Farth Blogcasting Network » hard science/atom/hard%20science/2019-07-29T23:23:00ZfarthScience-fiction, logiciels libres, cuisine et autres trucs pour nerdsblohgYesterday's kin/post/yesterday_sKin/2019-07-29T23:23:00Z2019-07-29T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, hard science, premier contact -->
<!-- date: 2019-07-29 23:23:00 -->
<p><strong>Nancy Kress</strong></p>
<p>Présentée comme une novella indépendante, celle-ci se révèle être un prélude à la trilogie du même nom.</p>
<!-- tags: lecture, hard science, premier contact -->
<!-- date: 2019-07-29 23:23:00 -->
<p><strong>Nancy Kress</strong></p>
<p>Présentée comme une novella indépendante, celle-ci se révèle être un prélude à la trilogie du même nom.</p>
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<img alt="Yesterday's kin" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/Yesterday_sKin.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Nancy Anne Kress, née Nancy Anne Koningisor, est une auteure de science-fiction.</p>
<p>Alors qu'elle se destinait à être institutrice, la vie l'amena à être mère au foyer. C'est pendant cette période là qu'elle commença à écrire pour elle, ses enfants et finalement les autres. "Le Prince de l'aube" (The Prince of Morning Bells), son premier roman, est paru en 1981.</p>
<p>En général, elle écrit des histoires concernant un futur proche plausible et avec des technologies réalistes. Ses thèmes préférés sont le génie génétique et à un degré moindre l'intelligence artificielle.</p>
<p>L'auteur adore la danse et certaines de ses histoires se déroulent dans cet univers. C'est le cas par exemple de "Danse aérienne" (Dancing on Air), qui est d'abord publié dans le magazine Asimov's Science Fiction, en 1993.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Aliens have landed in New York. After several months of no explanations, they finally reveal the reason for their arrival.
The news is not good.</p>
<p>Geneticist Marianne Jenner is having a career breakthrough, yet her family is tearing itself apart. Her children Elizabeth and Ryan constantly bicker, agreeing only that an alien conspiracy is in play. Her youngest, Noah, is addicted to a drug that keeps temporarily changing his identity. The Jenner family could not be further apart. But between the four of them, the course of human history will be forever altered.</p>
<p>Earth’s most elite scientists have ten months to prevent a disaster—and not everyone is willing to wait.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Auteure de hard science orienté en génétique principalement, Nancy Kress nous offre ici un prélude à sa trilogie Yesterday’s kin. Ne l’ayant pas lu, je ne saurais dire si ce prélude était ou non nécessaire. Il reste malgré tout délicat de juger de ce roman seul car il pose plus de questions qu’il n’en résoud.</p>
<p>Je me souviens avoir lu avec beaucoup de plaisir les hommes dénaturés aussi avais-je un bon a priori sur cette auteure. Pour autant, je ne sais trop que penser de ce texte ci. L’histoire de premier contact est globalement bien construite mais je trouve que l’on passe un peu vite sur le point le plus intéressant, à savoir la proximité génétique entre les extra-terrestres et nous. On peut supposer que la trilogie est là derrière pour expliquer ça mais il reste la frustration et un certain manque de logique dans les réflexions des personnages à ce sujet.</p>
<p>Texte court oblige, les personnages sont intéressants mais trop caricaturaux. Malgré tout, ils restent assez crédibles pour un texte de hard science. Le style est efficace sans être vraiment remarquable. Là encore, le format y est peut-être pour quelque chose car il me semblait avoir eu plus de plaisir à lire les hommes dénaturés, mais le thème me parlait également plus.</p>
<p>Pour résumer, si l’on a pas l’intention de lire la trilogie, cette novella sera intéressante par les questions qu’elle pose mais très frustrante.</p>
A deepness in the sky/post/aDeepnessInTheSky/2018-06-08T12:23:00Z2018-06-08T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, hard science, singularité -->
<!-- date: 2018-06-08 12:23:00 -->
<p><strong>Vernor Vinge</strong></p>
<p>Se situant dans le même univers qu’un feu sur l’abîme, son action se déroule environ 20 000 ans auparavant.</p>
<!-- tags: lecture, hard science, singularité -->
<!-- date: 2018-06-08 12:23:00 -->
<p><strong>Vernor Vinge</strong></p>
<p>Se situant dans le même univers qu’un feu sur l’abîme, son action se déroule environ 20 000 ans auparavant.</p>
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<img alt="A deepness in the sky" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/ADeepnessInTheSky.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Vernor Steffen Vinge, né le 2 octobre 1944 à Waukesha au Wisconsin, est un écrivain de science-fiction américain, surtout connu pour son roman Un feu sur l'abîme et son essai de 1993 sur la singularité technologique (ou singularité vingienne). Il a également été professeur d’informatique et de mathématique à l'Université d'État de San Diego.</p>
<p>Vernor Vinge publie sa première nouvelle en 1965 dans la revue Analog Science Fiction. Bien qu’écrivant peu, il contribue alors à quelques magazines de science-fiction avant d’être remarqué en 1981 avec sa novela True names, qui est l’une des premières ayant pour thème le cyberspace et qui illustre l’intérêt de l’auteur pour la théorie de la singularité technologique. Cet intérêt se retrouve d’ailleurs dans la plupart de ses romans. C’est le cas par exemple du roman la Captive du temps perdu en 1986 qui décrit la vie d’un petit groupe d’humain qui a survécu à une singularité.</p>
<p>Toutefois, ce n’est qu’en 1992 que l’auteur remporte le prix Hugo du meilleur roman avec Un feu sur l'abîme. L’histoire se déroule dans un univers où un groupe de scientifiques réveille une super intelligence, causant ainsi la destruction de nombreuses civilisations. Le roman raconte ensuite la quête d'une arme efficace contre la super entité, qui se trouve sur une planète où vivent des chiens à l’intelligence collective. L’intérêt majeur de cette œuvre réside dans les nombreuses idées qui construisent un univers riche, complexe et original.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Dans l’immensité de la Galaxie, l’étoile Marche-Arrêt est une énigme. Elle s’éteint pendant deux cent quinze ans puis se rallume pour trente-cinq ans. Son unique planète est habitée par des araignées intelligentes qui viennent d’inventer la radio. Leurs signaux attirent deux expéditions interstellaires. Celle des Queng Ho, un peuple marchand et itinérant qui parcourt l’espace en vendant et en achetant de l’information technologique. Et celle des Emergents, issus d’une civilisation violente et sadique qui a fait de la lutte pour le pouvoir son mode de vie. Qui l’emportera ?</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Malgré quelques lourdeurs dans le texte qui rendent la lecture assez pénible et des faiblesses dans l’histoire, j’avais trouvé fascinant l’univers développé par l’auteur dans Un feu sur l’abîme. J’ai donc abordé ce roman ci avec intérêt mais prudence.</p>
<p>J’ai moins resenti de lourdeur dans le style et, malgré une intrigue très dense, l’auteur s’en sort plutôt bien. Comme toujours, les concepts technologiques sont assez fascinants et plongent bien le lecteur dans un space opera plutôt hard science. Le roman traite à la fois l’histoire côté humain d’un côté, et extra-terrestre de l’autre, de la même manière que dans son précédent roman.</p>
<p>Autant la partie humaine est intéressante et convaincante, autant celle traitant des araignées ne m’a pas convaincu avec une psychologie beaucoup trop proche des humains. En dehors de certains aspects liés à leur races, l’anthropomorphisme est beaucoup trop important. On peut expliquer cela comme une conséquence du fait qu’il s’agit d’une transcription et d’une réinterprétation par des humains mais ça ne rend pas le récit intéressant en définitive. J’avais eu le sentiment inverse avec un feu sur l’abîme.</p>
<p>Si cela ne remet pas en cause l’intérêt global du roman, il est tout de même dommage que cette partie là de l’histoire n’ait pas bénéficié du même traitement que le reste. Il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’une des grands romans de space opera de ces dernières années et que la lecture de ce dyptique est tout à fait conseillé.</p>
A Fire upon the Deep/post/fireUponTheDeep/2015-11-17T12:23:00Z2015-11-17T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, hard science, singularité -->
<!-- date: 2015-11-17 12:23:00 -->
<p><strong>Vernor Vinge</strong></p>
<p>Une plongée sans concession dans un univers d'une extrème richesse et un prix Hugo amplement mérité pour ce grand roman de Vernor Vinge.</p>
<!-- tags: lecture, hard science, singularité -->
<!-- date: 2015-11-17 12:23:00 -->
<p><strong>Vernor Vinge</strong></p>
<p>Une plongée sans concession dans un univers d'une extrème richesse et un prix Hugo amplement mérité pour ce grand roman de Vernor Vinge.</p>
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<img alt="Fire upon the Deep" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/FireUponTheDeep.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Vernor Steffen Vinge, né le 2 octobre 1944 à Waukesha au Wisconsin, est un écrivain de science-fiction américain, surtout connu pour son roman Un feu sur l'abîme et son essai de 1993 sur la singularité technologique (ou singularité vingienne). Il a également été professeur d’informatique et de mathématique à l'Université d'État de San Diego.</p>
<p>Vernor Vinge publie sa première nouvelle en 1965 dans la revue Analog Science Fiction. Bien qu’écrivant peu, il contribue alors à quelques magazines de science-fiction avant d’être remarqué en 1981 avec sa novela True names, qui est l’une des premières ayant pour thème le cyberspace et qui illustre l’intérêt de l’auteur pour la théorie de la singularité technologique. Cet intérêt se retrouve d’ailleurs dans la plupart de ses romans. C’est le cas par exemple du roman la Captive du temps perdu en 1986 qui décrit la vie d’un petit groupe d’humain qui a survécu à une singularité.</p>
<p>Toutefois, ce n’est qu’en 1992 que l’auteur remporte le prix Hugo du meilleur roman avec Un feu sur l'abîme. L’histoire se déroule dans un univers où un groupe de scientifiques réveille une super intelligence, causant ainsi la destruction de nombreuses civilisations. Le roman raconte ensuite la quête d'une arme efficace contre la super entité, qui se trouve sur une planète où vivent des chiens à l’intelligence collective. L’intérêt majeur de cette œuvre réside dans les nombreuses idées qui construisent un univers riche, complexe et original.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
L'expédition straumlienne est tombée sur un trésor aux confins de la Galaxie : une mine de programmes inconnus dans les Archives d'une civilisation disparue. Mais, en l'explorant, elle éveille une Perversion, une Intelligence Artificielle qui ne songe qu'à soumettre et à détruire. Toutes les civilisations. Toutes les formes de vie. Deux enfants parviennent à s'échapper. Ils emportent avec eux le seul remède possible. Mais ils sont incapables de diriger leur navire...</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
D'un abord assez difficile, ce roman cache un univers d'une très grande richesse et cohérence que ne parvient pas du tout à rendre le résumé de la quatrième de couverture. Le rythme est en premier lieu assez lent, probablement pour laisser le temps aux lecteurs d'assimiler les nombreux concepts sous-jacents.</p>
<p>En effet, bien que l'on ait affaire fondamentalement à du space opera avec ces multiples civilisatins et races extra-terrestres, la réflexion sur la cohérence de l'univers font plus penser à de la hard science. En partant d'une hypothèse d'un univers non isotrope quant à l'application des lois de la physique, l'auteur parvient à s'affranchir des problèmes de voyage dans l'espace et à expliquer la co-existence de multiples civilisations.</p>
<p>L'histoire en elle même, ainsi que les personnages, sont suffisament intéressant pour avoir un fil conducteur pour guider le lecteur dans la découverte de son univers, même si j'ai eu tout de même beaucoup de mal à vraiment me plonger dans l'intrigue en raison de la lenteur des 200 premières pages.</p>
<p>Le découpage de l'histoire en deux parties distinctes qui finissent par se méler est assez classique mais fonctionne ici très bien.</p>
<p>À noter également que l'auteur a, par la suite, écrit un autre tome précédant chronologiquement celui-ci et reprenant un des personnages.</p>
City at the end of time/post/cityAtTheEndOfTime/2013-11-11T23:23:00Z2013-11-11T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, SF, hard science -->
<!-- date: 2013-11-11 23:23:00 -->
<p><strong>Greg Bear</strong></p>
<p>Un livre extrêmement curieux, très décousu au premier abord. Au fil de la lecture, on entrevoit un univers très vaste mais dont on ne fait qu'effleurer certains aspects.</p>
<!-- tags: lecture, SF, hard science -->
<!-- date: 2013-11-11 23:23:00 -->
<p><strong>Greg Bear</strong></p>
<p>Un livre extrêmement curieux, très décousu au premier abord. Au fil de la lecture, on entrevoit un univers très vaste mais dont on ne fait qu'effleurer certains aspects.</p>
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<img alt="City at the end of time" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/city_at_the_end_of_time.jpg" />
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<p>Cela donne l'impression d'un background gigantesque dont on appercevrait que quelques éléments. Par certains côtés, c'est assez plaisant et donne vraiment l'impression de se retrouver plonger dans quelque chose qui nous dépasse.</p>
<p>Néanmoins, certaines explications manquent un peu parfois, notamment vers la fin ce qui du coup m'a un peu laissé sur ma faim.</p>
<p>Bon il est vrai que l'ambition de l'auteur de décrire une histoire s'étendant sur plusieurs centaines de milliards d'années n'étaient pas un pari gagné d'avance et le réultat est par moment assez époustouflant.</p>
<p>Donc à quelques détails près c'est vraiment un monument.</p>