Farth Blogcasting Network » campagne/atom/campagne/2015-03-17T12:23:00ZfarthScience-fiction, logiciels libres, cuisine et autres trucs pour nerdsblohgCe soir les souris sont bleues/post/ceSoirLesSourisSontBleues/2015-03-17T12:23:00Z2015-03-17T12:23:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: lecture, polar, campagne -->
<!-- date: 2015-03-17 12:23:00 -->
<p><strong>Pierre Pelot</strong></p>
<p>Un récit tout de suite très attachant nous est ici livré avec cette tranche de vie dans la campagne vosgienne où l'on retrouve une course de vélo, un héron, des touristes de la ville et bien d'autres choses.</p>
<!-- tags: lecture, polar, campagne -->
<!-- date: 2015-03-17 12:23:00 -->
<p><strong>Pierre Pelot</strong></p>
<p>Un récit tout de suite très attachant nous est ici livré avec cette tranche de vie dans la campagne vosgienne où l'on retrouve une course de vélo, un héron, des touristes de la ville et bien d'autres choses.</p>
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<img alt="Ce soir les souris sont bleues" class="couv" src="http://blog.farth.org/attachments/CeSoirLesSourisSontBleues.jpg" />
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<p><strong>Quelques mots sur l'auteur.</strong>
Pierre Pelot, de son vrai nom Pierre Grosdemange, né le 13 novembre 1945 à Saint-Maurice-sur-Moselle dans les Vosges, est un écrivain français. Il est extrêmement prolifique, on lui attribue près de 200 titres. Il écrit également sous les pseudonymes de Pierre Suragne et Pierre Carbonari.</p>
<p><strong>Pitch.</strong>
"C'est au cours de cet été que tout le monde, là-haut, devint dingo, dans cette chaleur qui déferla et qui aurait fait fondre les pierres du chemin si les jours avaient compté une heure ou deux en plus." Là-haut habitent Elian, cinquante ans, Anjo, trente ans, et surtout Cinq-Six-Mouches, dix ans, qui comme chaque année est venu passer les vacances dans la maison si peu ordinaire de l'oncle.</p>
<p>Mais quand survient une fille, belle comme ils n'auraient jamais cru la chose possible, l'amitié et la tendresse qui les unissent s'en trouvent chavirées. Anjo sera le premier à devenir fou et, en un clin d'œil, le trio basculera rudement de l'enfance à l'âge adulte.</p>
<p><strong>Ce que j'en ai pensé.</strong>
Ce qui frappe dans ce récit, c'est avant tout qu'il puisse y avoir un tel intérêt à le suivre jusqu'au bout tant l'intrigue paraît mince. En fait, elle est même totalement secondaire et si l'on se prête au jeu, c'est bien pour ces personnages si attachants et complexes et leurs relations.</p>
<p>Comme dans Les chiens qui traversent la nuit, la situation stable depuis bien des années est soudainement bouleversée par l'arrivée d'une famille de touristes dans la chambre d'hôte familiale. Le récit peut ensuite aller crescendo jusqu'au climax de la scène du clocher où tout peut basculer d'un seul coup.</p>
<p>Si ce n'est pas un livre majeur dans la bibliographie de Pierre Pelot, j'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et à sortir un peu de la science-fiction pour ce récit campagnard.</p>
Norvège #8 : Trondheim-Oslo-Paris-Maison/post/jour8/2007-08-15T12:30:00Z2007-08-15T12:30:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: Norvège, voyage, rally, campagne -->
<!-- date: 2007-08-15 12:30:00 -->
<p>C'est après une nuit fort agréable dans notre grand lit que nous avons
entamé cette dernière journée qui doit nous reconduire à Ollainville pour
retrouver notre petit chat Gavroche. Le temps était idéal pour le départ car
le crachin du matin ne nous fera pas regretter de ne pas rester un peu plus à
flàner le long des fjords. Trondheim ne laissera pas non plus un souvenir
impérissable car on fait vite le tour des quelques points remarquables.</p>
<!-- tags: Norvège, voyage, rally, campagne -->
<!-- date: 2007-08-15 12:30:00 -->
<p>C'est après une nuit fort agréable dans notre grand lit que nous avons
entamé cette dernière journée qui doit nous reconduire à Ollainville pour
retrouver notre petit chat Gavroche. Le temps était idéal pour le départ car
le crachin du matin ne nous fera pas regretter de ne pas rester un peu plus à
flàner le long des fjords. Trondheim ne laissera pas non plus un souvenir
impérissable car on fait vite le tour des quelques points remarquables.</p>
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<p>Une fois avalé notre petit déjeuner, plus léger que d'habitude et moins
impressionant que celui de notre hôtel à Geiranger : le choix était plus limité
et, n'ayant pas d'œuf dur, je me suis rabattu sur du lard frit avec des œufs
brouillés faisant plus penser à une omelette qu'à autre chose. Par ailleurs, dans
aucun hôtel je n'ai vu d'omelette norvégienne proposée au dessert.</p>
<p>Une fois les bagages préparés pour l'aéroport, nous avons tenté de comprendre la
manière de régler un péage manqué la veille et avons constaté que : tous les norvégiens
sont loin de parler anglais, surtout les jeunes en banlieue, et leur système est si
complexe que personne ne semble en maîtriser les arcanes. Nous avions pu constater
la veille l'humour du loueur de voiture de Bergen. Celui-ci nous avait remis deux bouteilles d'Ice Tea
à l'aspartame et, au moment de les passer à la consigne avec notre bouteille d'eau
(les bouteilles en plastique sont consignées en Norvège), nous avons fait sonner la
machine et nous nous sommes rendus compte que nos Ice Tea étaient suédois... Les logos sont
identiques, donc on constate que le scandinave est farceur ou que les trolls sont partout.</p>
<p>Ayant du temps devant nous et aucune envie de reprendre la route à péage (qui
ne rend pas la monnaie qui plus est), nous avons tenté de rejoindre Trondheim
par la campagne. En fait de campagne, ce fut plutôt des petites routes de
montagne à peine carrossées auxquelles nous avons eu droit. Nous avons une fois
de plus pu vérifier le manque d'adéquation entre les noms des villes sur les cartes
(oui nous en avions au moins trois ou quatre cartes pour faire des recoupements entre les routes et
les villes) et sur les panneaux. En règle générale, se diriger en Norvège
sur les petites routes est un mélange de sens de l'orientation, de magie noire et de chance pure.
Au fil des jours, nous avons dû nous habituer car, après avoir erré un moment sur
la piste des sapins et avoir secouru un homme et une jeune cavalière dont la voiture était
en panne, nous avons rejoint des vraies nationales où l'on pouvait se croiser.</p>
<p>La traversée de Trondheim fut tranquille, nous n'étions plus à l'heure de
pointe (les Norvégiens travaillent peu mais tous en même temps) et nous avons pu
prendre l'itinéraire bis évitant le péage au dernier moment. Comme partout
ailleurs, il était mal indiqué et ce n'est qu'au moment où l'on perd espoir
qu'on l'apperçoit. En plus d'être gratuit, il a l'énorme avantage de longer la
côte du Trondheimenfjord afin de nous offrir une dernière vue sur ces magnifiques
paysages qui nous accompagnaient depuis une semaine.</p>
<p>Notre arrivée à l'aéroport fut saluée par le lapin de service qui gardait
l'entrée afin de sonner l'alerte si un troll venait à passer. La voiture fut
rendue sans plus de formalité que de déposer la clef à l'agence. La valise fut
vite enregistrée également, et il ne restait plus qu'à attendre quelques heures
que notre taxi pour Oslo daigne arriver. Nous allons également tenter de
dépenser nos quarantes dernières couronnes chèrement acquises. Ce sera
finalement des sandwichs au saumon, histoire de sacrifier une dernière fois à
la tradition locale (par ailleurs aussi bon que le saumon haut de gamme que l'on trouve en
France).</p>
<p>Une fois l'interminable attente à l'aéroport touchant à sa fin, nous embarquons
pour un court vol vers Oslo mais qui, sous le mauvais temps local, ne nous
aura guère épargnés des turbulences. Heureusement pour nous, il n'y eut pas de
retard et après avoir parcouru l'aéroport en tous sens pour gagner la zone de
transit international, nous eûmes tout juste le temps d'embarquer pour notre
dernier vol vers Paris. On peut noter l'effort certain du concepteur de l'aéroport d'Oslo qui a
tenu à maintenir en forme les passagers en leur fournissant un long cheminement de se
dérouiller les jambes. Il tenait aussi certainement à ce que tout le monde ait le temps
et l'occasion de bien admirer chaque recoin de son œuvre. Malgré le temps déplorable sur
Oslo, le décollage fut beaucoup plus calme et c'est sur une mer de nuages que s'achève
ce périple en Norvège.</p>
<p>Au final nous partîmes avec en tête une Norvège idéale et, sous bien des
aspects, nous avons pris rendez-vous là-bas avec la réalité. Non que la Norvège
ne soit pas un pays aux paysages splendides, sur ce point il n'y a rien à
redire, mais les Norvégiens ne sont pas mieux que les Français. Ils sont loin
de parler tous anglais, n'ont pas l'air de travailler énormément, ils ne sont pas vraiment
aimables envers les étrangers (nous avons eu l'impression de les déranger la plupart
du temps). Ils sont également loin de conduire aussi bien qu'on le prétend, ne respectant
guère les limitations de vitesse. Par politesse, je n'ajouterai aucun commentaire quant à
leurs divers systèmes de péage. Nous aurions à redire à
notre loueur de ne pas donner plus d'explications sur les systèmes de tollroad et
tollplaza. Il signale dans sa brochure que les péages sont à la charge des
clients mais les voitures sont maintenant équipé d'un autopass réglant
l'abonnement...</p>
<p>Les Norvégiens ne sont pas très regardants sur la nourriture, pour des Français
c'est presque un choc culturel. Si nous n'avons pas eu de souci dans les hôtels,
le choix des produits demeurait assez pauvre ailleurs, comme notre visite au supermarché
nous l'a montré. Les produits frais sont réduits au strict minimum et tous
leurs produits de consommation, même locaux, sont conditionnés : le
kaviar (à base d'œufs de saumon) se présente en tube ; chaque fruit est sous un
blister individuel comme un produit de luxe et, bien que toute la Norvège que
nous avons vue soit couverte de framboisiers, on ne trouve quasiment aucune framboise en vente.</p>
<p>La culture des pommes est également fort répandue et, malgré la pluie très
fréquente, ils trouvent le moyen d'arroser leurs arbres.</p>
Norvège #7 : Molde-Trondheim/post/jour7/2007-08-14T12:30:00Z2007-08-14T12:30:00ZFarthfarth@farth.org<!-- tags: Norvège, voyage, Atlantique, campagne -->
<!-- date: 2007-08-14 12:30:00 -->
<p>Le temps magnifique au petit matin nous a convaincus de retenter l'ascension du
mont Varden. Après un petit déjeuner plus classique et un peu moins copieux
que d'habitude, étant donné l'opulence de celui de la veille au soir nous n'allions
guère nous en plaindre (mais mon œuf était dur cette fois), nous reprenons
notre périple vers la route de l'Atlantique, Kristiansund et Trondheim, non sans
avoir récupéré quelques barquettes de smør pour notre frugal repas du soir.</p>
<!-- tags: Norvège, voyage, Atlantique, campagne -->
<!-- date: 2007-08-14 12:30:00 -->
<p>Le temps magnifique au petit matin nous a convaincus de retenter l'ascension du
mont Varden. Après un petit déjeuner plus classique et un peu moins copieux
que d'habitude, étant donné l'opulence de celui de la veille au soir nous n'allions
guère nous en plaindre (mais mon œuf était dur cette fois), nous reprenons
notre périple vers la route de l'Atlantique, Kristiansund et Trondheim, non sans
avoir récupéré quelques barquettes de smør pour notre frugal repas du soir.</p>
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<p>Par ailleurs, Nous avons encore constaté la pauvreté de l'isolation acoustique
des habitations norvégiennes. Avec l'absence de volets aux fenêtres, on se
demande s'ils n'ont pas raté quelque chose de ce côté-là.</p>
<p>Le temps clément nous a permis d'observer à loisir une bonne partie des
sommets promis par les guides (entre 87 et 220 d'ailleurs, ce qui montre bien
l'extrême précision des données norvégiennes). Nous avons continué à le
constater en cherchant la route pour Kristiansund qui n'était pas identifiée bien
entendu, et après avoir tourné un bon moment dans la banlieue, nous avons fini
par détecter sur l'une des cartes un nom de ville vu sur un panneau. La ville était
d'ailleurs indiquée dans deux directions opposées, aussi avons-nous décidé de
choisir celle qui avait le moins de chance de nous faire passer par un tunnel
payant. L'argent liquide commençait à se faire rare malgré notre frugalité.</p>
<div class="figure">
<img alt="Panorama depuis le Varden, le retour" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/13-08-2007-Molde_panorama1.png" />
<p class="caption">Panorama depuis le Varden, le retour</p>
</div>
<p>Il est à noter que l'on trouve souvent les routes indiquées soit avec un cadre plein
soit par des pointillés. La signification semble varier avec le temps :
parfois l'ancien itinéraire lorsqu'un tunnel s'est ouvert, parfois
l'inverse... Ils sont comme ça les Norvégiens, comme dirait l'autre.</p>
<p>Tant bien que mal, nous sommes parvenus jusqu'à la route de l'Atlantique, après
avoir laissé tomber le détour de 20 km pour aller voir une église en bois
debout repérée au dernier moment. Nous avons joué à cache-cache avec le soleil
et la pluie toute la journée. Cette route consiste en une série d'îlots rocheux
reliés par des ponts très élancés et élégants. Après s'être dégourdis un peu
les jambes au bord de l'océan, nous avons repris la voiture vers Kristiansund
et notre premier ferry de la journée pris au dernier moment.</p>
<div class="figure">
<img alt="La route de l'Atlantique" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Route_atlantique1.png" />
<p class="caption">La route de l'Atlantique</p>
</div>
<p>La ville est assez jolie mais souffre de la comparaison avec Bergen. Nous
nous sommes contentés d'un rapide tour en ville et d'une montée sur le Varden
local constitué surmonté d'une tour de guet. Le temps nous offrait un
panorama correct sur la ville et les montagnes au loin. Kristiansund fait un
peu penser à une ville américaine bien proprette avec des quartiers résidenciles aux
maisons assez modernes et d'anciennes demeures rappelant un peu la Nouvelle
Orléans. Et comme partout, on trouve des trampolines dans les jardins. Il est
probable que l'on en trouve autant que des tables de ping-pong chez nous.</p>
<div class="figure">
<img alt="Kristiansund, une tour au sommet du Varden" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Kristiansund_Varden.png" />
<p class="caption">Kristiansund, une tour au sommet du Varden</p>
</div>
<p>Le trajet dans la campagne offrait d'ailleurs le même type de paysage de
petites fermes et de maisons bien tranquilles que l'on peut trouver dans les
grandes plaines du Midwest. Le plus intéressant est sans doute de constater à
quel point ils passent du temps à entretenir leur gazon, toujours
impeccablement tondu, et leurs massifs de fleurs. Cela offre un contraste
frappant avec la nature sauvage autour, comme s'ils cherchaient à lutter et
s'approprier le moindre mètre carré.</p>
<div class="figure">
<img alt="Sur la route vers Trondheim" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Campagne_vers_trondheim1.png" />
<p class="caption">Sur la route vers Trondheim</p>
</div>
<p>Après avoir eu encore un peu de mal à quitter la ville, nous avons trouvé de
magnifiques paysages de fjords et surtout de lacs de montagne couverts de
petits îlots rocheux peuplés de sapins. Cette fois, cela faisait penser aux
paysages de la Nouvelle Angleterre où les hommes vont se reposer pour les
vacances ou le week-end avec leur famille (comme dans Calvin et Hobbes) en
arrivant dans un cabanon sentant bon le renfermé sur un îlot forestier ; un coin
idéal pour les pêcheurs.</p>
<div class="figure">
<img alt="Un petit lieu bien tranquille" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Campagne_vers_trondheim2.png" />
<p class="caption">Un petit lieu bien tranquille</p>
</div>
<p>Nous devions le soir dormir à Orkanger à une quarantaine de kilomètres de
Trondheim, ultime étape de notre voyage. Nous logions dans un vieux manoir de
style rococo bavarois avec des boiseries sculptées de partout et
d'authentiques et kitschissimes tabourets avec des pattes de rennes en guise pieds et
le siège recouvert de peau. Une horreur absolue, le genre de chose que l'on
ne peut trouver que dans un dépot-vente et dont personne ne voudrait chez soi
(de plus, il est probable que cela se vende très cher). La suite royale que
nous occupions modestement est assez grandiose dans son style : boiseries au mur
et plafond, lit spacieux et pour une fois constitué d'un matelat unique et non
de deux accolés (voire de deux lits simples). Par contre, les couettes sont
toujours individuelles.</p>
<div class="figure">
<img alt="Une chambre spartiate à Orkanger" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Orkanger_hotel.png" />
<p class="caption">Une chambre spartiate à Orkanger</p>
</div>
<p>La localisation de l'hôtel est par contre curieuse pour un tel établissement
car située en pleine zone commerciale. La modernité l'a rattrapé. L'siloation
phonique est par contre toujours aussi déplorable.</p>
<p>La réceptionniste avait l'air perplexe devant notre réservation et après
quelque hésitations a fini par nous conduire à notre chambre. Le temps était
venu ensuite de découvrir Trondheim. Une succession de tunnels et de péages
problématiques nous a conduits au cœur de la troisième ville du pays, ancienne
capitale royale. Bergen nous ayant particulièrement marqués, Trondheim fut assez
décevant dans l'ensemble mis à part la cathédrale Nidaros,
en parfait état, dont les statues et gargouilles sont splendides. Les vieux entrepôts du
port, après avoir servis de logements aux ouvriers, sont maintenant
reconvertis en boutiques et appartements pour bobos locaux. Les vieux quartiers d'habitations sont
sympathiques mais ne valent pas ceux de Bergen, peut-être du fait de l'inclinaison des lattes
de bois (verticale à Trondheim), ce qui donne moins de charme aux maisons.
De plus, la pluie nous a rattrapés.</p>
<div class="figure">
<img alt="Trondheim, les vieux entrepôts" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Trondheim_vieux_entrepots.png" />
<p class="caption">Trondheim, les vieux entrepôts</p>
</div>
<div class="figure">
<img alt="Trondheim, la cathédrale Nidaros" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Trondheim_cathedrale5.png" />
<p class="caption">Trondheim, la cathédrale Nidaros</p>
</div>
<div class="figure">
<img alt="Trondheim, quelques gargouilles" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Trondheim_cathedrale1.png" />
<p class="caption">Trondheim, quelques gargouilles</p>
</div>
<div class="figure">
<img alt="Trondheim, une dernière gargouille" class="illu" src="http://blog.farth.org/attachments/14-08-2007-Trondheim_cathedrale2.png" />
<p class="caption">Trondheim, une dernière gargouille</p>
</div>
<p>Là encore, une bonne partie de la ville est en travaux de rénovation. Ce que
l'on avait pris au départ à Bergen pour une simple particularité locale est en
fait une généralité toute norvégienne. Les boutiques ferment là aussi à 17 h.
Nous sommes donc bien vite repartis pour manger notre maigre repas de brød et
de smør emprumpté le matin. Nous en étions réduits à de telles
extrémités afin de pouvoir payer en liquide le péage du lendemain. Ceci dit, la
vue depuis le petit port où nous étions installés était bien agréable.
Nous sommes ensuite retournés tranquillement profiter de notre dernière nuit en
Norvège dans notre manoir bavarois (chercher l'erreur...).</p>
<p>On peut en tout cas rajouter un lieu commun auquel nous avons échappé : les
moustiques. Nous n'en avons pas croisé un seul. Peut-être que si nous étions
restés un peu plus près des lacs ou dans les hauteurs des monts surplombant
les fjords, nous aurions été submergés.</p>