A deux pas du néant

Tim Powers

Cela faisait bien des années que je n'avais lu de Tim powers. Ma grande période où j'avais dévoré les quatre romans existants (traduits en VF) remonte à des années universitaires, c'est dire... Depuis, Poker d'âme et peut-être Date d'expiration mais j'avoue n'en avoir aucun souvenir.

J'aimais bien cet auteur, subtil mélange de contemporain et de mythologies diverses qui donne au finale un fantastique somme toute fort crédible. Du coup, en passant dans le rayon clairsemé de la bibliothêque de la ville d'à côté, je me suis dit « tiens pourquoi pas » (en fait je me suis dit aussi « bon y a pas grand chose, tiens je vais prendre un Powers histoire de ne pas être venu pour rien »).

L'avantage avec Powers, c'est qu'on est jamais déçu et on se demande pourquoi on en lit pas plus souvent, un peu comme Blaylock et ce n'est pas pour rien. Celui ci ne déroge pas à la règle, même si je trouve qu'il y a des lacunes. En fait, il y a surtout des problèmes de cohérence et de comportement de personnages secondaires totalement absurdes.

Pour résumer, nous avons un brave prof d'université et sa fille qui hérite de leur grand-mère et cet héritage intéresse fortement divers services secrets et autres officines barbouzardes. Le tout est en rapport avec Einstein, le voyage dans le temps, la guerre du Kippour et bien d'autres choses. Le pire c'est que ce n'est pas tant ces évènements et éléments improbables qui me gènent le plus mais plutôt les relations entre les différents services.

Au final, j'avoue l'avoir vite oublié, passant rapidement à autre chose non pas tant par dépit mais plus parce qu'il ne m'a pas marqué. En fait, j'ai presque dû relire rapidement la quatrième de couverture pour combler un gros blanc.

L'étape suivante est un ebook offert par Tor : In the darkest night de Patty O'Shea.

diaspora*
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