L'origine des victoires

Ugo Bellagamba

Huit portraits de femmes composent ce recueil sur fond de lutte contre le mal.

L'origine des victoires

Quelques mots sur l'auteur. Ugo Bellagamba, né le 2 décembre 1972 à Nice, est un écrivain français de science-fiction, également enseignant en histoire du droit, à l'université de Nice. Il est également le délégué artistique du festival international de science-fiction Les Utopiales depuis 2012.

Il débute dans l'anthologie périodique Étoiles vives puis coécrit deux romans avec Thomas Day, tout en continuant de publier des nouvelles, généralement assez longues, dont certaines sont réunies en recueil en 2003. Il a également publié un essai sur Robert A. Heinlein, en collaboration avec Eric Picholle.

Il a reçu en 2005 le prix Rosny aîné de la nouvelle pour Chimères (publiée dans Bifrost no 36) et le grand prix de l'Imaginaire 2009 pour Solutions non satisfaisantes. En 2010 son roman Tancrède, une uchronie a reçu le prix Rosny aîné et le prix européen Utopiales des pays de la Loire (ex-aequo avec Cygnis de Vincent Gessler).

Pitch. "Je suis une Victoire, ma chérie... Si tu préfères, un soldat, engagé dans une lutte dont l'origine se perd dans la nuit des temps."

L'Orvet a fait de l'humanité son terrain de chasse, causant famines, guerres et destructions. De la Rome antique jusqu'aux étoiles les plus lointaines, ce roman retrace le combat et les sacrifices des Victoires, ces femmes qui luttent dans l'ombre pour nous protéger.

Lettrées, guerrières ou amantes, voici huit portraits de ces vigies qui jalonnent l’histoire et redessinent en creux notre futur.

Ce que j'en ai pensé. J'avais eu l'occasion de lire la biographie romancée de Tancrède avec un grand intérêt et c'est par curiosité que j'ai pris cet opus aux Utopiales en 2019. On y retrouve le style agréable de l'auteur et ces huit portraits se lisent tous seuls.

Repartant à rebrousse-temps, il y a donc une continuité dans ces femmes auxquelles on s'attache assez vite, pour aussi vite les abandonner dans les limbes du temps. C'est donc parfois assez frustrant mais c'est le choix de l'auteur.

Nous avons donc plus affaire à un ensemble de nouvelles sur une thématique donnée qu'à un récit construit. En effet, autant les portraits des femmes en eux-mêmes sont intéressants, autant la thématique derrière est globalement inutile et un simple prétexte. Je peux comprendre l'utilité d'avoir un fil conducteur mais il m'a paru trop artificiel.

Le recueil vaut néanmoins le coup pour une grande partie des portraits proposés.

diaspora*
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