Farth Blogcasting Network » space opera/atom/space%20opera/2019-02-21T12:23:00ZfarthScience-fiction, logiciels libres, cuisine et autres trucs pour nerdsblohgLes nuages de Magellan/post/lesNuagesDeMagellan/2019-02-21T12:23:00Z2019-02-21T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, space opera -->
<!-- date: 2019-02-21 12:23:00 -->
<p><strong>Estelle Faye</strong></p>
<p>Du pur space opera avec ce roman d’Estelle Faye qui tente ici de renouveler un peu le genre.</p>
<!-- tags: lecture, space opera -->
<!-- date: 2019-02-21 12:23:00 -->
<p><strong>Estelle Faye</strong></p>
<p>Du pur space opera avec ce roman d’Estelle Faye qui tente ici de renouveler un peu le genre.</p>
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<img alt="Les nuages de Magellan" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/LesNuagesDeMagellan.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Estelle Faye a été comédienne, metteur en scène et autrice de théâtre. Aujourd'hui elle écrit des nouvelles, des scénarios et des romans.</p>
<p>Comédienne (théâtre et télévision), elle a appris tous les métiers de la scène (accessoiriste, chanteuse, machiniste, dramaturge...).</p>
<p>Elle a suivi des cours de théâtre à Paris et à San Francisco et a scénarisé plusieurs courts métrages dont un qui a été récompensé par le prix France Télévision au festival de Cannes.</p>
<p>Elle se consacre aujourd'hui à la réalisation et à l'écriture. Sa première publication était une nouvelle, "Suriedad", dans l'anthologie Dragons (Calmann-Lévy, 2009).</p>
<p>Elle publie fin 2012 son premier roman jeunesse, "La Dernière Lame" (Le Pré aux clercs), et début 2013 son premier roman adulte, "Porcelaine" (Les Moutons électriques), tous deux relevant de la fantasy.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
27ème siècle. L’Humanité s’est étendue à toute la Voie Lactée. La nouvelle frontière, ce sont désormais les Nuages de Magellan, mais les Compagnies ont fini par renoncer à tout projet de colonisation, préférant les affaires aux rêves d’exploration spatiale. Deux siècles auparavant, l’humanité a pourtant maîtrisé l’énergie sombre, une ressource quasi illimitée, mettant ainsi fin aux guerres pour les énergies fossiles. Ont suivi plusieurs siècles de liberté, d’exploration, d’avancées…</p>
<p>Puis, insidieusement, de nouveaux jeux de pouvoir et d’influence se sont mis en place, conduisant à la multiplication des hors-la-loi. Depuis, un mythe court la galaxie : des pirates auraient créé sur Carabe, une planète perdue, une république idéale, hors d’atteinte du pouvoir des Compagnies. Dans l’un des derniers postes frontières avant les Nuages, Dan, une jeune serveuse idéaliste, chante du blues dans un bar pseudo texan tout en rêvant d’aventures stellaires. Elle est fascinée par Mary, une cliente taciturne dont on dit qu’elle serait peut-être une ex-pirate…</p>
<p>Les Nuages de Magellan n’ont pas dit leur dernier mot !</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
J’ai découvert Estelle Faye, non avec ses romans de fantasy, mais avec un récit post-apocalyptique – Eclats de givre – qui m’avait fait une grande impression.
N’étant pas un grand fan de space opera, je craignais un peu la lecture de ce roman mais j’étais aussi curieux de savoir comment elle allait aborder le thème. Ici, c’est l’angle de la piraterie qui a été choisi avec, en quelques sorte, une transposition de l’âge d’or du XVIIe siècle.</p>
<p>Comme je suis un grand amateur de cette période, ça ne pouvais donc que m’inciter à me plonger dedans. Si l’intrigue et l’histoire restent un peu trop classiques et attendus, le rythme rend bien hommage aux récits de pirates. Le point le plus intéressant du récit reste ses personnages et leurs histoires, principalement les anciens pirates. Je suis moins convaincu par le personnage principal sur lequel je n’ai pas vraiment accroché.</p>
<p>C’est donc un récit très agréable à lire, pleins de rebondissements, servi par une belle écriture mais qui m’aura moins plu au final qu’Eclats de givre.</p>
Enfant du chaos/post/enfantDuChaos/2019-02-12T23:23:00Z2019-02-12T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, space opera, fantasy -->
<!-- date: 2019-02-12 23:23:00 -->
<p><strong>Eva Simonin</strong></p>
<p>Premier tome de la série des Veilleurs, ce roman m’est venu dans une souscription des Moutons Electriques.</p>
<!-- tags: lecture, space opera, fantasy -->
<!-- date: 2019-02-12 23:23:00 -->
<p><strong>Eva Simonin</strong></p>
<p>Premier tome de la série des Veilleurs, ce roman m’est venu dans une souscription des Moutons Electriques.</p>
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<img alt="Enfant du chaos" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/EnfantDuChaos.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Eva Simonin est une écrivaine de science-fiction et de fantasy. Déjà auteur de nouvelles, elle publie en 2014 son premier roman Les tisseurs de temps. En 2017, paraît chez les Moutons électriques son second roman : Enfant du Chaos.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Depuis la mort du dieu de l’Équilibre, le chaos ne cesse d'augmenter.</p>
<p>À Okkia, il engendre des spectres, êtres monstrueux qui se nourrissent des humains. Les pompiers régulent la menace de leur mieux, mais ils arrivent trop tard pour sauver la famille d’Anielle. Unique rescapée, la jeune femme décide de rejoindre leur rang pour lutter à son tour contre incendies, tempêtes surnaturelles et créatures dangereuses.</p>
<p>Mais ses origines pèsent lourd sur ses épaules et compromettent sa place parmi les pompiers. Son existence n’est-elle qu’une nouvelle manifestation du chaos ? Anielle n’aura de pire ennemi que sa propre nature, convoitée par certains, redoutée par d’autres.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Hors souscription, il est très peu probable que j’aurais choisi de lire ce roman, ce fut donc un découverte tout à fait inattendue. En premier lieu, il s’agit du début d’une série et j’ai tendance à éviter cela de plus en plus, d’autant plus en fantasy car cela a tendance à s’éterniser.</p>
<p>A priori, le coeur de cible du cycle est plutôt le Young Adult, donc je ne suis pas non plus le plus concerné à présent, même s’il m’arrive d’en lire parfois (plutôt par hasard que par choix).</p>
<p>Ce roman est néanmoins assez intéressant dans l’ensemble. L’univers est original, mélangeant habilement les genres : fantasy et un certain modernisme par moment. Les personnages, sans être vraiment révolutionnaires, sont assez attachants et avec des personnalités assez détaillées.</p>
<p>L’ensemble est donc assez plaisant à lire, l’intrigue bien construite même si assez prévisible et sans grande surprise. Je me suis par contre souvent posé la question de savoir si l’univers était inspiré d’un jeu de rôle tant cela me semble tout à fait correspondre.</p>
<p>C’est un bon moment de détente, plutôt original globalement et qui donnera envie d’en lire plus. Cela change en tout cas d’une grande partie de la production de fantasy plus classique.</p>
Aristoï/post/aristoi/2018-12-14T23:23:00Z2018-12-14T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, space opera, transhumanisme -->
<!-- date: 2018-12-14 23:23:00 -->
<p><strong>Walter John Williams</strong></p>
<p>Walter Jon Williams a fait longtemps parti de mes auteurs fétiches mais, au fil du temps, je m’étais tourné vers d’autres lectures si bien que ce livre a traîné longtemps dans ma bibliothèque sans véritable raison.</p>
<!-- tags: lecture, space opera, transhumanisme -->
<!-- date: 2018-12-14 23:23:00 -->
<p><strong>Walter John Williams</strong></p>
<p>Walter Jon Williams a fait longtemps parti de mes auteurs fétiches mais, au fil du temps, je m’étais tourné vers d’autres lectures si bien que ce livre a traîné longtemps dans ma bibliothèque sans véritable raison.</p>
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<img alt="Aristoï" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/Aristoi.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Walter Jon Williams est un auteur de science-fiction américain. Il a étudié à l'université du Nouveau Mexique et vit actuellement près d'Albuquerque.</p>
<p>Il commença sa carrière d'écrivain en 1981 avec des romans maritimes et historiques, avant de se consacrer à la science fiction. On lui doit ainsi quelques romans "Star Wars" ou encore "Câblé", "Plasma"...</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Ils sont l'élite. Maîtres de la logarchie, seigneurs incontestés de leurs domaines stellaires, eux seuls ont le pouvoir d'user de la technologie sophistiquée dont l'usage inconsidéré à causé la mort de la Terre. Leur puissance s'exerce dans les étoiles et dans la réalité virtuelle, leur esprit est si riche que chacune de ses facettes a acquis son autonomie. Quoi d'étonnant si certains ont élevé les Aristoï au rang de dieux vivants ?</p>
<p>Mais Gabriel, l'un des plus brillants parmi eux, va découvrir l'existence d'une conspiration qui menace les fondements même de la Logarchie. Au cœur d'un amas stellaire inexploré, des astronefs gigantesques terraforment des planètes pour les rendre habitables, les peuplent d'une humanité primitive et barbare.</p>
<p>Qui ose ainsi jouer avec l'évolution ? La Voix le sait. La Voix va guider Gabriel dans sa quête...</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
J’ai connu l’auteur avec principalement deux romans cyberpunk, Câblé et le Souffle du cyclone qui m’avaient beaucoup marqué à l’époque par la force qu’ils dégageaient. Par la suite, ce fut l’inclassable série Plasma qui m’avait particulièrement enthousiasmée.</p>
<p>Ici, l’auteur nous plonge dans un space opera où la technologie très avancée donne à certains hommes des pouvoirs quasi divins.</p>
<p>Je dois avouer que j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans ce roman. D’une part, c’était la première fois que je lisais cet auteur en anglais et, d’autre part, j’avais du mal à accrocher aux personnages. J’ai d’ailleurs fini par laisser tomber l’anglais pour en revenir à la traduction par facilité intellectuelle.</p>
<p>Un autre point important c’est que, sur ebook, certains effets d’écriture n’étaient pas restitués. En effet, les personnages pouvant dupliquer et projeter leurs consciences dans des avatars virtuels, le récit se scindait alors sur plusieurs colonnes, ce qui ne rend déjà pas la lecture aisée. Sur ma liseuse, tout était un peu mélangé et donc assez peu compréhensible.</p>
<p>Le procédé en soit est intéressant et rend finalement assez bien la schizophrénie des héros. Ce n’est toutefois pas évident à lire car chaque colonne peut renvoyer à des informations apprises par l’autre colonne.</p>
<p>Malgré de bonnes idées et une intrigue correcte, je suis un peu resté sur ma faim avec ce roman, bien loin du plaisir que j’ai pu avoir avec ses autres romans. Je suis par contre curieux de tester les séries qu’il a écrit en fantasy.</p>
The player of games/post/thePlayOfGames/2018-06-29T12:23:00Z2018-06-29T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, space opera, utopie -->
<!-- date: 2018-06-29 12:23:00 -->
<p><strong>Iain Banks</strong></p>
<p>Se rattachant au cycle de la Culture, ce roman se veut en être un des plus emblématiques.</p>
<!-- tags: lecture, space opera, utopie -->
<!-- date: 2018-06-29 12:23:00 -->
<p><strong>Iain Banks</strong></p>
<p>Se rattachant au cycle de la Culture, ce roman se veut en être un des plus emblématiques.</p>
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<img alt="The player of games" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/ThePlayerOfGames.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Iain Menzies Banks, né le 16 février 1954 à Dunfermline dans le Fife et mort le 9 juin 2013, est un écrivain écossais qui publie ses romans grand-public sous le nom de Iain Banks et ses romans de science-fiction sous le nom de Iain M. Banks. Il a étudié l'anglais et la philosophie à l'université de Stirling. En 2009 il devient membre de la Royal Society of Literature.</p>
<p>Son premier roman, The Wasp Factory, paraît en 1984. En 1997, un sondage mené par le libraire britannique Waterstones et la chaîne de télévision Channel 4 auprès de 25 000 personnes le désigne comme l'un des 100 meilleurs livres du XXe siècle.</p>
<p>Plusieurs de ses œuvres ont connu des adaptations. Espedair Street, consacré à une vedette du rock sur le déclin paraît en 1987. Son adaptation radiophonique en quatre parties est diffusée en 1998 par BBC Radio 4. L'adaptation cinématographique de Complicity, paru en 1993, est tournée en 2000 par le réalisateur Gavin Millar. The Crow Road paraît en 1992, et son adaptation télévisuelle en quatre parties est diffusée en 1996 par BBC Scotland.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Dans l'empire d'Azad, le pouvoir se conquiert à travers un jeu multiforme. Jeu de stratégie, jeu de rôle, jeu de hasard, le prix en est le trône de l'Empereur.</p>
<p>Gurgeh est le champion de la Culture, une vaste société galactique, pacifique, multiforme, anarchiste, tolérante, éthique et cynique où le jeu est considéré comme un art majeur.</p>
<p>S'il gagne, la paix sera sauvée entre la Culture et Azad.</p>
<p>S'il perd...</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
’avais essayé il y a bien longtemps de me plonger dans l’oeuvre de Iain M. Banks car elle fait partie des très grands classiques de la science-fiction. Malheureusement, je n’étais pas arrivé à accrocher à l’Usage des armes et je n’avais pas fait d’autres tentatives avant que ma nièce ne me laisse Walking on Glass qui, s’il s’apparente à un roman de littérature générale, relève pour moi bien de la SF. J’ai trouvé de fait que la lecture en anglais de l’auteur était beaucoup agréable que sa traduction.</p>
<p>J’ai donc cette fois retesté de m’attaquer à la Culture avec cette histoire de confrontation, culturelle justement, vue à travers les yeux d’un joueur. Le contexte même de la Culture, une civilisation plutôt non-violente et anarchiste, est assez séduisant et change beaucoup des habituels space opera. On sent ici fortement l’intérêt de l’auteur pour les expériences socialistes.</p>
<p>Sans être un roman que l’on n’arrive pas à lâcher une fois commencé, celui-ci pousse à la réflexion ce qui est la grande force et le but même de la SF. J’ai donc pris mon temps pour le savourer et cela m’a réconcilié avec l’auteur et je pense donc continuer mon exploration de ce cycle.</p>
Babel 17/post/babel17/2015-09-29T12:23:00Z2015-09-29T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, langage, space opera -->
<!-- date: 2015-09-29 12:23:00 -->
<p><strong>Samuel Delany</strong></p>
<p>Bien qu'assez ancien, ce roman a la mérite d'explorer un aspect souvent délaissé de la science-fiction, à savoir le langage.</p>
<!-- tags: lecture, langage, space opera -->
<!-- date: 2015-09-29 12:23:00 -->
<p><strong>Samuel Delany</strong></p>
<p>Bien qu'assez ancien, ce roman a la mérite d'explorer un aspect souvent délaissé de la science-fiction, à savoir le langage.</p>
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<img alt="Babel 17" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/Babel17.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Né dans une famille de la bourgeoisie noire de Harlem d'un père qui était propriétaire d'une entreprise de pompes funèbres, il épouse à l'âge de dix-huit ans la poétesse Marilyn Hacker, qui a le même âge. Ils ont une fille et divorcent en 1979. Dans son autobiographie de 1988, The Motion of Light in Water, Delany ne cache pas qu'il préfère les relations sexuelles avec les hommes. Hacker et lui sont désormais connus comme militants homosexuels.</p>
<p>Il publie son premier roman à l'âge de vingt ans et obtient rapidement plusieurs récompenses littéraires : le prix Nebula pendant deux années consécutives, en 1966 pour Babel 17 et en 1967 pour l'Intersection Einstein ; le prix Hugo en 1970 pour l'une de ses nouvelles, Le temps considéré comme une hélice de pierres semi-précieuses. Il est alors unanimement présenté comme l'un des meilleurs espoirs de la nouvelle science-fiction américaine. Il rend hommage à des auteurs comme Theodore Sturgeon et Robert Heinlein.</p>
<p>Il se détourne néanmoins peu à peu de la science-fiction pour se consacrer à une carrière universitaire. Il enseigne l'écriture à de jeunes auteurs, d'où sortira Vonda McIntyre. Il publie encore quelques œuvres mineures, notamment une incursion dans le domaine de la science fiction pornographique en 1973 avec Vice-versa (éd. Champ libre), qui est pour lui l'occasion d'affirmer sa bisexualité.</p>
<p>Il accomplit son retour en 1975 avec Dhalgren et montre le résultat de ses recherches formelles. Retour confirmé avec Triton puis Stars in my Pocket like Grains of Sand (1984). Il poursuit parallèlement un cycle de fantasy, Nevèrÿon (1979-1987). Il se dit alors plus proche d'auteurs comme Joanna Russ ou Ursula K. Le Guin.</p>
<p>Dès 1977, il publie des essais sur la science-fiction, comme The Jewel-Hinged Jaw, et plusieurs recueils d'articles sur la paralittérature ou les queer studies. Il devient titulaire d'une chaire de littérature comparée à l'université du Massachusetts en 1988. Depuis 2001, il enseigne à l'université Temple de Philadelphie (Pennsylvanie).</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Depuis des mois, la Terre et ses planètes, unies au sein de l'Alliance, subissent les attaques meurtrières d'insaisissables Envahisseurs. Et avant chaque coup de main, les réseaux radio de l'Alliance sont neutralisés par d'inintelligibles messages surnommés Babel 17.</p>
<p>Qu'est-ce que Babel 17 ? Un code dont on ne parvient pas à trouver la clef ? La langue d'une civilisation ignorée ? Ou encore un super-langage dépassant tous les modes de pensée connus ?</p>
<p>La belle Rydra Wong, une célèbre poétesse qui maîtrise une dizaine de langues — terrestres et extra-terrestres — peut seule sans doute résoudre l'énigme. Elle va partir pour un aventureux voyage dans la Galaxie, à bord de l'astronef Rimbaud...</p>
<p>Et si Babel 17 était l'arme absolue ?</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
En un roman relativement court, l'auteur parvient ici à décrire un univers très riche sous une apparence de space opera classique et à développer une intrigue qui maintient le lecteur en haleine pendant toute la seconde partie du texte. Après une mise en situation mettant en scène une héroîne (ce qui n'est d'ailleurs pas si courant pour l'époque) chargée de sauver le monde, ou du moins d'aider à déchiffrer un code lors d'une guerre, la suite est un mélange d'action spatiale et de réflexion philosophique sur le langage et son implication dans la psyché humaine.</p>
<p>C'est donc un roman fort intéressant par un auteur très original et qui a reçu le prix Nebula ex aequo avec Des fleurs pour Algernon de Daniel Keyes ce qui n'est tout de même pas rien. Il est tout à fait représentatif des années 70 où de nombreux auteurs explorent de manière plus approfondie les science humain pour offrir un regard différent sur la science-fiction après une époque marqué par la peur de l'envahisseur.</p>
The machine crusade/post/theMachineCrusade/2014-12-15T12:23:00Z2014-12-15T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, space opera -->
<!-- date: 2014-12-15 12:23:00 -->
<p><strong>Brian Herbert & Kevin ColinAnderson</strong></p>
<p>Beaucoup trop long et pénible à lire.</p>
<!-- tags: lecture, space opera -->
<!-- date: 2014-12-15 12:23:00 -->
<p><strong>Brian Herbert & Kevin ColinAnderson</strong></p>
<p>Beaucoup trop long et pénible à lire.</p>
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<p><strong>Quelques mots sur les auteurs.</strong>
Brian Herbert, né le 29 juin 1947 à Seattle dans l'État de Washington, est un écrivain américain. Fils de Frank Herbert, le créateur de l'univers de science-fiction de Dune, il a d'abord publié The notebooks of Franck Herbert's Dune en 1988. Maintenant, il complète l'œuvre de son père en écrivant la prélogie avec Kevin J. Anderson.</p>
<p>Kevin J. Anderson, né le 27 mars 1962 à Racine dans le Wisconsin, est un auteur américain de science-fiction. Il a écrit des romans dans les univers de Star Wars, StarCraft, Titan A.E. et The X-Files, et est coauteur, avec Brian Herbert, des préquelles de Dune. Il a également travaillé dans l'édition de comics, rédigeant des aventures en bandes dessinées pour Star Wars ou Predator, chez Dark Horse, ou X-Files, chez Topps.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Après que les humains se sont révoltés contre la tyrannie des Machines Intelligentes et de leurs alliés, les Cymeks, la répression a réduit des mondes entiers à l'état de cendres. Serena Butler, figure de proue de la révolte, a été capturée. Elle a été confiée à la garde du robot Erasmus qui n'a pas hésité à tuer son fils, Manion, né en captivité. Lorsqu'elle est enfin délivrée à la suite d'un assaut des rebelles sur la Terre, Serena prend la tête de la croisade des humains contre les Machines qui portera son nom dans l'Histoire : le Jihad Butlérien.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Reprendre l'oeuvre magistrale de Frank Herbert pour la compléter, pourquoi pas. Autant les trois tomes de préquelles étaient encore lisibles, autant cette genèse est un vrai calvaire. Les personnages sont sans véritables envergures, le maigre scénario s'étire tellement en longueur qu'il en apparaît que plus mince encore. Il n'y a aucun rythme et le seul soulagement vient quand enfin la dernière page se termine. En bref, la bataille de Corrin n'aura définitivement pas lieu ici.</p>