasy dans les années 80. Nulle quête initiatique ici, mais un grand récit d'aventure. Reprenant la théorie des univers parallèles, l'auteur la transpose dans un monde de fantasy avec une grande habileté.

Une bonne relecture en somme.

diaspora*
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