Farth Blogcasting Network » cyberpunk/atom/cyberpunk/2019-04-08T12:23:00ZfarthScience-fiction, logiciels libres, cuisine et autres trucs pour nerdsblohgIdoru/post/idoru/2019-04-08T12:23:00Z2019-04-08T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk -->
<!-- date: 2019-04-08 12:23:00 -->
<p><strong>William Gibson</strong></p>
<p>Second volume de la trilogie du pont, ce roman pose des questions sur les relations réel/virtuel au milieu des années 90.</p>
<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk -->
<!-- date: 2019-04-08 12:23:00 -->
<p><strong>William Gibson</strong></p>
<p>Second volume de la trilogie du pont, ce roman pose des questions sur les relations réel/virtuel au milieu des années 90.</p>
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<img alt="Idoru" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/Idoru.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
William Gibson, né le 17 mars 1948 à Conway en Caroline du Sud, est un écrivain américain de science-fiction et l'un des leaders du mouvement cyberpunk.</p>
<p>Plus récemment, William Gibson s'est quelque peu éloigné du genre des dystopies fictionnelles qui le rendirent célèbre pour davantage privilégier un style d'écriture plus réaliste, troquant les sauts narratifs caractéristiques de sa première manière contre un flux d'écriture plus continu. Mais il se focalise toujours sur les changements technologiques et leurs conséquences funestes et moins prévisibles sur la société.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Scandale ! Rez, le leader de l'incontournable groupe de rock Lo/Rez, vient d'annoncer ses fiançailles avec une star japonaise du petit écran. Mais Rei Toei n'existe pas : c'est une intelligence artificielle, une " idoru ". Comment peut-on s'unir à une telle créature ? Chia McKenzie, la présidente du fan-club américain du groupe, s'envole pour le Japon afin d'en savoir plus. Colin Laney, lui, est un investigateur spécialiste de la réalité virtuelle qui vient de perdre son boulot. Il est chargé par les gardes du corps de Rez de découvrir ce qui a bien pu passer par la tête du chanteur. Et quand fans, hackers, internautes et mafia russe se retrouvent tous sur l'affaire... Tokyo risque de trembler d'un nouveau séisme !</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Comme toujours chez Gibson, je suis frappé par la justesse de sa vision d’une société future et des questionnements à venir. Je ne me souviens pas avoir lu le premier tome de la série, Lumière virtuelle, mas il est tout à fait possible de se plonger dans Idoru sans cela.</p>
<p>Les années 80 et le début des années 90 voyaient le Japon comme l’archétype de la société technologique à venir et c’est donc assez naturellement que, pour un récit cyberpunk, celui-ci se déroule à Tokyo.</p>
<p>Si le contexte du récit, une relation entre un homme et une IA pouvait laisser expérer un très bon développement dans les mains de l’auteur, cette partie se trouve trop souvent cantonnée en second plan, voir en simple décor. Au lieu de cela, c’est un récit assez classique de cyberpunk, certes par la maître du genre, mais cela reste assez convenu et les éléments originaux ne sont pas assez mis en avant.</p>
<p>L’intrigue elle même manque un peu de crédibilité, surtout dans le traitement des personnages et l’ensemble perd beaucoup en réalisme surtout pour du cyberpunk.</p>
<p>Au final, j’ai le sentiment d’un récit un peu gâché par tout ça et qui passe bien à côté d’un sujet pourtant très intéressant (sans compter les réflexions sur les réseaux sociaux, assez novateurs pour l’époque).</p>
Narcose/post/narcose/2019-03-07T23:23:00Z2019-03-07T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, cyberpunk, post-exotisme -->
<!-- date: 2019-03-07 23:23:00 -->
<p><strong>Jacques Barbéri</strong></p>
<p>Dans ce court roman, Jacques Barbéri montre une nouvelle fois son talent pour nous projeter dans un univers des plus curieux.</p>
<!-- tags: lecture, cyberpunk, post-exotisme -->
<!-- date: 2019-03-07 23:23:00 -->
<p><strong>Jacques Barbéri</strong></p>
<p>Dans ce court roman, Jacques Barbéri montre une nouvelle fois son talent pour nous projeter dans un univers des plus curieux.</p>
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<img alt="Narcose" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/Narcose.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Jacques Barbéri, né le 14 juillet 1954 à Nice, est un écrivain français de science-fiction. Il est également scénariste, traducteur de l'italien et musicien au sein du collectif Palo Alto.</p>
<p>Ses trois passions d’adolescent, la cosmologie, l’entomologie et la poésie, prédestinaient Jacques Barbéri à écrire un jour ou l’autre de la SF. Le film de Stanley Kubrick, 2001 : L'Odyssée de l'espace et le roman de Philip K. Dick Le Dieu venu du Centaure, lui firent franchir le pas au début des années 1970.</p>
<p>Il publie ses premiers textes professionnels entre 1975 et 1978 dans les anthologies d’Henry-Luc Planchat. Il dirige ensuite le collectif Les Locataires qui édite une demi douzaine de plaquettes mêlant intimement texte et image. Parallèlement, il passe un doctorat en chirurgie dentaire et pratique la dentisterie jusqu’en 1985, date à laquelle sort son premier recueil de nouvelles, Kosmokrim qui expose déjà ses principales obsessions d’écrivain : le temps, la mémoire, la perception du réel, la création des mythes et les métamorphoses de la chair qui l’apparentent à des auteurs comme Philip k. Dick ou James Graham Ballard.</p>
<p>Membre fondateur du groupe Limite, il figure au sommaire de leur premier-recueil collectif Malgré le Monde qui a profondément marqué la SF française des années 1980. Il écrit ensuite quatre romans en collaboration avec Yves Ramonet dont trois publiés au Fleuve noir sous le pseudonyme d’Oscar Valetti.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Narcose, ville-rêve..., Anton Orosco artiste de la magouille, doit fuir. Son salut passe par l'extrados, la zone urbaine des marginaux peuplée par une faune étrange, décalée, où les lolitrans croisent des humains à tête d'animal. Mais se cacher est inutile. Autant changer de corps. En s'embarquant dans une course à la chirurgie plastique, Anton ne pensait pas finir dans la peau d'un lapin. Ni rencontrer Célia, l'adolescente mystérieuse capable de franchir l'envers du décor. Bourré d'amphécafé et de scotch-benzédrine, Anton traverse à toute allure un univers grouillant et instable. En quête d'une issue, d'un plancher tangible. Car à Narcose, lorsqu'on tombe, c'est peut-être le sol qui monte. Roman halluciné, Narcose se présente enfin au lecteur sous sa forme achevée, premier volet d'un triptyque édité par La Volte, Jacques Barbéri gonfle un univers délirant jusqu'aux limites de l'explosion.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Accompagné une fois encore d’une bande son, comme la Volte est coutumière du fait, ce roman peut bien sûr tout à fait se lire avant ou après l’écoute. Pour parler de ce point, j’ai moins accroché à cette musique que sur Mondocane mais elle s’adapte assez bien à cet univers très noir, faisant penser à du cyberpunk mais avec des influences de Lewis Carroll et un peu de Philip K. Dick (mais on peut également penser à Jeff Noon, tout aussi obsédé par Alice).</p>
<p>L’auteur joue ici avec la réalité autour d’un personnage, à l’origine peu sympathique et qui ne le deviendra d’ailleurs pas forcément, mais là n’est pas le propos en fait.</p>
<p>Premier volet d’un triptyque, celui-ci nous plonge directement dans un univers assez hallucinant et sans fournir beaucoup d’explications, ce qui peut dérouter au départ. Il est en tout cas toujours intéressant de noter la fascination que le roman Alice au pays des merveilles a pu exercer sur un grand nombre d’écrivains. Ici, c’est un hommage des plus direct, remarquablement bien fait et qui nous prend par surprise quant à son déroulement.</p>
<p>J’attends donc de voir que donne les autres tomes du triptyque mais celui-ci m’a fait une grande impression par la force du récit, concis et sans concession. Cela confirme tout le bien que je pense de cet auteur.</p>
Bonheur Tm/post/bonheurTM/2018-11-22T23:23:00Z2018-11-22T23:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk -->
<!-- date: 2018-11-22 23:23:00 -->
<p><strong>Jean Baret</strong></p>
<p>Ce roman est le premier tome d’une trilogie thématique : Trademark. Avant Vie ™ et Mort ™ il commence par s’attaquer au bonheur.</p>
<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk -->
<!-- date: 2018-11-22 23:23:00 -->
<p><strong>Jean Baret</strong></p>
<p>Ce roman est le premier tome d’une trilogie thématique : Trademark. Avant Vie ™ et Mort ™ il commence par s’attaquer au bonheur.</p>
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<img alt="Bonheur Tm" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/BonheurTM.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Jean Baret est né le 6 mars 1971 à Marseille. Il est Docteur d’Etat en droit après avoir été assistant de justice pendant 4 ans. Il est aujourd’hui avocat. Jean Baret n’a pas le permis de conduire, ne fume pas, ne se drogue pas, mais fait beaucoup de bodybuilding. Il a pris 22kgs de muscles ces dernières années. Jean Baret déteste la vue du sang. Jean Baret réfléchit beaucoup au divin marché. Jean Baret sait pertinemment que Dieu n’existe pas et ça le rend malade. Son nouveau roman, Bonheur Tm, vient de paraître aux éditions Le Bélial.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Demain. Quelque part dans la jungle urbaine… Il ouvre les yeux. Se lève. Y a du boulot… « Avez-vous consommé ? » Il contemple l’hologramme aux lettres criardes qui clignotent dans la cuisine sans parvenir à formuler la moindre pensée. « Souhaites-tu du sexe oral ? » La question de sa femme l’arrache à sa contemplation. Il réfléchit quelques secondes avant de refuser la proposition : il a déjà beaucoup joui cette semaine et il n’a plus très envie. Sans oublier que le temps presse. Sa femme lui demande de penser à lui racheter une batterie nucléaire. Une Duracell. Il hoche la tête tout en avalant son bol de céréales Weetabix sur la table Microsoft translucide qui diffuse une publicité vantant les mérites d’une boisson caféinée Gatorade propice à l’efficacité. Il se lève, attrape sa femme, lui suce la langue pendant de longues secondes, puis enfile sa veste Toshiba – son sponsor de vie – et se dirige vers la porte. Dans le ciel encombré, sur les façades des tours, sur le bitume, ou simplement à hauteur d’homme, des milliers d’hologrammes se déplacent lentement au gré de courants invisibles au cœur des monades grouillantes. Flic. Section des « Crimes à la consommation », sous-section « Idées ». Veiller à la bonne marche du monde, telle est sa mission. Autant dire que la journée promet d’être longue.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
C’est une œuvre coup de point qui commence cette trilogie. Dès les premières phrases, on se retrouve plongé dans le coeur du roman : la nécessité du bonheur jusqu’à l’écoeurement. La société dans laquelle va évoluer le personnage est entièrement sur un droit au bonheur qui a évolué en devoir de consommation et à la manière dont les personnes peuvent s’adapter à cette situation.</p>
<p>Le style adopté par l’auteur se prête merveilleusement bien à cela en multipliant les répétitions et les variations autour des mêmes situations jusqu’à provoquer chez le lecteur une certaine lassitude et un ecoeurement qui fait écho à celui du personnage par moment.</p>
<p>Plus qu’une intrigue, c’est plus l’état de la société et sa proximité avec la nôtre qui font l’intérêt du roman à mon sens. L’auteur se réfère d’ailleurs à l’oeuvre de Dany-Robert Dufour et une postface du philosophe complète parfaitement le livre.</p>
<p>L’obligation de la consommation m’a rappelé un peu Le pavé de l’enfer de Damon Knight qui dénonçait déjà la société consumériste en 1955.</p>
<p>Pour résumer, c’est donc une dystopie majeure et une des grands romans de 2018 qu’il faut absolument avoir lu, même si l’on n’en ressort pas indemne.</p>
Everything but the Squeal/post/everythingButTheSqueal/2018-03-08T12:23:00Z2018-03-08T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, nouvelle, cyberpunk, humour -->
<!-- date: 2018-03-08 12:23:00 -->
<p><strong>John Scalzi</strong></p>
<p>Idéal pour découvrir un auteur, la nouvelle présentée ici arrive à allier l'humour avec une certain forme d'anticipation dystopique. Un humour très noir donc.</p>
<!-- tags: lecture, nouvelle, cyberpunk, humour -->
<!-- date: 2018-03-08 12:23:00 -->
<p><strong>John Scalzi</strong></p>
<p>Idéal pour découvrir un auteur, la nouvelle présentée ici arrive à allier l'humour avec une certain forme d'anticipation dystopique. Un humour très noir donc.</p>
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<img alt="Everything but the Squeal" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/EveryThingButTheSqueal.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
John Scalzi est né le 10 mai 1969 à Fairfield, en Californie, État dans lequel il a passé la plupart de son enfance. Après ses années de lycée au Webb School of California, il s'inscrit à l'Université de Chicago, où il participe notamment au journal étudiant The Chicago Maroon tout en suivant des études de philosophie et des cours d'écriture. En 1991, son premier travail consiste à rédiger des critiques de films pour le quotidien The Fresno Bee. C'est d'ailleurs à Fresno qu'il rencontre celle avec qui il partage actuellement sa vie, Kristine Ann Blauser. Ils se sont mariés en 1995.</p>
<p>De 1996 à 1998, il travaille chez America Online. En 1998, il se lance comme écrivain free-lance et commence en septembre son blog Whatever, qui recevra un Prix Hugo dix ans plus tard. La même année, naît sa fille Athena. En 2001, sa famille et lui emménagent à Bradford, une petite ville de l'Ohio, où il habite toujours.</p>
<p>John Scalzi acquiert rapidement une reconnaissance dans le milieu de la science-fiction. Son premier roman, Le Vieil Homme et la Guerre, est publié en 2005. Dès l'année suivante, il reçoit une nomination pour le prix Hugo du meilleur roman. En 2010, il est élu président de la Science Fiction and Fantasy Writers of America, organisation littéraire qui décerne chaque année le prix Nebula. Son roman Redshirts - Au mépris du danger a obtenu le prix Hugo du meilleur roman 2013 et le prix Locus du meilleur roman de science-fiction 2013.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
In the not-so-distant future, life is good... if you’re one of the lucky few to live in the new, ecologically-minded city-states that dot the landscape. Outside their walls, in the “wilds” -- the rotting suburbs and exurbs of America -- things have become rather more precarious.</p>
<p>Benjamin Washington is a kid in New St. Louis, who is on the verge of getting the boot into the wilds if he doesn’t take a job. In a last-ditch effort, he takes the only gig available to him: Biological Systems Interface Management... which is to say, he’s about to become a high-tech pig farmer.</p>
<p>It’s a letdown for Benjamin, who has always expected better things for himself. But then comes the day when New St. Louis is under attack, from without and within. The only person standing between attackers and their goal is one young pig farmer, who never even wanted to be there... but who now has to make a choice whether to co-operate with the intruders, or make a stand for his city.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
J'entendais parler de John Scalzi depuis maintenant quelques temps et cette nouvelle a été l'occasion de le découvrir. Il nous livre ici une histoire pleine d'humour noir située dans un futur proche relativement classique entre utopie et dystopie.</p>
<p>Le nouvelle est très bien menée et donne envie d'en lire plus. À suivre donc dans un prochain roman.</p>
Thinking eternity/post/thinkingEternity/2018-02-21T12:23:00Z2018-02-21T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, cyberpunk, anticipation -->
<!-- date: 2018-02-21 12:23:00 -->
<p><strong>Raphaël Granier de Cassagnac</strong></p>
<p>Roman d'anticipation entre cyberpunk et hard science, il se veut être une préquelle Eternity Incorporated.</p>
<!-- tags: lecture, cyberpunk, anticipation -->
<!-- date: 2018-02-21 12:23:00 -->
<p><strong>Raphaël Granier de Cassagnac</strong></p>
<p>Roman d'anticipation entre cyberpunk et hard science, il se veut être une préquelle Eternity Incorporated.</p>
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<img alt="Thinking eternity" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/ThinkingEternity.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Raphaël Granier de Cassagnac est un écrivain de science-fiction et chercheur en physique des particules.</p>
<p>Diplômé de l'École centrale de Paris en 1995, il obtient l'année suivante le DEA champs, particules, matière à l'université Paris VI. Il prépare sa thèse au CEA sur l'asymétrie matière-antimatière. Il la soutient en 2000 et entre au CNRS, au Laboratoire Leprince-Ringuet de l'École polytechnique. Il y rejoint l'équipe qui travaille sur l'expérience PHENIX au Laboratoire national de Brookhaven, dans l'état de New York.</p>
<p>Citadin dans l'âme, son métier comme ses loisirs l'amènent à arpenter la planète et ses inspirations lui viennent des cités du bout du monde. Il allie à sa passion pour l'imaginaire une solide culture scientifique, s'attaquant régulièrement aux mystères de l'infiniment petit à l'aide de machines infernales enterrées dans des laboratoires souterrains. Il cultive un goût extraordinaire pour la fiction sous toutes ses formes, littérature de genre, bandes dessinées, cinéma...</p>
<p>Se tournant vers l'anticipation, il a écrit une nouvelle, "L'empire du sommeil-levé" (2010), pour le numéro deux de la revue "Usbek & Rica", et son premier roman, "Eternity Incorporated", est sorti en juin 2011. "Thinking Eternity", publié en 2014 en est la préquelle.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Adrian Eckard, biologiste de talent, réchappe à un attentat de dimension planétaire en perdant la vue. Bénéficiaire de la première greffe cybernétique oculaire mais bouleversé par l'évènement, il quitte tout pour parcourir le monde et enseigner la science la plus fondamentale dans les endroits les plus reculés. Humble et charismatique, soutenu par des compagnons convaincus, il fonde un mouvement mondial, le thinking, qui rencontre un succès foudroyant et bientôt, le dépasse. Pour le meilleur comme pour le pire...</p>
<p>Sa soeur Diane, neuro-informaticienne de génie, est au même moment recrutée par Eternity Incorporated, entreprise philanthropique vouée à la survie de l'espèce humaine par-delà d'hypothétiques catastrophes en tout genre. Elle y développe les premières consciences artificielles destinées à oeuvrer pour notre bien. À moins qu'elles ne finissent par nous remplacer...</p>
<p>Dans un monde en proie aux questions brûlantes des dernières découvertes scientifiques, Thinking Eternity est à la fois un thriller haletant, une enquête journalistique et une anticipation visionnaire qui nous montre en direct la marche de l'humanité vers sa singularité, ce moment-clé où les capacités technologiques dépasseront l'être humain. Pour l'éternité ?</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Connaissant de nom l'auteur mais sans avoir lu Eternity Incorporated, j'ai souhaité commencer par lire les romans dans l'ordre chronologique des évènements. L'histoire nous parle ici de notre futur proche avec une très grande acuité et une très grande cohérence. L'univers décrit fait d'ailleurs vraiment froid dans le dos tant nous avons l'impression de le toucher actuellement.</p>
<p>À travers les yeux d'un frère et d'une soeur, nous allons découvrir l'évolution de la société sur une période de temps assez importante et par deux des acteurs de ce changement. L'histoire peut se lire comme un thriller par moment, ce qui n'est pas une mince affaire dans le cadre ici d'une fresque couvrant de nombreuses années d'histoire.</p>
<p>Personnellement, le style m'a beaucoup plu et permet bien de rentrer dans le roman. Sur le fond, nous retrouvons bien sûr tous les éléments que l'on peut attendre d'un futur proche : cybernétique, méga-corporations, IA, religion, etc. Toute notre société y est avec quelques années d'avance au plus.</p>
<p>Sans connaissance du roman originel, cette préquelle est une très bonne introduction à cet univers et j'attends donc avec une certaine impatience de pouvoir lire la « suite ».</p>
Furies déchaînées/post/furiesDechainees/2017-07-11T12:23:00Z2017-07-11T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk, militaire -->
<!-- date: 2017-07-11 12:23:00 -->
<p><strong>Richard K. Morgan</strong></p>
<p>Troisième et dernier tome de la série sur Takeshi Kovacs, ce roman clôt le cycle en beauté après un second tome qui m'avait moins convaincu.</p>
<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk, militaire -->
<!-- date: 2017-07-11 12:23:00 -->
<p><strong>Richard K. Morgan</strong></p>
<p>Troisième et dernier tome de la série sur Takeshi Kovacs, ce roman clôt le cycle en beauté après un second tome qui m'avait moins convaincu.</p>
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<img alt="Furies déchaînées" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/FuriesDechainees.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Richard Morgan, né en 1965 à Londres en Angleterre, est un écrivain britannique, de science-fiction et fantasy. Spécialiste de romans cyberpunk, il a aussi contribué à l'élaboration des scénarios de Crysis 2 et du reboot de Syndicate.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Takeshi Kovacs crie vengeance ! Il a déclaré la guerre aux extrémistes religieux de la Nouvelle Apocalypse et est bien décidé à les éliminer jusqu'au dernier. À peine de retour sur son monde natal, Harlan la planète océan, Kovacs est jeté dans un ouragan d'intrigues politiques et de mystères technologiques tandis que les fantômes de son propre passé de violence se rappellent à lui. Quellcrist Falconer, leader révolutionnaire, serait revenue d'entre les morts ! Et qui lance-t-on à ses trousses? Une réplique illégale de Kovacs, en hibernation depuis deux cents ans, qui ne compte pas partager sa nouvelle existence avec un sosie criminel sur le retour. Dans ce chaos, une chose est sûre: un certain Takeshi Kovacs va devoir mourir. Pour de bon.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Après une ambiance de polar dans le premier tome, Carbone modifié, et un second un peu trop SF militaire à mon goût, ce troisième tome nous donne les clefs pour comprendre cet univers en reprenant certains points d'histoire laissés volontairement dans le vague. Alors que le personnage de Takeshi Kovacs était acteur d'une histoire où il avait un rôle à jouer, il prend ici plus d'ampleur en étant pour une bonne part le centre du roman.</p>
<p>L'univers post-cyberpunk développé par l'auteur ne peut qu'accoucher d'un personnage brutal et complexe comme Kovacs. A lui sens, il personnifie parfaitement l'ambiance sombre et violente du cycle. Bien qu'il n'en soit pas un, le récit emprunte beaucoup à la logique du polar en distillant au fur et à mesure des éléments sans réponses ou hasardeux et qui ne trouvent leur explication que bien plus tard. L'intrigue est donc parfaitement menée et le rythme en fait un puissant page-turner.</p>
<p>Si chaque tome peut se lire seul, il est vraiment conseillé de lire le cycle en entier. J'ai par ailleurs vu qu'une série allait voir le jour sur Carbone modifié. À mon sens, le roman s'y prête très bien, les personnages sont tous bien campés et intéressants, dans ce tome comme dans les autres, et tant qu'on ne réduit pas l'adaptation à un film ou une série d'action pure, le résultat peut être très intéressant.</p>
<p>Autant l'univers est intéressant et le personnage de Kovacs assez profond, autant j'espère que l'auteur arrêtera là la série, de peur de gâcher un ensemble équilibré par une suite inutile. Etant passé ensuite à un cycle de fantasy, on peut donc espérer qu'il continuera à diversifier ses univers.</p>
Treis, altitude zéro/post/treisAltitudeZero/2017-02-02T12:23:00Z2017-02-02T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, cyberpunk, post-apo -->
<!-- date: 2017-02-02 12:23:00 -->
<p><strong>Norbert Merjagnan</strong></p>
<p>Suite des tours de Samarante, ce roman conclut le dyptique de fort belle manière.</p>
<!-- tags: lecture, cyberpunk, post-apo -->
<!-- date: 2017-02-02 12:23:00 -->
<p><strong>Norbert Merjagnan</strong></p>
<p>Suite des tours de Samarante, ce roman conclut le dyptique de fort belle manière.</p>
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<img alt="Treis, altitude zéro" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/TreisAltitudeZero.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Norbert Merjagnan est né à Sisteron, en 1968.</p>
<p>En 2005, il quitte Paris et part s’installer près de Nantes, en bord de Loire, avec son épouse et leurs enfants. Il entend dès ce moment se consacrer exclusivement à l’écriture.</p>
<p>Les Tours de Samarante (Éditions Denoël, Lunes d’encre, mars 2008), son premier roman, est lauréat du Nouveau Grand Prix de la Science-Fiction française (Prix du Lundi) 2008. Le roman paraît chez Folio SF en avril 2011. Norbert Merjagnan est l’un des auteurs de l’anthologie 69 (ActuSF octobre 2009), dans laquelle il a publié la nouvelle : « Louis ionisée », nominée au Grand Prix de l’Imaginaire.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
La guerre est imminente. Dans ses visions, Cinabre voit Samarante en ruine. Kidnappée par le seigneur de guerre Valar de Thirce qui compte utiliser ses pouvoirs mentaux pour déjouer les plans de l'ennemi, la jeune préfigurée accepte de coopérer. A la seule condition de pouvoir se rendre à Treis, la Cité mère. Oshagan fera partie du voyage. Treis, altitude zéro, une cité rendue servile, une ville obèse, terrorisée par les guestals, rompue aux caprices de l'ambitieux conseiller Maspéro Kémal et de son redoutable tueur, le hurleur de rêves. Treis... Où vit aussi la marraine, patronne de la pègre qui connaît peut-être un moyen de retrouver Joti, la soeur disparue d'Oshagan. Suite directe des Tours de Samarante, Treis, altitude zéro est un roman vertigineux, d'une densité rare, à l'écriture unique : d'une poésie constante, mais aussi capable des plus terribles accès de violence.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Ce second tome complète parfaitement les tours de Samarante, en gardant toujours ce style impécable et vient complèter quelques zones laissées dans l'ombre. Il faut donc vraiment lire les deux, quand bien même le premier présente une fin acceptable.</p>
<p>Je donnerais une mention particulière à la confrontation finale entre deux pouvoirs assez impressionante à lire, très visuelle également, et qui donne à penser qu'une adaptation cinématographique serait proablement superbe à voir.</p>
Les tours de Samarante/post/lesToursDeSamarante/2017-01-26T12:23:00Z2017-01-26T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, cyberpunk, post-apo -->
<!-- date: 2017-01-26 12:23:00 -->
<p><strong>Norbert Merjagnan</strong></p>
<p>Situé dans un avenir lointain, entre futur dystopique et post-apo, ce roman possède une atmosphère bien particulière, due au talent d'écriture de son auteur.</p>
<!-- tags: lecture, cyberpunk, post-apo -->
<!-- date: 2017-01-26 12:23:00 -->
<p><strong>Norbert Merjagnan</strong></p>
<p>Situé dans un avenir lointain, entre futur dystopique et post-apo, ce roman possède une atmosphère bien particulière, due au talent d'écriture de son auteur.</p>
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<img alt="Les tours de Samarante" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/LesToursDeSamarante.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Norbert Merjagnan est né à Sisteron, en 1968.</p>
<p>En 2005, il quitte Paris et part s’installer près de Nantes, en bord de Loire, avec son épouse et leurs enfants. Il entend dès ce moment se consacrer exclusivement à l’écriture.</p>
<p>Les Tours de Samarante (Éditions Denoël, Lunes d’encre, mars 2008), son premier roman, est lauréat du Nouveau Grand Prix de la Science-Fiction française (Prix du Lundi) 2008. Le roman paraît chez Folio SF en avril 2011. Norbert Merjagnan est l’un des auteurs de l’anthologie 69 (ActuSF octobre 2009), dans laquelle il a publié la nouvelle : « Louis ionisée », nominée au Grand Prix de l’Imaginaire.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Autour de la cité de Samarante sur laquelle veillent six tours mystérieuses, s'étend l'aliène, une étendue sauvage, aride, inhospitalière. Au coeur de la ville vivent Cinabre, une préfigurée aux pouvoirs effrayants, bientôt poursuivie par les tueurs de l'Endocène, et Triple A, qui rêve d'escalader les tours. C'est vers eux, sans le savoir, que se dirige Oshagan, le grand guerrier, porteur de la plus puissante des armes, une forme de guerre disparue depuis mille ans. Quand ces trois êtres entreront en collision, alors trembleront les Tours de Samarante.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Ce roman, et sa suite, ont été acheté lors d'une rencontre avec l'auteur (ainsi que Catherine Dufour et Alain Damasio) pour parler d'un tout autre projet. Connaissant déjà les écrits des autres auteurs, j'ai profité de l'occasion pour une nouvelle et belle découverte.</p>
<p>Au regard de la quatrième de couverture, je ne savais trop à quoi m'attendre, de la SF un peu new-age avec des grandes cités où vivent une élite et des espaces retournés à l'état sauvage en dehors, un peu de fantasy. Il y a un peu de ça, mais il y a beaucoup plus. En premier lieu, il n'y a pas de repère temporel ou géographique, ce qui peut laisser supposer un avenir lointain ou une planète totalement différente. L'ambiance oscille entre le cyberpunk, pour les cités, et le post-apo pour l'aliène et les étendues sauvages et cela donne un monde tout à fait cohérent et intéressant.</p>
<p>L'intrigue repose sur le destin de trois personnages que l'on suit alternativement, ce qui permet de découvrir chaque portion du monde et de prédire une rencontre. Le monde est assez étranger au notre, mais on se laisse facilement guider par les personnages, attachants et originaux.</p>
<p>L'écriture est impécable et très riche et l'on obtient donc une oeuvre très aboutie. A confirmer avec le second tome.</p>
Neuromancer/post/neuromancien/2015-03-31T12:23:00Z2015-03-31T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk -->
<!-- date: 2015-03-31 12:23:00 -->
<p><strong>William Gibson</strong></p>
<p>Paru en 1984, Neuromancien de William Gibson préfigure un futur hyper connecté, nihiliste, angoissant et hybride. Tentative d'exploration d'un livre qui ne se laisse pas lire, la référence Geek.</p>
<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk -->
<!-- date: 2015-03-31 12:23:00 -->
<p><strong>William Gibson</strong></p>
<p>Paru en 1984, Neuromancien de William Gibson préfigure un futur hyper connecté, nihiliste, angoissant et hybride. Tentative d'exploration d'un livre qui ne se laisse pas lire, la référence Geek.</p>
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
William Gibson, né le 17 mars 1948 à Conway en Caroline du Sud, est un écrivain américain de science-fiction et l'un des leaders du mouvement cyberpunk.</p>
<p>Plus récemment, William Gibson s'est quelque peu éloigné du genre des dystopies fictionnelles qui le rendirent célèbre pour davantage privilégier un style d'écriture plus réaliste, troquant les sauts narratifs caractéristiques de sa première manière contre un flux d'écriture plus continu. Mais il se focalise toujours sur les changements technologiques et leurs conséquences funestes et moins prévisibles sur la société.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Jusqu'à aujourd'hui, Case était le meilleur hacker à croiser sur les autoroutes de l'information. Le cerveau directement relié à la matrice, il savait comme personne se frayer un chemin parmi les labyrinthes du cyberspace et pirater des données confidentielles pour le compte de ses clients richissimes. Mais il a commis l'erreur de vouloir doubler un de ses employeurs qui, en guise de représailles, l'a amputé de son système nerveux, le privant ainsi de son accès à la matrice. De retour dans la prison de chair de son corps, Case tente de s'échapper à nouveau par le biais des drogues, jusqu'à ce qu'une obscure conspiration lui offre une seconde chance... mais à quel prix ?</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Après un premier échec de lecture de ce roman il y a fort longtemps sans que je ne me souvienne trop des raisons qui m'ont fait l'abandonner à l'époque (après réflexion, j'ai l'impression que la traduction a rendu la lecture assez absconse), j'ai tenté cette fois l'approche par la version originale. Je n'ai cette fois eu aucun mal à rentrer dans le roman, mon habitude du cyberpunk s'étant aussi considérablement améliorée.</p>
<p>Je comprends maintenant beaucoup mieux l'impact qu'a pu avoir ce texte à cette époque, non pas tant par les avancées technologiques que l'on y trouve mais plutôt par la forme et l'ambiance punk. L'auteur n'est pas à mon avis un visionnaire mais il a parfaitement compris son époque et, sous couvert d'anticipation, il y dénonce les travers qu'il perçoit et qui ne vont que s'accentuer jusqu'à aujourd'hui. Nous n'avons fait que progresser technologiquement mais l'effacement des états face aux intérêts privée n'a fait que se confirmer.</p>
<p>En elle même, l'histoire est un roman noir assez classique avec son lot d'intrigues secondaires et de retournement de situation. J'ai retrouvé cette ambiance dans la trilogie Takeshi Kovacs de Richard Morgan mais ave un héros plus musclé.</p>
Broken angels/post/brokenAngels/2014-04-10T12:23:00Z2014-04-10T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk, militaire -->
<!-- date: 2014-04-10 12:23:00 -->
<p><strong>Richard K. Morgan</strong></p>
<p>Broken angels est la suite de Carbone modifié, dans lequel on retrouve le personnage de Takeshi Kovacs.</p>
<!-- tags: lecture, anticipation, cyberpunk, militaire -->
<!-- date: 2014-04-10 12:23:00 -->
<p><strong>Richard K. Morgan</strong></p>
<p>Broken angels est la suite de Carbone modifié, dans lequel on retrouve le personnage de Takeshi Kovacs.</p>
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Richard Morgan, né en 1965 à Londres en Angleterre, est un écrivain britannique, de science-fiction et fantasy. Spécialiste de romans cyberpunk, il a aussi contribué à l'élaboration des scénarios de Crysis 2 et du reboot de Syndicate.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
Réenveloppé dans un corps conçu pour le combat tactique, Takeshi Kovacs est désormais un mercenaire engagé dans une guerre sanglante qui ravage la planète Sanction IV. Kovacs profite du conflit pour rejoindre un petit groupe qui essaie de s'approprier une découverte archéologique inestimable. Et, de fait, il est propulsé dans un maelström d'intrigues et de trahisons en comparaison duquel le conflit qu'il vient de quitter fait pâle figure. En effet, toutes les corporations tueraient pour cette découverte. Car elle risque de signifier la fin de l'humanité ou le début d'une nouvelle ère. Or dans ce XXVIIe siècle d'une humanité ravagée par la violence, les hommes sont bien mal préparés à l'héritage qui s'offre soudain à eux: les étoiles!</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Second tome des aventures de Takeshi Kovacs après le thriller post-cyberpunk Carbone modifié qui m'avait fait une forte impression.</p>
<p>Celui-ci se lit tout à fait indépendament ce qui est un gros point positif. L'écriture est par contre assez âpre et on a du mal à vraiment rentrer dans l'histoire. Le scénario est lui très intéressant et le fait de marier du cyberpunk avec d'antiques civilisations extraterrestres est vraiment bien introduit.</p>
<p>Le héros, et la plupart des personnages, sont très attachants et tous très complexes dans leurs motivations et leurs caractères.</p>
<p>Du coup il va vraiment falloir que je me procure le troisième tome car le monde décrit sur l'ensemble de la trilogie est à découvrir.</p>