Walter John Williams
Walter Jon Williams a fait longtemps parti de mes auteurs fétiches mais, au fil du temps, je m’étais tourné vers d’autres lectures si bien que ce livre a traîné longtemps dans ma bibliothèque sans véritable raison.
Quelques mots sur l'auteur. Walter Jon Williams est un auteur de science-fiction américain. Il a étudié à l'université du Nouveau Mexique et vit actuellement près d'Albuquerque.
Il commença sa carrière d'écrivain en 1981 avec des romans maritimes et historiques, avant de se consacrer à la science fiction. On lui doit ainsi quelques romans "Star Wars" ou encore "Câblé", "Plasma"...
Pitch. Ils sont l'élite. Maîtres de la logarchie, seigneurs incontestés de leurs domaines stellaires, eux seuls ont le pouvoir d'user de la technologie sophistiquée dont l'usage inconsidéré à causé la mort de la Terre. Leur puissance s'exerce dans les étoiles et dans la réalité virtuelle, leur esprit est si riche que chacune de ses facettes a acquis son autonomie. Quoi d'étonnant si certains ont élevé les Aristoï au rang de dieux vivants ?
Mais Gabriel, l'un des plus brillants parmi eux, va découvrir l'existence d'une conspiration qui menace les fondements même de la Logarchie. Au cœur d'un amas stellaire inexploré, des astronefs gigantesques terraforment des planètes pour les rendre habitables, les peuplent d'une humanité primitive et barbare.
Qui ose ainsi jouer avec l'évolution ? La Voix le sait. La Voix va guider Gabriel dans sa quête...
Ce que j'en ai pensé. J’ai connu l’auteur avec principalement deux romans cyberpunk, Câblé et le Souffle du cyclone qui m’avaient beaucoup marqué à l’époque par la force qu’ils dégageaient. Par la suite, ce fut l’inclassable série Plasma qui m’avait particulièrement enthousiasmée.
Ici, l’auteur nous plonge dans un space opera où la technologie très avancée donne à certains hommes des pouvoirs quasi divins.
Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. D’une part, c’était la première fois que je lisais cet auteur en anglais et, d’autre part, j’avais du mal à accrocher aux personnages. J’ai d’ailleurs fini par laisser tomber l’anglais pour en revenir à la traduction par facilité intellectuelle.
Un autre point important c’est que, sur ebook, certains effets d’écriture n’étaient pas restitués. En effet, les personnages pouvant dupliquer et projeter leurs consciences dans des avatars virtuels, le récit se scindait alors sur plusieurs colonnes, ce qui ne rend déjà pas la lecture aisée. Sur ma liseuse, tout était un peu mélangé et donc assez peu compréhensible.
Le procédé en soit est intéressant et rend finalement assez bien la schizophrénie des héros. Ce n’est toutefois pas évident à lire car chaque colonne peut renvoyer à des informations apprises par l’autre colonne.
Malgré de bonnes idées et une intrigue correcte, je suis un peu resté sur ma faim avec ce roman, bien loin du plaisir que j’ai pu avoir avec ses autres romans. Je suis par contre curieux de tester les séries qu’il a écrit en fantasy.