Farth Blogcasting Network » noir/atom/noir/2019-08-07T23:23:00ZfarthScience-fiction, logiciels libres, cuisine et autres trucs pour nerdsblohgNo country for old men/post/noCountryForOldMen/2019-08-07T23:23:00Z2019-08-07T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, polar, noir -->
<!-- date: 2019-08-07 23:23:00 -->
<p><strong>Cormac McCarty</strong></p>
<p>Après la Route, ce roman est le second de Cormac McCarthy que j’ai pu lire pour sortir un peu de ma zone de confort.</p>
<!-- tags: lecture, polar, noir -->
<!-- date: 2019-08-07 23:23:00 -->
<p><strong>Cormac McCarty</strong></p>
<p>Après la Route, ce roman est le second de Cormac McCarthy que j’ai pu lire pour sortir un peu de ma zone de confort.</p>
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<img alt="No country for old men" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/NoCountryForOldMen.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Cormac McCarthy est un écrivain américain.</p>
<p>Il est troisième d'une fratrie de six enfants. Son père, juriste, travaille de 1934 à 1967 pour la Tennessee Valley Authority. Après ses études, il rejoint en 1953 l'armée de l'air américaine pour quatre ans, dont deux passés en Alaska, où il anime une émission de radio.</p>
<p>En 1979, le roman sur lequel il travaille depuis près de vingt ans, "Suttree", est enfin publié. "Méridien de sang", roman souvent considéré comme son meilleur, paraît en 1985.</p>
<p>On découvre en 1992 "De si jolis chevaux" ( All the Pretty Horses), premier volume de la "Trilogie des confins". Le livre remporte le National Book Award en 1992. Les deux autres volumes, "Le Grand Passage" (The Crossing) et "Des villes dans la plaine" (Cities of the Plain), ont parus en 1994 et 1998.
"De si jolis chevaux" a été adapté au cinéma en 2000 par Billy Bob Thornton avec Matt Damon et Penelope Cruz.</p>
<p>"Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme" (No country for old men, 2005) est adapté au cinéma en 2007 par les frères Coen. Le film gagne quatre oscars dont celui de meilleur film.</p>
<p>Son roman, "La Route" (The Road, 2006) obtient le prestigieux prix Pulitzer de la fiction, le prix James Tait Black Memorial et le prix des libraires du Québec.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Un matin, à la frontière du Texas et du Mexique, un homme tombe par hasard sur les traces d’un carnage : des cadavres, un agonisant, des armes, de l’héroïne, et plus de deux millions de dollars en liquide.</p>
<p>L’auteur de cette macabre découverte se nomme Llewelyn Moss. En empochant l’argent, il sait qu’il se met en danger. Mais il ignore la nature exacte des puissances qu’il a reveillées. Elles prennent la forme d’une horde sauvage composée d’hommes de sac et de corde, d’un ancien officier des Forces spéciales, et surtout d’un tueur travaillant pour son propre compte, et dont il ne doit attendre aucune miséricorde.</p>
<p>Face à ces envoyés du chaos, Moss et sa jeune femme paraissent bien vulnérables, et les "forces de l’ordre" bien incapables de les protéger. Commence alors une folle cavale à travers des paysages lunaires et des villes-fantômes, monde nocturne que vient seulement troubler le fracas des armes automatiques.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Comme beaucoup, j’ai connu ce roman à travers le magnifique film des frères Coen et j’ai pu m’appercevoir d’ailleurs de la grande fidélité de l’adaptation à quelques détails mineurs près.</p>
<p>Si j’avais lu la Route en traduction, j’ai lu celui-ci en version originale et le style est très déroutant de par la construction des phrases et l’extrème sobriété, voire l’aridité, du texte. Il n’y a que dans les phases de dialogues que l’on sort un peu de ce schéma. On peut bien sûr faire le parallèle avec les décors secs du Texas.</p>
<p>Pour autant, le roman n’est pas désagréable à lire, il faut juste un certain temps d’adaptation. Je ne sais pas ce qu’il en est de la traduction mais je pense que le roman a nécessité pas mal de travail pour arriver à ne pas perdre cela.</p>
<p>Comme pour le film, le personnage du tueur à gages écrase l’oeuvre bien que le point de vue générale reste celui du shérif. Il est d’ailleurs difficile d’oublier la performance de Javier Bardem et la lecture s’en trouve donc un peu faussée.</p>
<p>Pour le reste, c’est un roman noir assez classique dans son intrigue et très ouvert jusqu’à la fin quant à son dénouement. Tout est très bien ficelé.</p>
<p>Au final, et peut-être parce qu’il s’agit des frères Coen, j’ai une préférence pour le film par rapport au roman. C’est assez rare pour être signalé. J’ai eu un peu trop de mal à rentrer dans le style adopté ici. Ayant vu le film en premier, mon jugement a pu être biaisé également.</p>
Wastburg/post/wastburg/2017-03-30T12:23:00Z2017-03-30T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, fantasy, noir -->
<!-- date: 2017-03-30 12:23:00 -->
<p><strong>Cédric Ferrand</strong></p>
<p>Ancré dans une fantasy assez sombre et réaliste, ce roman nous offre une exploration d'une ville crasseuse à travers le regard de ses habitants.</p>
<!-- tags: lecture, fantasy, noir -->
<!-- date: 2017-03-30 12:23:00 -->
<p><strong>Cédric Ferrand</strong></p>
<p>Ancré dans une fantasy assez sombre et réaliste, ce roman nous offre une exploration d'une ville crasseuse à travers le regard de ses habitants.</p>
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<img alt="Wastburg" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/Wastburg.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Né en 1976, Cédric Ferrand fait vivre des univers de jeu de rôles (Sovok, Brumaire, Vermine, Nightprowler...), écrit des nouvelles et lit tout ce qui lui passe sous la main. Il vit désormais à Montréal, dans la plus complète schizophrénie linguistique et culturelle.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Wastburg, une cité acculée entre deux royaumes, comme un bout de bidoche solidement coincé entre deux chicots douteux. Une gloire fanée qui attend un retour de printemps qui ne viendra jamais. Dans ses rues crapoteuses, les membres de la Garde battent le pavé. Simple gardoche en train de coincer la bulle, prévôt faisant la tournée des grands ducs à l’oeil ou bien échevin embourbé dans les politicailleries, la loi leur colle aux doigts comme une confiture tenace. La Garde finit toujours par mettre le groin dans tous les coups foireux de la cité. Et justement, quelqu’un à Wastburg est en train de tricoter un joli tracassin taillé sur mesure. Et toute la cité attend en se demandant au nez de qui ça va péter.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Depuis quelques années, on voit fleurir une nouvelle forme de fantasy qui, si elle existait déjà auparavant, semble avoir trouvé son public. Ce sous-genre, que l'on pourrait qualifier de crapule fantasy, nous montre souvent des personnages issu de la rue, des bas-fonds plutôt que des chevaliers ou des paysans. Le décor est très souvent urbain, le style n'est pas à l'épopée et on a rarement affaire à des romans initiatiques et de lutte du bien contre le mal. On peut noter également qu'une partie des auteurs ont commencé leurs carrières dans le jeu de rôle (Jutine Niogret, Jean-Philippe Jaworksi ou Cédric Ferrand).</p>
<p>Ici, nous sommes tout de suite dans le bain avec ce roman dont le décor, la ville de Wastburg, est également le personnage central. En effet, le découpage en chapitre vu par des personnages toujours différents ne permet pas de s'attacher à l'un en particulier. L'objectif est bien de montrer la ville comme une entité à part qui se joue des destins de ses habitants.</p>
<p>L'écriture, sans être aussi riche que celle d'un Jaworski, est tout à fait adaptée au récit, en mélant au français l'argot local. La construction du récit peut par contre dérouter et il vaut mieux voir le roman comme une suite de nouvelles avec une intrigue centrale. Si l'on comprend le principe central de Wastburg, alors c'est u très bon memoment de lecture auquel on a droit.</p>
La profondeur des tombes/post/laProfondeurDesTombes/2014-01-20T12:23:00Z2014-01-20T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, anticipation, noir -->
<!-- date: 2014-01-20 12:23:00 -->
<p><strong>Thierry Di Rollo</strong></p>
<p>Avec La Profondeur des tombes, plongée hallucinée dans un proche futur dénué d'horizon, Di Rollo nous offre son œuvre la plus aboutie, la plus touchante, mais aussi la plus noire...</p>
<!-- tags: lecture, anticipation, noir -->
<!-- date: 2014-01-20 12:23:00 -->
<p><strong>Thierry Di Rollo</strong></p>
<p>Avec La Profondeur des tombes, plongée hallucinée dans un proche futur dénué d'horizon, Di Rollo nous offre son œuvre la plus aboutie, la plus touchante, mais aussi la plus noire...</p>
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<img alt="La profondeur des tombes" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/LaProfondeurDesTombes.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Thierry Di Rollo, né le 28 novembre 1959 à Lyon 3e, est un écrivain français de science-fiction, fantasy, fantastique et roman noir.</p>
<p>C'est après la lecture de La Machine à explorer le temps de H. G. Wells, à 14 ans, qu'il se met à écrire ses premières nouvelles.</p>
<p>Son œuvre de référence est la chanson Eleanor Rigby des Beatles. C'est elle qui continue d'initier, inspirer et déterminer tous ses univers.</p>
<p>Thierry Di Rollo a également été bassiste dans un groupe de musique.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Prêt à mesurer la profondeur des tombes ?</p>
<p>Demain.</p>
<p>Le pétrole n'est qu'un souvenir. Reste le charbon, et avec lui ses mines titanesques et leurs millions de gueules noires, sa poussière grise et ses cieux asphyxiés. Un monde glacé où l'eau pure est la plus convoitée des denrées, où les animaux clonés en masse vont s'échouer au fond des filons, où le mot « jour » a été remplacé par « nuit claire ». Demain.</p>
<p>Pennbaker est porion, contre-maître à CorneyGround. Et il a contemplé la Mort dans les yeux, des yeux qui ressemblent étrangement à ceux de sa mère... La Mort qui lui a demandé, de cette voix si douce, s'il connaissait la profondeur des tombes... Et Pennbaker sait où chercher. Car au loin brillent les lumières de l'U-Zone, région de non-droit où réside Bartolbi, l'éleveur de hyènes. Débute ainsi la quête en compagnie de CloseLip, la fille chérie, son amour, sagement rangée dans sa valise...</p>
<p>La profondeur des tombes, celle qui nous traque, qu'on passe sa vie à éviter, mais qui, inexorable, nous rattrape...</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Au final je ne suis pas certain de l'avoir déjà lu auparavant, sauf quelques vagues sensations de déjà vu.</p>
<p>Inutile de préciser que l'univers du roman, comme toujours dans les premières oeuvres de Di Rollo, est sordide et désespéré à souhait avec une terre retournée à un nouvel âge du charbon.</p>
<p>L'auteur explore plutôt ici les notions de courage/lâcheté, la folie, et une réflexion très intéressante sur l'effroi provoqué chez les gens dès lors qu'une personne agit de manière totalement inatendue et imprévisible.</p>