Farth Blogcasting Network » hard-science/atom/hard-science/2019-07-05T12:23:00ZfarthScience-fiction, logiciels libres, cuisine et autres trucs pour nerdsblohgCookie monster/post/cookieMonster/2019-07-05T12:23:00Z2019-07-05T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, hard-science -->
<!-- date: 2019-07-05 12:23:00 -->
<p><strong>Vernor Vinge</strong></p>
<p>Saluons une fois de plus la collection une heure-lumière du Bélial qui permet la diffusion du format novella, habituel aux USA mais beaucoup moins sous nos latitudes.</p>
<!-- tags: lecture, hard-science -->
<!-- date: 2019-07-05 12:23:00 -->
<p><strong>Vernor Vinge</strong></p>
<p>Saluons une fois de plus la collection une heure-lumière du Bélial qui permet la diffusion du format novella, habituel aux USA mais beaucoup moins sous nos latitudes.</p>
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Vernor Steffen Vinge, né le 2 octobre 1944 à Waukesha au Wisconsin, est un écrivain de science-fiction américain, surtout connu pour son roman Un feu sur l'abîme et son essai de 1993 sur la singularité technologique (ou singularité vingienne). Il a également été professeur d’informatique et de mathématique à l'Université d'État de San Diego.</p>
<p>Vernor Vinge publie sa première nouvelle en 1965 dans la revue Analog Science Fiction. Bien qu’écrivant peu, il contribue alors à quelques magazines de science-fiction avant d’être remarqué en 1981 avec sa novela True names, qui est l’une des premières ayant pour thème le cyberspace et qui illustre l’intérêt de l’auteur pour la théorie de la singularité technologique. Cet intérêt se retrouve d’ailleurs dans la plupart de ses romans. C’est le cas par exemple du roman la Captive du temps perdu en 1986 qui décrit la vie d’un petit groupe d’humain qui a survécu à une singularité.</p>
<p>Toutefois, ce n’est qu’en 1992 que l’auteur remporte le prix Hugo du meilleur roman avec Un feu sur l'abîme. L’histoire se déroule dans un univers où un groupe de scientifiques réveille une super intelligence, causant ainsi la destruction de nombreuses civilisations. Le roman raconte ensuite la quête d'une arme efficace contre la super entité, qui se trouve sur une planète où vivent des chiens à l’intelligence collective. L’intérêt majeur de cette œuvre réside dans les nombreuses idées qui construisent un univers riche, complexe et original.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Non, vraiment, la vie de Dixie Mae n’a pas toujours été rose… Mais grâce à LotsaTech, et au boulot qu’elle vient de décrocher au service clients de ce géant high-tech, les choses vont changer. Telle était du moins sa conviction jusqu’à ce que lui parvienne l’email d’un mystérieux expéditeur, message qui contient quantité de détails intimes liés à son enfance et connus d’elle seule… Dixie Mae, telle Alice, devra passer de l’autre côté du miroir et payer le prix de la vérité — exorbitant : celui de la nature ultime de la réalité au sein de la Silicon Valley…</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Après avoir lu deux des romans plutôt denses de Vernord Vinge, j'ai profité de la sortie de cette novella dans la collection du Bélial. À mi-chemin entre le roman et la nouvelle, il permet de développer une idée sur une centaine de page et parvient à garder les avantages des formats courts et longs.</p>
<p>Le monde des entreprises de la silicon valley étant maintenant bien connu du grand public, il est assez simple de rentrer dans cette histoire sans avoir à développer un grand bakcground. Les personnages sont assez caricaturaux mais je mets ça sur le dos du format qui limite le développement de caractères plus profond.</p>
<p>L'intrigue est bien construite et concerve bien le déroulé classique d'une nouvelle avec une chute, un peu prévisible, mais très bien amenée. Par rapport à ses romans, l'auteur évite beaucoup de lourdeurs et d'écueils pour se concentrer sur le coeur de l'intrigue. S'il ne peut pas aller aussi loin dans sa réflexion, il laisse des suggestion intéressante.</p>
<p>Le format des novella est vraimetdes plus intéressants et il est assez regrettable qu'il ne soit pas plus répandu en France mais il doit être assez compliqué des points du vue de l'éditeur et du diffuseur de trouver une formule satisfaisante pour tout le monde. Le Bélial semble avoir trouvé cette alchimie, aidé en cela par un excellent travail éditorial sur le choix des textes.</p>
<p>Je conseille donc bien sûr la lecture de ce texte, pas forcément comme introduction à ces gros romans car ils sont difficilement comparables.</p>
La guerre tranquille/post/laGuerreTranquille/2019-06-13T23:23:00Z2019-06-13T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, hard-science -->
<!-- date: 2019-06-13 23:23:00 -->
<p><strong>Paul J. McAuley</strong></p>
<p>Premier tome d’une série éponyme, ce roman de hard science comporte tous les éléments que l’on peut attendre de ce type d’ouvrage.</p>
<!-- tags: lecture, hard-science -->
<!-- date: 2019-06-13 23:23:00 -->
<p><strong>Paul J. McAuley</strong></p>
<p>Premier tome d’une série éponyme, ce roman de hard science comporte tous les éléments que l’on peut attendre de ce type d’ouvrage.</p>
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<img alt="La guerre tranquille" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/LaGuerreTranquille.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Paul James McAuley est un botaniste et auteur de science-fiction britannique. Diplômé en biologie et docteur en botanique, McAuley a longtemps travaillé comme chercheur universitaire, notamment à Oxford et UCLA, ainsi qu'en tant que professeur à l'Université de St. Andrews. De par sa formation, l'auteur écossais écrit surtout de la hard science, traitant de sujets tels que les biotechnologies, les uchronies et univers parallèles, les voyages dans l'espace...</p>
<p>Paul J. McAuley commence par écrire un space opera se déroulant dans un futur lointain, "Quatre-cent milliards d'étoiles" dont "Secret Harmonies" et "La lumière des astres" continuent d'explorer la trame et qui a remporté le "Philip K. Dick Memorial Award". Un autre de ses romans, "Fairyland", a également remporté en 1995 le "Arthur C. Clarke Award" du meilleur roman de SF publié en Grande-Bretagne ainsi que le "John W Campbell Award" du meilleur roman.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
«Tout le monde était persuadé de I’ imminence d'une nouvelle guerre contre les Extros, partis il y a plus d’un siècle pour fonder leurs colonies sur les lunes de Jupiter et de Saturne. II fallait mater les Extros avant qu’ils lancent une autre comète sur la Terre ou développent quelque manip posthumaine qui les rendrait invincibles. La guerre était inévitable... »</p>
<p>Macy Minnot va en faire les frais: ingénieur écologue envoyée en mission pacifique sur Callisto, elle voit son projet saboté et ses collègues assassinés. En revanche. Cash Baker, pilote de chasse, chauffe déjà les moteurs pour le combat dans l’espace. Tout comme Dave no 8, agent créé en laboratoire pour infiltrer les rangs ennemis et y semer le chaos. Quant à Sri Hong-Owen, sorcière génétique, elle n’a qu'une idée en tête: subtiliser les secrets de sa grande rivale extro...</p>
<p>Loin de la Terre, les batailles ne font pas de bruit et les destins qui se croisent sur la toile d’un conflit interplanétaire sont bien peu de chose. Pourtant. Une fois les hostilités déclenchées, qui peut en prévoir l'issue ?</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Je n’avais pas encore eu l’occasion encore de lire des œuvres de cet auteur. Celui-ci étant spécialiste de space opera, j’ai préféré ici une approche plus hard science avec ce début de cycle. Situé dans un avenir encore relativement proche pour être accessible, il aborde le thème de l’après catastrophe climatique de manière assez intelligente, en prenant pour principe que la technologie et la génétique pourront aider pour reconstruire les écosystèmes.</p>
<p>Le monde décrit est assez crédible et l’on se retrouve assez vite immergé dedans. L’intrigue est bien mené et ouvre sur les futurs tomes sans s’arrêter sur un cliffhanger. De fait, on peut très bien considérer ce roman comme indépendant sans perdre d’intérêt.</p>
<p>Les personnages sont, pour un roman de hard science, bien construit et pas uniquement des coquilles vides. Ils possèdent leur propre complexité et participe à l’intérêt du roman.</p>
<p>Globalement, le roman est très bien équilibré, écrit de manière efficace et, est au final bien conforme aux attentes que l‘on peut en avoir.</p>
<p>Pour autant, ce n’est pas un chef d’oeuvre car il manque clairement quelque chose et je ne pense pas lire le reste du cycle. L’écriture, pour commencer, est très classique et sans relief particulier. Elle convient au récit mais l’auteur n’a pas de style particulier qui pourrait le mettre en avant. L’intrigue est également assez classique et, si elle est très bien menée, ne tranche pas non plus par son originalité.</p>
<p>Pour les amateurs, c’est un bon roman de hard science mais un peu trop classique et sans aspérité pour moi.</p>
Singularité/post/singularite/2017-07-25T12:23:00Z2017-07-25T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, space-opera, hard-science -->
<!-- date: 2017-07-25 12:23:00 -->
<p><strong>Stephen Baxter</strong></p>
<p>Second tome du cycle des Xeelees, ce roman peut se lire de manière totalement indépendante mais laisse le lecteur un peu sur sa faim.</p>
<!-- tags: lecture, space-opera, hard-science -->
<!-- date: 2017-07-25 12:23:00 -->
<p><strong>Stephen Baxter</strong></p>
<p>Second tome du cycle des Xeelees, ce roman peut se lire de manière totalement indépendante mais laisse le lecteur un peu sur sa faim.</p>
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<img alt="Singularité" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/Singularite.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Stephen Baxter, né le 13 novembre 1957 à Liverpool, est un écrivain britannique de science-fiction.</p>
<p>Auteur très prolifique (plus de 30 romans et 160 nouvelles à ce jour), il écrit de la hard science-fiction pointilleuse, basée sur des découvertes technologiques et scientifiques solidement attestées. La conquête spatiale et les défis technologiques, politiques et humains qu’elle pose font partie de ses thèmes de prédilection (Titan, Voyage, Poussière de Lune). Il situe ses œuvres dans un futur proche, ou même revisite le passé pour recomposer l’histoire de la conquête spatiale. Il ne néglige pas pour autant le traitement de ses personnages et cultive un sens aigu de l’intrigue.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
« Les Xeelees possédaient l’univers… Quand les hommes avaient émergé du système solaire en se traînant à vitesse subluminique sur les premiers vaisseaux GUT, ils étaient entrés dans un environnement complexe peuplé de nombreuses races intelligentes dont chacune obéissait à ses propres impératifs et poursuivait ses propres buts. […] Moins de deux siècles après l’époque de Michael Poole, la Terre était conquise, puis transformée en camp de travail par les gestalts aquatiques que les humains avaient appelé les Squeems. [Mais] où que les hommes et les races qu’ils avaient rencontrées regardent, ils voyaient l’empreinte des Xeelees. Se tenant à l’écart de l’univers, ils évoquaient des dieux : indifférents à tout, concentrés sur leurs vastes œuvres et leurs mystérieux projets… »</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Dans le monde des ecrivains de hard-science, je ne suis pas un grand fan de Stephen Baxter, par rapport à d'autres comme Greg Egan ou Kim Stanley Robinson. Acheté un peu par hasard, ce roman fait donc partie d'un cycle plus large englobant rien de moins que l'histoire complète de l'univers. La chronologie en fin du roman est d'ailleurs la partie la plus intéressante du livre.</p>
<p>En effet, je n'ai pas réussi à rentrer dans l'intrigue malgré quelques idées intéressantes. Les personnages ne sont guère attachants et les formes de vie extra-terrestres résonnent parfois trop comme des humains.</p>
<p>Je ne rejette pas complètement l'auteur mais je vais attendre un peu avant de commencer le cycle des « Univers multiples ».</p>
Axiomatique/post/axiomatique/2017-05-17T12:23:00Z2017-05-17T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, nouvelles, hard-science -->
<!-- date: 2017-05-17 12:23:00 -->
<p><strong>Greg Egan</strong></p>
<p>Pour qui souhaite découvrir un auteur, il n'y a rien de tel qu'un bon recueil de nouvelles même si, pour ma part, j'ai eu la démarche inverse connaissant déjà Greg Egan pour quelques romans de hard-science décoiffant.</p>
<!-- tags: lecture, nouvelles, hard-science -->
<!-- date: 2017-05-17 12:23:00 -->
<p><strong>Greg Egan</strong></p>
<p>Pour qui souhaite découvrir un auteur, il n'y a rien de tel qu'un bon recueil de nouvelles même si, pour ma part, j'ai eu la démarche inverse connaissant déjà Greg Egan pour quelques romans de hard-science décoiffant.</p>
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Greg Egan est un écrivain discret, et les informations biographiques à son sujet sont peu nombreuses.</p>
<p>Il est né en 1961 à Perth en Australie. Diplômé de mathématiques de la University of Western Australia, programmeur informatique de profession, il publie son premier roman, An unusual angle en 1983 mais écrit tout d'abord quelques nouvelles d'horreur avant de se tourner entièrement vers la science-fiction. Dans les années 1990, il publie ainsi une série de nouvelles qui explorent les problématiques de la nature, de la conscience et de sa possible virtualisation.</p>
<p>Greg Egan est végétarien, et le thème du végétarisme est fréquemment présent dans ses écrits.</p>
<p>Après la publication de Schild’s ladder en 2002, il abandonne l'écriture et ses fonctions de programmeur quelques années et s'engage dans l'aide aux réfugiés en Australie.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Est-il possible de reproduire dans la réalité des tableaux fantastiques célèbres en créant des chimères ? Une drogue permet-elle de rejoindre
et de joindre tous les possibles ? Le temps qu'on lui reconstruise un corps, un homme peut-il confier au ventre de sa femme le soin d'accueillir son cerveau ? Autant de questions, avec bien d'autres, que Greg Egan, l'auteur de science-fiction le plus éblouissant et le plus novateur de sa génération, soulève dans dix-huit nouvelles toutes plus originales les unes que les autres.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Inégales parfois, ces nouvelles permettent de se faire une idée du talent de Greg Egan comme nouvellistes. Ayant pris l'habibtude de le voir développer ces idées futuristes dans des formats le permettant, j'étais plutôt curieux de le lire avec cette contrainte.</p>
<p>Au niveau des thèmes, quelques nouvelles ont un peu vieilli mais dans l'ensemble, le visionnaire est bien là et l'auteur parvient le plus souvent à développer son idée en quelques pages. Un des avantages que je vois, c'est qu'il n'y a pas besoin, dans une nouvelle, d'expliquer le background (c'est souvent un des travers dans la littérature de science-fiction que de vouloir à tout prix tout expliquer). Au final, c'est beaucoup plus immersif même si cela nécessite que le lecteur fasse un effort. Cela permet souvent aussi de se concentrer sur les personnages.</p>
<p>Pour conclure, et même si j'ai bien apprécié la lecture de ces nouvelles, je garde une préférence pour les grands romans de Greg Egan où il peut vraiment libérer toute son imagination.</p>
Le voleur quantique/post/leVoleurQuantique/2015-01-14T23:23:00Z2015-01-14T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, hard-science, quantique -->
<!-- date: 2015-01-14 23:23:00 -->
<p><strong>Hannu Rajaniemi</strong></p>
<p>Une palpitante aventure de hard SF située dans un futur lointain, le récit d’un « casse » commis par d’étranges posthumains, mais fondé sur des mobiles intemporels : le désir, la jalousie, la vengeance.</p>
<!-- tags: lecture, hard-science, quantique -->
<!-- date: 2015-01-14 23:23:00 -->
<p><strong>Hannu Rajaniemi</strong></p>
<p>Une palpitante aventure de hard SF située dans un futur lointain, le récit d’un « casse » commis par d’étranges posthumains, mais fondé sur des mobiles intemporels : le désir, la jalousie, la vengeance.</p>
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Né en 1978 en Finlande, Hannu Rajaniemi est docteur en physique mathématique de l’université de Cambridge et a travaillé comme chercheur pour les forces de la défense finlandaise. Il vit actuellement à Édimbourg, où il est membre du Writers’ Bloc qui réunit les écrivains de la ville. Hannu écrit de la SF et de la Fantasy en anglais et en finnois.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Jean le Flambeur est un criminel posthumain, un escroc et un manipulateur. Si ses origines restent entourées de mystère, ses exploits sont connus d’un bout à l’autre du système solaire : cambrioler les cerveaux numérisés qui régentent les planètes intérieures, dérober de précieuses antiquités aux aristocrates des cités mouvantes de Mars. Mais Jean finit par commettre une erreur, et se voit condamné à croupir dans la prison du Dilemme pour s’affronter lui-même dans d’infinies variations. Jusqu’à l’arrivée de Mieli, une fière guerrière qui lui propose un marché…</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Ayant entendu pour la première fois parler de cet auteur (et de ce livre) dans l'excellent podcast La Bibliothèque Orbitale, j'avais rangé ça dans un coin de ma tête jusqu'à une promotion Bragelonne cet hiver. C'est donc par ce roman que j'ai commencé ma saison 2015 de lecture et je dois dire que je n'ai pas été déçu.</p>
<p>D'une part, on retrouve un mélange très équilibré de hard-science, confinant à la magie tant la technologie est avancée par rapport à notre monde actuel, et d'aventure en hommage à Arsène Lupin. La confrontation de ces deux univers donne un résultat très riche et permet d'éviter l'écueil des romans trop techno-scientifique avec un aspect humain très important pour ancrer l'intrigue.</p>
<p>D'autre part, c'est un roman qui ne donne pas d'explication sur les concepts mais préfère laisser au lecteur le soin de comprendre petit à petit, à la fois les technologies et l'organisation de la société. Au premier abord nous sommes donc totalement perdu et ça ne s'améliore que peu au fur et à mesure. J'ai eu la même sensation qu'en lisant la Schismatrice de Bruce Sterling il y a quelques années. Personnellement, j'aime beaucoup ce principe car il donne vraiment l'impression de se retrouver dans un univers de science-fiction et non un simple décors planté là pour servir une intrigue mais je comprends que cela puisse en rebuter certains.</p>
<p>Il faut également gader à l'esprit que c'est le premier tome d'une série, ce qui pourra permettre d'expliciter un peu mieux certains concepts encore obscurs à la fin du récit.</p>
<p>J'ai sinon beaucoup apprécié le personnal principal, sorte de voleur cynique au grand coeur, flambloyant comme il se doit et profondément humain et j'aurais plaisir à le retrouver dans sa prochaine escale terrienne. Une mention spéciale également aux zokus, dont on apprend assez vite qu'ils sont les héritiers des joueurs de MMORPG, en tant que geeks libertaires.</p>