Les évangiles écarlates

Clive Barker

Avec ce roman, Clive Barker organise la rencontre entre deux de ses personnages emblématiques : Harry d'Amour et un fameux cénobite.

Les évangiles ecarlates

Quelques mots sur l'auteur. Clive Barker, né le 5 octobre 1952 à Liverpool, est un romancier britannique, également dramaturge, scénariste de bande dessinée, peintre et cinéaste (Hellraiser notamment). Avec Les Livres de sang, il propose un panorama du fantastique contemporain, dont il évoque tous les aspects à chacune des nouvelles de ses recueils. Cette œuvre a fait de lui le représentant le plus connu du mouvement splatterpunk.

En 1985 sort son premier roman Le Jeu de la damnation (The Damnation Game), puis en 1987 Le Royaume des Devins (Weaveworld) continue à asseoir sa notoriété. On y retrouve des thèmes chers à Clive Barker, à savoir des mondes imaginaires et oniriques, de la passion et de l'érotisme, de l'horreur et du crime. Ils seront suivis de Cabale en 1988 et Secret Show (The Great and secret show) en 1989.

Imajica sort à son tour en 1991, roman-fleuve qui demandera 18 mois de travail à raison de 14 heures par jour, 7 jour sur 7; véritable chef-d'œuvre de l'écrivain, dans lequel figurent 5 mondes différents, que vont parcourir les trois personnages principaux.

Pitch. Cela fait des années que Harry D’Amour, détective de l’étrange et du surnaturel, habitué à affronter créatures magiques et malveillantes, lutte contre ses propres démons. Lorsqu’il met la main sur un artefact ancien - un cube-puzzle capable d’ouvrir un portail sur l’Enfer lui-même, des démons, véritables ceux-là, ne tardent pas à s’ajouter aux siens. Harry se retrouve bientôt entraîné dans un terrifiant jeu du chat et de la souris, à la fois sanglant, troublant et brillamment sophistiqué.

Ce que j'en ai pensé. De Clive Barker, je connaissais principalement deux romans fantastiques qui m'avait laissé un très bon souvenir (Le royaume des devins et Secret show). N'ayant que peu d'attrait pour le splatterpunk en gébéral, j'ai abordé ce livre avec curiosité.

Je n'aurais pas dû.

Il m'arrive en fait assez peu souvent de ne pas aimer un roman, principalement en opérant une assez sévère sélection (souvent remplie de préjugés mais bon, il faut bien pour éviter de se retrouver submergé). Au pire, certains romans me déçoivent simplement ou sont vite oubliés. Très rarement, je ne les finis même pas. En l'occurence, je suis allé au bout mais ce fut vraiment une réelle déception.

Pour résumer, l'histoire est assez inintéressante, au mieux classique. Certains personnages peuvent être bien campés mais souvent assez mal exploités. Le style est globalement assez plat, peut-être un problème de traduction. Le pire reste le personnage du cénobite qui est extrèmement décevant, manque d'envergure et n'est pas du tout convaincant dans son rôle.

La partie se déroulant en enfer est aussi un beau gâchi en en faisant une simple bureaucratie infernale sans aucun sentiment d'horreur. Dante doit se retourner dans sa tombe je pense.

Je pourrais continuer longtemps là dessus mais il suffit de ne pas le conseiller. Je vais plutôt me prévoir une relecture de Secret show pour vérifier si ma première impression (datant de 25 ans au moins) était bonne.

diaspora*
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